Oui, pour tous ces cœurs que l'on aime
On veut les rassurer par un dernier sourire,
les paupières lourdes, quand bien même...
Par la grâce de l'âge, nous devons partir.
Partir oui, mais sans trop les faire souffrir…
Leur dire que s'ouvrent les portes du Ciel,
Qu’on est heureux jusqu'au bord du partir,
Pour profiter d'une nouvelle vie éternelle.
Leur demandons d'oublier leur tristesse.
La vie continue comme elle a commencé.
Nous devons nous en aller sans faiblesse,
Leur dire notre je t'aime et encore les choyer,
Cacher notre douloureuse souffrance,
Encore leur offrir nos rires, nos baisers.
Juste un instant, pendant leur présence,
Puis laisser s'éteindre nos yeux apaisés.
Shérazade