AUTOMNE D'AUTREFOIS

Lorsque le ciel descend derrière les toitures
Et qu’un oiseau tardif chante un solo mineur
Je sens venir l’automne et déjà me torture
Des souvenirs volés à mon ancien bonheur

Je revois les sentiers de la forêt voisine
Le ruisseau clapotant, le kiosque déserté,
L’étang immense et nu dont la berge s’incline
Vers la barque endormie comme le bel été

Un parfum de bois sec me rappelle l’ivresse
De septembre mourant dans la douceur du soir
Le contour indécis d’un chemin de traverse
Me conduit au vieux banc où je reviens m’asseoir

L’automne somptueux me raconte à mi-voix
Notre histoire d’amour dont il a souvenance
Je me sens apaisée puisqu’il parle de toi
Puis je rentre chez nous écouter le silence.

LORRAINE

C'est superbe et plein d'émotion. Chaque strophe rappelle les souvenirs d'hier jusqu'à ce que le silence les efface. Bravo

Que c'est beau !!!! Pour moi c'est cela être poète, et c'est cette poésie qui me transporte !!!!!
Des mots de tous les jours qui viennent éveiller nos sens, notre émotion, qui viennent parler à notre âme.
La gorge se serre, les larmes arrivent et l'on n'a qu'une envie, c'est de remercier ce poète qui a su pénétrer dans notre intimité et nous faire sentir que nous avons en nous cette âme qui vibre et qui frissonne en s'unissant à celle du poète.
Chère Lorraine, que te dire de plus !!! Je crois que tu as pu comprendre le bonheur que ton poème a pu me procurer.
Grand merci d'être parmi nous malgré ton temps si chargé, et le repos que tu dois prendre pour alléger la fatigue de ta vie bien remplie !

LORRAINE, la nostalgie automnale s'empare de toi en cette magnifique saison car elle est riche du printemps et de l'été passés et ne connait pas encore la rigueur de l'hiver. Le paralléle que tu fais entre toi et lui me touche car je suis aussi à l'automne de ma vie et j'aime de temps à autre me retourner pour regarder derrière moi le chemin parcouru mais je ne suis pas seul et celle qui a fait la plus grande partie du chemin avec moi est toujours là et le silence est meublé par sa présence plus que par mes souvenirs. J'aime beaucoup ton texte qui rend bien cette ambiance à la fois de vie qui s'éloigne et de douceur résiduelle apaisante. Merci de ce partage: Yvon.

Magnifique nostalgie automnale...
La douceur de la saison permet d'évoquer de merveilleux souvenirs des jours heureux.

J'aime beaucoup cette saison et j'essaie d'en profiter le plus possible en me promenant dans cette belle nature qui se transforme chaque jour.

Merci et douce journée chère Lorraine.

Amitiés

lorrainepoesie a écrit:

Lorsque le ciel descend derrière les toitures
Et qu’un oiseau tardif chante un solo mineur
Je sens venir l’automne et déjà me torture
Des souvenirs volés à mon ancien bonheur

Je revois les sentiers de la forêt voisine
Le ruisseau clapotant, le kiosque déserté,
L’étang immense et nu dont la berge s’incline
Vers la barque endormie comme le bel été

Un parfum de bois sec me rappelle l’ivresse
De septembre mourant dans la douceur du soir
Le contour indécis d’un chemin de traverse
Me conduit au vieux banc où je reviens m’asseoir

L’automne somptueux me raconte à mi-voix
Notre histoire d’amour dont il a souvenance
Je me sens apaisée puisqu’il parle de toi
Puis je rentre chez nous écouter le silence.

LORRAINE

J'aime beaucoup cette musique poétique, j'ai voyagé sur votre plume à deux places celle du poète et celle du lecteur! merci
bonne journée

fripou a écrit:

C'est superbe et plein d'émotion. Chaque strophe rappelle les souvenirs d'hier jusqu'à ce que le silence les efface. Bravo

Souvenir-silence! C'est exactement ça, cher Fripou. Merci pour ton ressenti.

Lorraine

Flamme a écrit:

Que c'est beau !!!! Pour moi c'est cela être poète, et c'est cette poésie qui me transporte !!!!!
Des mots de tous les jours qui viennent éveiller nos sens, notre émotion, qui viennent parler à notre âme.
La gorge se serre, les larmes arrivent et l'on n'a qu'une envie, c'est de remercier ce poète qui a su pénétrer dans notre intimité et nous faire sentir que nous avons en nous cette âme qui vibre et qui frissonne en s'unissant à celle du poète.
Chère Lorraine, que te dire de plus !!! Je crois que tu as pu comprendre le bonheur que ton poème a pu me procurer.
Grand merci d'être parmi nous malgré ton temps si chargé, et le repos que tu dois prendre pour alléger la fatigue de ta vie bien remplie !

