Le livre de la vie par Fripou

Nous devons vivre, en effet, sans savoir quand sera notre départ.

On vient au monde sans rien demander et on le quitte sans savoir quand, comment ! Il est vrai que nous n'y pensons pas chaque seconde, mais il faut profiter de ces secondes ne sachant pas où nous en sommes dans leur décompte...

Nous ne sommes donc pas libre de notre vie, ni du temps qui nous reste et dire que l'homme est fait de projets !!!
Nous ne savons pas ce que nous réserve, ne serait ce que, demain !
Nous venons de nous en rendre compte ces jours ci avec les nombreux accidents ou vies difficiles qui touchent autant les riches que les pauvres !

Un très beau poème qui est venu pour nous poser les fameuses questions sans réponses mais qui nous concernent tous.
 

On aimerait bien pouvoir tirer les ficelles comme le fait le marionnettiste...
Ce serait amusant d'avoir "les clés du camions"...

Et puis non...!..C'est tellement mieux d'être comme nous sommes...

Je dis souvent: Prenez garde de ne point "naître un jour, puis n'être jamais"..

Soyons donc NOUS...

La forme est fort bien soignée...mais cela, je le savais déjà

Bien à toi

Tonin

Qui trace le chemin des êtres de ce monde,
Décide qu'un instant doit être le premier
Donne la vie un temps sans pouvoir s'y fier,
Avant de la reprendre au hasard de la ronde ?

Hé bien, ma tendre Fripou, je constate que l'heure est aux analyses de la vie, car tu te poses aussi des questions.
Justement, nous nous demandons "QUI" trace ce chemin à parcourir sur terre ? st il Dieu ? est il  atome,? est il d'AILLEURS dans le Cosmos ?
Tu dis "reprendre la vie", mais ON ne nous reprend rien...si nous sommes de passage un bref moment car, même le temps n'est pas valeur...cela fait peur parfois.
Et puis, en FOUILLANT bien profond, y a-t il le bien et le mal, ou sommes nous confondus dans un corps et un esprit  qui nous sont "attribués" à chacun ? Sommes nous ERREURS ou ESSAIS ?...

Pourquoi ? Comment ? Qui ? Quand ? Où est la vérité ?
Qui encre le vélin de nos livres d'histoire ?
Cela nul ne le sait sinon l'éternité...

QUE SOMMES NOUS, nous, si fragiles devant l'adversité ?
Très, très  belle question poétique de Fripou...JE L'AI DIT : CA FAIT PEUR ! Bises, merci.

Flamme a écrit:

Nous devons vivre, en effet, sans savoir quand sera notre départ.

On vient au monde sans rien demander et on le quitte sans savoir quand, comment ! Il est vrai que nous n'y pensons pas chaque seconde, mais il faut profiter de ces secondes ne sachant pas où nous en sommes dans leur décompte...

Nous ne sommes donc pas libre de notre vie, ni du temps qui nous reste et dire que l'homme est fait de projets !!!
Nous ne savons pas ce que nous réserve, ne serait ce que, demain !
Nous venons de nous en rendre compte ces jours ci avec les nombreux accidents ou vies difficiles qui touchent autant les riches que les pauvres !

Un très beau poème qui est venu pour nous poser les fameuses questions sans réponses mais qui nous concernent tous.
 

Certains échappent si souvent à la fin qu'on les croit éternels. Alors quand le destin les rejoint, on demeure incrédule... Des célébrités comme Florence Arthaud, des anonymes comme Marie ou Jacques qui avaient cru vaincre la maladie avant d'y succomber.
On aimerait juste comprendre qui fait le choix là haut. Sans vouloir la mort de personne, il est incompréhensible de voir avancer en âge des assassins que rien ne saurait pardonner et de ne pas voir vieillir des êtres d'exception....
Mais bon sur qu'on n'aura la réponse qu'en passant de l'autre côté...

Tonin Dulot a écrit:

On aimerait bien pouvoir tirer les ficelles comme le fait le marionnettiste...
Ce serait amusant d'avoir "les clés du camions"...

Et puis non...!..C'est tellement mieux d'être comme nous sommes...

Je dis souvent: Prenez garde de ne point "naître un jour, puis n'être jamais"..

Soyons donc NOUS...

La forme est fort bien soignée...mais cela, je le savais déjà

Bien à toi

Tonin

Tirer les ficelles, je ne sais pas. Nous ne sommes que des humains et donc de fait inaptes à choisir de donner ou prendre la vie même si nous en avons parfois l'illusion.
Par contre comprendre pourquoi certains enfants viennent au monde et quittent la vie avant même de l'avoir vécue, en ayant connu que la douleur de l'existence... comprendre pourquoi certains pensant avoir atteint le temps du grand départ sont contraints d'attendre encore et de voir partir autour d'eux ceux qu'ils aiment ?

Mais bon c'est juste histoire de faire fonctionner les neurones car les réponses sont inaccessibles.
Belle journée à toi.

