LE CON ETALON (sonnet estrambot)

.
              LE CON ÉTALON
            (lettre à une amie)

CHÈRE Amie,
                 Et voilà ! Le con pur, absolu,
Celui que nous cherchions (oui, vous avez bien lu) ;
Je l’ai trouvé, le vrai, celui qu’on étiquette :
Le con total, sublime, après ma longue enquête.

Ce digne spécimen, je crois, vous aurait plu.
L’air absent, l’œil éteint ; son crâne vermoulu
S’abrite des regards sous la ronde casquette.
Il a son baladeur. Ses pieds sur la banquette,

Il écoute, ravi, du zinzin de minus.
Il me faut le subir jusques au terminus ;
J’imagine, de loin, son ignorance crasse.

Son portable a sonné dans son survêtement ;
Alors il parle, il parle, et traite méchamment
Notre langue française. Arrêtons-le, de grâce !

Nous n’appartenons pas à ce triste univers ;
Vous le dites en prose, et je l’écris en vers :
Voilà notre raison.
                         C’est tout.
                                       Je vous embrasse.
.

Il est parfois pénible de voyager avec ces sortes de personnages...ou il met de la musique atroce et l'on aimerait s'en éloigner le plus possible, ou l'on entend la conversation, ce qui n'est pas mieux....il prend une bonne partie de la place en écartant les jambes, enfin on se sent frustré de ne pouvoir rien dire...
Alors tous les mots, les plus gros et non respectueux viennent à notre esprit, sans preuve, bien entendu, et on se sent mal à l'aise !
Il gêne, c'est évident !
Un écrit qui nous fait bien voir que de vivre ensemble est parfois difficile....
Bonne fin de journée:sunday:

Et dire qu'on est toujours le CON de quelqu'un...

Cela me rassure...car à se sentir trop saint on en perd son dessein...paraître simplement tel que l'on est, selon le sein d'où l'on naît...

Voilà un pamphlet sans voile...
Bien à toi
Tonin

Oui mais quand le con s'éveille, il devient dangereux. On a envie de le con...damner. Sauf si l'on trouve un con...promis. Ne soyons pas con...descendants avec eux.
Quand j'étais à l'école, courait cette plaisanterie : comment s'appelle la femelle du condor ? C'est la chambre, parce que c'est là qu'on dort. Je sais, c'est nul mais quand on a 8 ou 9 ans on s'amuse d'un rien.
Merci pour votre passage humoristique.

Je suis d'accord avec vous, il est insupportable de voyager en compagnie (con...pagnie) de tels individus. Je ne l'invente pas, vous savez. Maintenant que j'exerce le plus beau métier du monde, je ne voyage plus et je ne subis plus cette engeance. Quand je dis à ma fille qu'avant on n'avait pas la même mentalité qu'aujourd'hui, elle me répond qu'elle aurait aimé vivre à mon époque. Je lui précise quand même qu'il y avait déjà des cons. Ça la rassure, si l'on veut.
Voilà, vous savez tout.

Bonne fin de week-end.

Malheureusement, comme disait mon beau-père "que veux-tu, la connerie n'étant pas un délit, on ne peut rien faire contre les cons". Effectivement, tu l'exprimes fort bien, on est toujours le con de quelqu'un. Une fois, j'ai dit à l'amie dont je parle dans ce poème : "ne pensez-vous pas, Chantal, qu'il faudrait noyer les cons ?" Elle m'a répondu : "mon cher ami, êtes-vous sûr de savoir nager ?" Elle a repris aussitôt : "je plaisante, bien sûr..." M'ouais !
En tout cas, je suis ton raisonnement et l'approuve.

Bonne fin de week-end.