Le sablier du temps

Messages : 516 Date d'inscription : 27/06/2018 Localisation : Istanbul

Le sablier du temps

_______________ஜ۩۞۩ஜ____________

Je sais que le temps perdu
Jamais ne se rattrape
Il passe à la trappe
C'est bien connu.

La dessus
Je frappe
Tape
Plus

Main nu
Sur la chape
Puis je m'échappe.

Ni vu, ni connu
Le temps de la retape,
« Dans mon paradis perdu. »

2018

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Le sablier du temps 32437210

«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Le temps vit l'instant
Le passé est sa rue
La colère est du vent
Toute peine est perdue
Le paradis vit au présent
sourir

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Le sablier du temps 110108034927815720

Erdrek Nathan-Taner a écrit:: Le sablier du temps

_______________ஜ۩۞۩ஜ____________

Je sais que le temps perdu
Jamais ne se rattrape
Il passe à la trappe
C'est bien connu.

La dessus
Je frappe
Tape
Plus

Main nu
Sur la chape
Puis je m'échappe.

Ni vu, ni connu
Le temps de la retape,
« Dans mon paradis perdu. »

Le lundi 2 juillet 2018 Nathan Erdrek

Un bien bel exercice de style axé sur la diminution du nombre de syllabes dans la succession des vers, pour, dans la deuxième strophe, réitérer, en sens inverse, le principe ludique de l'application.

Comme un "sablier", ce poème réduit inéluctablement chaque mètre sans que cela ne nuise à l'esthétique du thème en le réduisant à une simple performance technique. Si l'habileté de construction est incontestable, la musicalité des vers y conserve tout son charme. Une belle référence aux "vers rhopaliques" sur le modèle des vers croissants (ou décroissants).

ET VIVES FÉLICITATIONS !

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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Flamme a écrit:: Le temps vit l'instant
Le passé est sa rue
La colère est du vent
Toute peine est perdue
Le paradis vit au présent

Bel écho à mon poème
merci de ta lecture
amitiés
Nathan

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«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Messages : 516 Date d'inscription : 27/06/2018 Localisation : Istanbul

André Laugier a écrit:: Un bien bel exercice de style axé sur la diminution du nombre de syllabes dans la succession des vers, pour, dans la deuxième strophe, réitérer, en sens inverse, le principe ludique de l'application.

Comme un "sablier", ce poème réduit inéluctablement chaque mètre sans que cela ne nuise à l'esthétique du thème en le réduisant à une simple performance technique. Si l'habileté de construction est incontestable, la musicalité des vers y conserve tout son charme. Une belle référence aux "vers rhopaliques" sur le modèle des vers croissants (ou décroissants).

ET VIVES FÉLICITATIONS !

CARPE DIEM

Bonsoir André,

merci de ton commentaire toujours aussi étayé
j'ai appris un nouveau mot "vers rhopaliques"
que je ne connaissais pas, bravo
tu sais je suis un peu comme Jourdain, je fais des vers
sans en avoir l'air chienquirit

j'ai simplement trouvé l'idée rigolote, mais tu as raison
de souligné que ce qui importe est le fond ce qui est exprimé,
le reste n'est qu'habillage
mes amitiés
et douce soirée estivale
Nathan

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Le sablier du temps 32437210

«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Bonjour NATHAN,

Les vers "rhopaliques" s'inscrivent dans la tradition du "calligramme" dont certains poèmes dessinent par la manière dont sont agencés les lettres et les mots, le sujet du poème. Les vers "rhopaliques" offrent également cette particularité, avec leurs mètres croissants ou décroissants, de former des dessins tels que ceux figurant ce sablier dans to n poème par ailleurs fort bien conçu, et d'une lecture bien agréable. Tu dois connaître le célèbre "Flacon" de PANARD, dont, pour le plaisir visuel, je fais une copie ci-dessous.

Excellente journée, NATHAN.

Bien chaleureuse amitié.

CARPE DIEM

Jean-François PANARD

LE FLACON

Que mon
Flacon
Me semble bon ;
Sans lui
L'ennui
Me nuit,
Me suit ;
Je sens
Mes sens
Mourants
Pesants
Quand je le tiens
Dieu que je suis bien !
Que son aspect est agréable !
Que je fais cas de ses divers présents !
C'est de son sein fécond et de ses heureux flancs
Que coule ce nectar si doux, si délectable,
Qui rend dans les esprits tous les cœurs satisfaits,
Cher objet de mes vœux tu fais toute ma gloire,
Tant que mon cœur vivra de tes charmants bienfaits
Il saura conserver la fidèle mémoire.
Ma muse à te louer se consacre à jamais,
Tantôt dans un caveau, tantôt sous ma treille,
Répètera cent fois cette aimable chanson.
Règne sans fin ma charmante bouteille
Règne sans cesse, mon cher flacon.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 516 Date d'inscription : 27/06/2018 Localisation : Istanbul

Bonjour André,

je connais seulement le flacon de pinard,
mais qu'importe le breuvage pourvu qu'on ait l'ivresse
chienquirit

et surtout les calligrammes de Guillaume Apollinaire
Le sablier du temps 200px-10

Amitiés
et excellente journée
Nathan

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«Quand on dépasse les bornes, il n'y a plus de limites». Alfred Jarry

Erdrek Nathan-Taner a écrit:: Bonjour André,

je connais seulement le flacon de pinard,
mais qu'importe le breuvage pourvu qu'on ait l'ivresse

et surtout les calligrammes de Guillaume Apollinaire

Amitiés
et excellente journée
Nathan

Tu as bien raison ! le vin est un lubrifiant social. Tout bon vin réjouit le cœur d'un homme et donne un meilleur goût aux choses.

BIEN CHALEUREUSE AMITIÉ.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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