Un oiseau s'est posé sur l'azur du chemin
Le chant de son ramage évoquant son voyage
Enivré d'océans, de jardins, de courage
De gouttes de hasard écrivant son destin.
Avec ses yeux il peint la rosée du matin
Picorant les couleurs tapies dans le feuillage
Pour venir égayer les traits de son sillage
D'éclats de liberté dans l'horizon sans fin.
Une risée l'égare aux rives du silence
Et ses ailes l'emportent avec impertinence
Vers des cieux éternels aux abords inconnus.
Il se laisse porter et rien ne le dérange
Pas même le reflet de sous-bois inconnus
Quand il croise parfois le sourire d'un ange...
Poème de Fripou