le vent d'hiver

Le vent d’hiver,
Ô vent qui murmure soufflant sur le coteau
Tu réveilles l’hiver et sa vive froidure
Tu grisailles les cieux et givres la verdure
A faire fuir l’oiseau qui quitte le poteau

Lorsque les blancs flocons couvrent de leur manteau
Les bois et les plaines, des maisons la bordure
Les logis se ferment sous ton frais qui perdure
Car l’astre ne luit plus sur le vert boqueteau

Et loin de ton brouillard, près de l’âtre les flammes
Réchauffent nos aînés mais les cœurs et les âmes
Tressaillent encore  cherchant doux réconfort

Car tu glisses sans fin jusque sous leurs fenêtres
Tu files sur les toits, aux huis tu siffles fort
Pour aller pénétrer le corps de nos ancêtres
Lucienne le 26.01.2016