MOMO DE MASSILIA a écrit:

Qui trace le chemin des êtres de ce monde,
Décide qu'un instant doit être le premier
Donne la vie un temps sans pouvoir s'y fier,
Avant de la reprendre au hasard de la ronde ?

Hé bien, ma tendre Fripou, je constate que l'heure est aux analyses de la vie, car tu te poses aussi des questions.
Justement, nous nous demandons "QUI" trace ce chemin à parcourir sur terre ? st il Dieu ? est il atome,? est il d'AILLEURS dans le Cosmos ?
Tu dis "reprendre la vie", mais ON ne nous reprend rien...si nous sommes de passage un bref moment car, même le temps n'est pas valeur...cela fait peur parfois.
Et puis, en FOUILLANT bien profond, y a-t il le bien et le mal, ou sommes nous confondus dans un corps et un esprit qui nous sont "attribués" à chacun ? Sommes nous ERREURS ou ESSAIS ?...

Pourquoi ? Comment ? Qui ? Quand ? Où est la vérité ?
Qui encre le vélin de nos livres d'histoire ?
Cela nul ne le sait sinon l'éternité...

QUE SOMMES NOUS, nous, si fragiles devant l'adversité ?
Très, très belle question poétique de Fripou...JE L'AI DIT : CA FAIT PEUR ! Bises, merci.

J'ai perdu quelques amis ces dernières semaines et puis les infos nous abreuvent de décès trop imprévisibles et injustes, des enfants victimes d'un incendie avec leur maman, une enfant tuée par sa mère et puis nos champions morts avec des anonymes en étant parti chercher le plaisir... C'est incompréhensible. Pourquoi eux ?
Les parents de notre boxeur qui ont déjà perdu leur fille il y a quelques semaines doivent forcément penser, même si c'est sans doute stupide, nous aurions du partir avant nos enfants...
C'est dans la logique des choses. Sauf qu'en matière de grand départ il n'est pas de loi, pas de règle, pas de logique.
Ne restent donc que les pourquoi... Tant pis on fera avec en espérant un jour trouver la réponse.

Le fameux Grand-Livre où s'écrit le destin de chacun d'entre nous et que nous cherchons depuis une éternité. Qui le tient page après page ? J'ai une petite idée mais je n'en suis pas sûr. Quand j'étais plus jeune, j'avais une amie qui disait "je ne crois pas en Dieu mais je crois en une force supérieure qui nous gouverne". Je lui ai demandé "dans ce cas, qui vous empêche d'appeler cette force supérieure Dieu ?" Elle m'a regardé avant de me répondre "au fait, vous avez peut-être raison !" Je reverrais cette amie aujourd'hui, je lui demanderais si cette force supérieure tient aussi le fameux Grand-Livre. Philosophie facile, direz-vous avec raison mais pendant l'adolescence, on se pose ce genre de question qui peut nous occuper des nuits entières. Et, bien entendu, nous ne trouvons pas la réponse. Souvent, je pense aussi au Livre où est fixé la date de notre mort et j'espère que ma page est collée à la précédente pour échapper au dernier voyage sans me faire trop d'illusions.
Votre poème est remarquable, il traite cet épineux et éternel problème de notre origine et de notre devenir en peu de mots, ce qui le rend encore plus attrayant. La vraie poésie dit beaucoup de choses en peu de mots.
Bravo, je reviendrai vous lire avec intérêt.

 

pierrot-lunaire a écrit:

Le fameux Grand-Livre où s'écrit le destin de chacun d'entre nous et que nous cherchons depuis une éternité. Qui le tient page après page ? J'ai une petite idée mais je n'en suis pas sûr. Quand j'étais plus jeune, j'avais une amie qui disait "je ne crois pas en Dieu mais je crois en une force supérieure qui nous gouverne". Je lui ai demandé "dans ce cas, qui vous empêche d'appeler cette force supérieure Dieu ?" Elle m'a regardé avant de me répondre "au fait, vous avez peut-être raison !" Je reverrais cette amie aujourd'hui, je lui demanderais si cette force supérieure tient aussi le fameux Grand-Livre. Philosophie facile, direz-vous avec raison mais pendant l'adolescence, on se pose ce genre de question qui peut nous occuper des nuits entières. Et, bien entendu, nous ne trouvons pas la réponse. Souvent, je pense aussi au Livre où est fixé la date de notre mort et j'espère que ma page est collée à la précédente pour échapper au dernier voyage sans me faire trop d'illusions.
Votre poème est remarquable, il traite cet épineux et éternel problème de notre origine et de notre devenir en peu de mots, ce qui le rend encore plus attrayant. La vraie poésie dit beaucoup de choses en peu de mots.
Bravo, je reviendrai vous lire avec intérêt.

 

Les interrogations n'ont pas d'âge Pierrot. Nul ne sait en effet qui tourne les pages du grand livre mais je suis persuadée que quelqu'un s'en charge de là haut ou d'ailleurs. Après qu'importe de savoir le jour et l'heure, la question est plutôt de savoir pourquoi une vie si courte pour certains et si longue pour d'autres...
Mais je crains que la réponse ne soit inaccessible... Tant pis.
Belle journée.