La chaleur de ta réponse me touche droit au coeur, chère Flamme. J'écris toujours en toute simplicité, tentant de communiquer un peu de ce  que j'éprouve. Ta réaction si spontanée m'apporte la douceur d'être comprise, c'est un cadeau très précieux que tu me fais là! Tu connais les raisons de ma présence trop rare. Mais sois assurée que "Le coin de Fripou" m'est cher et que je ne tarderai pas à revenir.

Je t'embrasse,
Lorraine  

yvon d'ore a écrit:

LORRAINE, la nostalgie automnale s'empare de toi en cette magnifique saison car elle est riche du printemps et de l'été passés et ne connait pas encore la rigueur de l'hiver. Le paralléle que tu fais entre toi et lui me touche car je suis aussi à l'automne de ma vie et j'aime de temps à autre me retourner pour regarder derrière moi le chemin parcouru mais je ne suis pas seul et celle qui a fait la plus grande partie du chemin avec moi est toujours là et le silence est meublé par sa présence plus que par mes souvenirs. J'aime beaucoup ton texte qui rend bien cette ambiance à la fois de vie qui s'éloigne et de douceur résiduelle apaisante. Merci de ce partage: Yvon.

Regarder derrière soi lorsqu'on a été heureux est un retour vers le bonheur passé, surtout quand l'automne fut témoin de la première rencontre.  Comment résister à la beauté tamisée des arbres, à la senteur de l'herbe bordant le chemin, quand la solitude a depuis longtemps remplacé une présence? Merci d'avoir compris la nostalgie de cet "Automne d'autrefois" et de le dire avec tant de délicatesse.

Lorraine

André Laugier a écrit:

Qu'elle est belle et saisissante d'authenticité cette poésie, LORRAINE. Dans cette sensibilité exacerbée, à laquelle s'associe une architecture des mots dont tu sais nous faire épouser les contours d'harmonie, ta plume devient pinceau au service d'un chant donnant voix à des affects, comme au paysage qui lui répond.

En découvrant à haute voix ce poème sur la Nature jouant intensément sur la fibre du sensible, je ne peux qu'adhérer à ce sentiment que la vraie poésie est ce don de révéler par la parole ce qu'on ressent au fond du cœur. Elle est une possession momentanée de tout ce que notre âme souhaite.

Le message que tu en donnes en est la parfaite illustration.

SUPERBE !!!

      ET  

DE GROS   du marseillais.

CARPE DIEM

Je n'ai que mes mots pour peindre les sentiments, cher André, c'est eux qui me permettent quelquefois d'exprimer un bonheur, un regret, le passé. J'aurais aimé peindre, j'en suis incapable, alors c'est dans la poésie que se réfugie le temps qui passe. Il est vrai que la nature éveille toujours intensément les mots pour la décrire ou pour décrire les émotions qui quelquefois, nous bouleversent.

Merci d'avoir ressenti si fidèlement ce que je souhaitais exprimer. J'en suis heureuse.

Lorraine

CLARI a écrit:

Magnifique nostalgie automnale...
La douceur de la saison permet d'évoquer de merveilleux souvenirs des jours heureux.

J'aime beaucoup cette saison et j'essaie d'en profiter le plus possible en me promenant dans cette belle nature qui se transforme chaque jour.

Merci et douce journée chère Lorraine.

Amitiés

Les jours heureux ont une histoire, chère Clari, que nous revivons quelquefois, avec nostalgie. C'est une autre façon de penser au bonheur. Et de le revivre par le coeur ou la plume.
Se promener dans les chemins d'automne permet d'en goûter infiniment les richesses diaprées. Je te souhaite beaucoup de douceur dans le parfum des feuilles mortes, avant que l'Hiver, altier et puissant nous calfeutre sous l'abat-jour!


Lorraine

pourquoipas a écrit:

lorrainepoesie a écrit:

Lorsque le ciel descend derrière les toitures
Et qu’un oiseau tardif chante un solo mineur
Je sens venir l’automne et déjà me torture
Des souvenirs volés à mon ancien bonheur

Je revois les sentiers de la forêt voisine
Le ruisseau clapotant, le kiosque déserté,
L’étang immense et nu dont la berge s’incline
Vers la barque endormie comme le bel été

Un parfum de bois sec me rappelle l’ivresse
De septembre mourant dans la douceur du soir
Le contour indécis d’un chemin de traverse
Me conduit au vieux banc où je reviens m’asseoir

L’automne somptueux me raconte à mi-voix
Notre histoire d’amour dont il a souvenance
Je me sens apaisée puisqu’il parle de toi
Puis je rentre chez nous écouter le silence.

LORRAINE

J'aime beaucoup cette musique poétique, j'ai voyagé sur votre plume à deux places celle du poète et celle du lecteur! merci
bonne journée

Merci, Isabelle, pour ce voyage poétique et amical! Il m'a beaucoup plu!


Lorraine