Le temps calme l’esprit

Le temps calme l’esprit
par Flamme

L'heure de l'homélie au moment des adieux
Où tant de souvenirs se noient dans une larme
Le temps interrompu s'absente et nous désarme
Viennent les derniers mots vers le départ aux cieux

Tristes sont les instants quand on arrive au terme
Plus aucune réponse au sommeil infini
Pour lui, plus de pardon, ni d'avenir uni
Aucun secours d’amour au tombeau qui se ferme

Longues sont les heures, dans les nuits sans espoir
Car chaque jour nouveau s’éveille par mégarde
Mais la douleur d'absence en devient moins bavarde
Et dessine un rayon au silence du soir

Les jours se dispersent, les lendemains se meurent
Reste l'éternité d'un ailleurs étoilé
Quand surgit le reflet d'un firmament voilé
Au brouillard des chemins où les pensées affleurent

Sur les rives du jour où vogue ma pensée
Le nuage s'estompe au gré de ma mémoire
Se feuillette toujours, en écho, notre histoire
Laissant au bord des cils, des gouttes de rosée

Le temps calme l’esprit, et les saisons reviennent
Mais sont gravés en nous, tous les maux du passé
Et ne peut se guérir un cœur aimant blessé
L’appel des souvenirs sont des regrets qui peinent

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Oh Babette, il n'y a pas que des regrets qui jalonnent les souvenirs. Quelques bonheurs partagés ont leur place aussi, il suffit juste de ne penser qu'à eux. Je trouve ton poème assez mélancolique et j'ai beaucoup de peine pour toi.
je t'envoie de gros bisous tendresse pour te consoler de ta nostalgie bis

Un poème nostalgique qui transpire une certaine mélancolie, Chère FLAMME. Mais te connaissant, et sachant ton caractère jovial, je pense que ces vers témoignent seulement d'une brillante imagination et ne reflètent en rien un ressenti personnel. L'inspiration, c'est cela même, autrement dit le désir d'écrire, qu'il s'agisse de souvenirs, de faits réels, ou d'extrapoler dans le domaine de la fiction.

Que d'intensité, en tout cas, dans ces phrases et dans le choix de tes mots donnant une tonicité touchante à ces vers dont le souvenir s'associe à un vague à l'âme feutré, mais bien présent, rehaussé par la tendre musicalité et les images qui se dégagent de chacun de tes quatrains. Les souvenirs constituent un peu notre propre bibliothèque. Je pense que nous ne devrions songer au passé que lorsque nos souvenirs sont agréables afin de réinventer la vie en permanence.

ET POUR LA FORME ET POUR LE FOND.

DE GROS DE NOUS 3.

Douce soirée parfumée de tes meilleurs souvenirs.

Bien entendu Lucienne, il y a les bons souvenirs, mais ce poème, je l'ai réalisé quelques années après avoir perdu mon compagnon...car je ne savais pas que je pouvais faire des poèmes. Il y a seulement 5 ans que j'ai essayé d'en réaliser un en écrivant un remerciement à une amie en prose, elle m'a demandé de lui refaire mes remerciement en poésie, car elle avait trouvé ma lettre pleine d'émotion !
C'est gentil de ressentir un peu de peine à mon encontre, j'ai eu énormément de chagrin de perdre le père de mon fils.
Bisous Amie Lucienne.
calinchat

Eh bien non André, ce poème ne vient pas de mon imagination, mais bien de ce que j'ai pensé et vécu devant mon compagnon qui partait pour toujours.
Comme je te l'ai dit, je réalise un recueil sur ma vie, un roman photo, et je revis tous ces événements , les tristes et les joyeux bien entendu.
Et je suis passée dans cette atmosphère spéciale quand tu vois le père de ton enfant te quitter.
Je crois que j'ai mis un autre poème sur l'instant de son départ qui est encore plus triste et qui relate exactement mes pensées en cet horrible moment.
Je te le remettrai et tu verras que c'est loin d'être imaginatif. Je crois que j'avais besoin de le mettre par écrit, et je t'assure qu'en le créant, mes larmes coulaient toutes seules. J'ai revécu chaque seconde cette séparation.
Tu sais André, je crois que la plupart des poètes écrivent le parcours de leur vie.
Quand on a la possibilité de le faire, les sentiments permettent de trouver les mots, les plus forts, les plus intimes.

Merci de ton passage sur ce poème, et de ton commentaire qui est toujours bien apprécié.
Bisous bis

La douleur s'apaise au fil des jours qui passent mais les souvenirs n'oublient rien...
bisounours

Il est vrai que nous gardons et rappelons les bons souvenirs, mais les pénibles ne sont jamais oubliés.
Nous avançons dans la vie avec tous ces événements et nous agissons avec les blessures et les moments heureux pour en faire notre propre chemin.
Bisous battant

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