UN COURAGE "CIRCONSTANCIEL "...

"IL" passait, dans la vie, sans questions, "apparence",
Effacé, dévoué, obscur et...en silence.
IL vivait son destin en souhaitant la quiétude;
En ne gênant personne, discret...par habitude.
IL était comme une OMBRE, effrayé, anonyme,
En effleurant les autres, introverti, "intime";
Par peur des polémiques, par crainte d'algarades,
Comme des réprimandes...il en était malade !
Mais il est des instants, dans cette vie"pugnace",
Où les évènements décident, à votre place:
Un soir de plein été, cet être, "Sans Violence",
Assista, de visu, à une scène intense.
Une femme agressée par deux jeunes salauds,
LUI, contre sa fenêtre, épouvanté, "idiot".....
Pouvait-il, décemment, ne pas intervenir ?
Mais pourtant, il savait les risques à courir !
Adieu tranquillité, perdue, la discrétion!
Fallait-il donc se battre sans poser conditions ?
Alors, dans son cerveau, "réduit" depuis longtemps,
Se produisit "LE CHOC"...il fonça sur "ces gens".
Avec les pieds, les poings, la tête et...le courage,
Avec sa volonté, son trac, avec sa "rage",
Il frappa, prit des coups, déchainé,et hurlant...
Les deux lâches s'enfuirent. Lui resta haletant.
Il "souleva"la femme et l'emmena chez lui.
Ils burent un alcool, reprenant leurs esprits.
OH! cet air éperdu, et si reconnaissant,
Sur ce pauvre visage au regard...désarmant.
Lui, n'en revenait pas d'avoir "Osé"briser
Son passé, ses silences, et sa timidité
"IL NE REGRETTAIT RIEN !
Sur le front de la dame, il déposa ses lèvres...
En l'effleurant à peine, comme un vase de Sèvres.
.....................J'arrête ce récit,en laissant ces deux êtres
A leur futur destin émaillé de PEUT-ETRE.
Je laisse à leur bon sens le choix des "décisions".
En souhaitant seulement qu'ils se posent QUESTION !

Ce sont les circonstances
Qui changent une "évidence"....

Les circonstances sont souvent révélatrices. Un être qu'on croirait superficiel, insipide, peut, sous le coup d'une émotion forte, se révéler à lui-même. Comme cet homme dont tu nous parles.
J'ai souvent lu des faits divers où des individus voyaient leurs forces décuplées par l'urgence. Et d'autres, au contraire, habituellement forts et la tête sur les épaules, se retrouvent sans réaction quand l'émotion est trop forte.
En plus ton final laisse espérer une fin d'autant plus heureuse... alors...

bonjour, cher ami marseillais! c'est vrai qu'il faut bien du courage pour
intervenir dans la circonstance décrite, nous avons pu voir que ces derniers temps peu de gens avait ce courage, à plus forte raison quelqu'un comme le héros de ton poème, mais, ce sont souvent des êtres timides qui trouvent en eux la force nécessaire pour intervenir,
sans doute poussés par leur sensibilité plus grande du fait de leur introversion.
plein de bisous à toi, preux chevalier!
Emie

On ne se connait pas soi-même, tout à fait normal, puisqu'on ne se voit pas pas passer dans la rue...
Mais en plus, les réactions que l'on peut avoir dans certaines conditions sont totalement inconnues tant que l'on est pas en face de la situation.
Certainement d'autres se vantant souvent, par peur, n'aurait pas bouger le petit doigt !!!!
Cela lui aura permis de mieux se connaitre et certainement de mieux se considérer.
Ce sont des moments qui sont arrivés à certaines personnes pendant les guerres, devenant des héros sans l'avoir cherché.
D'autres n'ont pas tenu le coup devant la torture....il faut être dans la situation pour pouvoir se connaitre !
Bonne soirée Momo et à demain !

J'ai souvent lu des faits divers où des individus voyaient leurs forces décuplées par l'urgence. Et d'autres, au contraire, habituellement forts et la tête sur les épaules, se retrouvent sans réaction quand l'émotion est trop forte.
En plus ton final laisse espérer une fin d'autant plus heureuse... alors...

Tout à fait vrai, Chattoune...LES CIRCONSTANCES FONT LE BONHOMME.

UN GARS EST ENTRE DANS UNE MAISON EN FLAMME POUR SAUVER UNE ENFANT...Il avait toujours eu la peur-panique du feu....Gros bisous...

ce sont souvent des êtres timides qui trouvent en eux la force nécessaire pour intervenir,
sans doute poussés par leur sensibilité plus grande du fait de leur introversion.
plein de bisous à toi, preux chevalier!
Emie

OLA, CHEEEEEEERE et merveilleuse EMIE....Bon sang, cela fait....Des annees lumiere que nous echangions nos vers....Je m incline et te baise..;la main, adorable poetesse...Preux chevalier, dis tu ? mais je le prends à la lettre mon amie de plume....GROS BISOUS du chnok de Massilia...

On ne se connait pas soi-même, tout à fait normal, puisqu'on ne se voit pas pas passer dans la rue...

Mais oui, par les cornes de Belzebuth...ce sont les circonstances qui......................
Merci, Babette et passe une belle soirée....

toujours aussi tendrement galant , mais que de qualificatifs je pourrais te donner mon si cher ami, quand au bonheur de te retrouver ici, il est sans limite et tellement sincère!
plein de bisous chargés d'une immense tendresse

Emie