Sonnet miroir
_____________________ஜ۩۞۩ஜ___________________J’aime à vous lire, en vos poèmes
Réconfortants, ils font du bien,
Ce petit côté Erdrekien
A la douceur des cafés-crèmes.
Lorsque les soirs deviennent blêmes
Momifié, presque Égyptien,
Rassuré par votre maintien,
J’enterre tous les chrysanthèmes
Plus besoin de pharmacien,
Pour me guérir d’un mal de chien ;
C’est aussi pour cela que j’aime,
Et lis vos sonnets sinon rien,
Éclairant au quotidien.
Ma triste face de carême.
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Le charme des mots anciens,
Comme au temps des capétiens,
Rend l’ouïe antépénultième.
Faste d’antan, plaisirs hautains,
Que négligent les plébéiens,
Ou le médiocre fort en thème.
Nous sommes ce que l’on essaime,
L’ivraie autant que le bon grain
Sait nous fournir un écrivain,
Qui peut être aussi doué même,
Qu’en son temps le fut *Polyphème ;
Au choix si les autres sont bien
Je préfère toujours le tien
Dans ce domaine aucun dilemme.
Nathan Erdrek
*Polúphêmos, littéralement « qui parle beaucoup, bavard »
Cyclope dans l'Odyssée d'Homère