On temporise...

ON TEMPORISE

Quel vendeur de tel bien dira que son produit
Connait quelques défauts, peut porter préjudice ?
Pour AstraZeneca, on saura à l’induit
Puisqu’il faut l’écouler, que sa vente aboutisse.

L’économie, toujours, passe avant la santé ;
Pour des raisons d’État elle est prioritaire,
Le gain et l’intérêt n’ont de moralité,
Le dogme politique est souvent délétère.

Si tel ou tel vaccin déclenche le soupçon,
On nous dira sitôt, selon toute apparence,
Que tout est mesuré et, de toute façon,
Que le gouvernement joue dans la transparence.

Entre les flottements et la fébrilité
De cet exécutif au Conseil de défense,
Notre chef de l’État, brillant en fatuité,
Hésite pour cloîtrer sa belle Île de France.

Mais cet entêtement tient lieu de son pari
Qu’un reconfinement signerait l’avanie
De ses choix hasardeux soumis au pilori.
La rigueur financière y est plus que bénie !

Bientôt, contre son gré, comme en Pas-de-Calais,
Ou à Nice et Dunkerque, il va lui falloir prendre
L’édit qu’il aurait dû instaurer sans délai,
Aggravant un bilan difficile à défendre.

Quand on est amené, semaine après semaine,
À revoir sa copie de reconfinement,
C’est qu’on a échoué la dernière quinzaine…
Ne pas vouloir l’admettre est un égarement.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Cette épidémie nous aura montré que nous manquons de chefs aptes à prendre des décisions. Je suis sur que les cellules de crise des préfectures auraient été nettement plus efficaces que tous les fonctionnaires du ministère de la santé expert dans l'art de manier le parapluie. Faire la guerre c'est prendre des risques non s'abriter derrière des textes. Une fois encore les Anglais nous ont donné l'exemple dommage que nous ne l'ayons pas suivi.

En des vers de sentences et de moqueries tu as su dire ce que bien des personnes ressentent !

Merci pour la conclusion de ce vaccin qui demande suspicion et attente certaine !
bis

et bon:sunday: à vous 3 !

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On temporise... 110108034927815720

yvon d'ore a écrit:: Cette épidémie nous aura montré que nous manquons de chefs aptes à prendre des décisions. Je suis sur que les cellules de crise des préfectures auraient été nettement plus efficaces que tous les fonctionnaires du ministère de la santé expert dans l'art de manier le parapluie. Faire la guerre c'est prendre des risques non s'abriter derrière des textes. Une fois encore les Anglais nous ont donné l'exemple dommage que nous ne l'ayons pas suivi.

Bonjour YVON,

Comme titre le "Canard enchaîné" de cette semaine : "Ouvrir les vaccinodromes, fermer les déconnodromes !" Après la liste déjà longue des couacs et des cafouillages de communication et autres contradictions qui aliment la défiance, la lassitude et l'incompréhension, voilà que DARMANIN nous annonce qu'il est prêt à "serrer la vis", et insiste sur des mesures visant à interdire les rassemblements non autorisés de plus de six personnes.

Incapable de gérer un carnaval clandestin groupant 6500 personnes, et pourtant affiché dans toute la ville de Marseille, il oserait punir les Français qui se hasarderaient à se rassembler à plus de six... C'est tellement plus facile, quand on sait qu'ils n'iront pas dans certains quartiers, comme d'habitude. 6500 manifestants non masqués à ce carnaval et... 9 interpellations. On se moque de qui ?

MERCI pour ta lecture, YVON, ainsi que pour ta réaction entièrement partagée.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: En des vers de sentences et de moqueries tu as su dire ce que bien des personnes ressentent !

Merci pour la conclusion de ce vaccin qui demande suspicion et attente certaine !
et bon:sunday: à vous 3 !

Bonjour FLAMME,

On va vacciner s'il le faut matin, midi et soir, nous annonce le président qui n'a cesse de se targuer d'une politique exemplaire concernant le corona virus. Mais vacciner avec quoi ? Avec de l'eau de rose ? Pour annoncer cela, il faudrait qu'il y ait d'abord des doses en quantité suffisante. On va ouvrir 35 vaccinodromes, mais on attend les vaccins et on recherche désespérément dans tous les secteurs (pharmaciens, étudiants en médecine, vétérinaires, etc...) car il manque cruellement de bras et de munitions pour les seringues. (rire !)

La situation devient de plus en plus ridicule, avec les apparitions à répétition d'un CASTEX (casse-tête), assumant son côté "vintage" en se présentant toujours aussi corseté qu'à l'accoutumée. Aussi plat dans ses discours que la Méditerranée par beau temps et vent "nul". Ah ! elle est belle, cette équipe de branquignols...

UN GRAND MERCI pour ton aimable lecture ainsi que tes impressions partagées, FLAMME.

Belle journée à toi et à toutes les deux de nous trois.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Cher André, j'ai eu un message d'une des filles de Lucienne, je l'ai déposé sur le forum, mais je ne crois pas que tu l'es vu ! je te le mets ici.
Le dernier poème de Lucienne Martel

Bonjour ou bonsoir selon quand vous lirez ces mots.
Je suis la benjamine de Lucienne et je poste ceci pour vous annoncer une bien triste nouvelle. Comme certains le savent déjà, Lucienne est décédée ce samedi 27 mars d'une embolie pulmonaire et sera incinérée ce mardi selon sa volonté.
Comme si elle l'avait pressenti, ma mère, dans ces derniers jours, travaillait sur un recueil de poésie sur le thème de la mort. La veille de son décès, elle finit d'écrire son centième et ultime sonnet. Étant en charge des couvertures et de la mise en page de ses précédents recueils, je tâcherai de faire éditer sa dernière œuvre afin qu'elle ne disparaisse pas avec elle. Cela prendra du temps, mais je tiens à rendre ce dernier service, pour elle, pour nous, pour vous.
Enfin, je ne vois pas meilleure conclusion pour ce post que son dernier poème qui, elle l'espérait, vous fera sourire.

"L’Empocheuse de tourner en rond"

Pourquoi faut-il toujours craindre cette faucheuse
Jusqu’à même trembler lorsqu’on entend son nom,
Je veux me démarquer faire rire, crénom !
Après tout, il le faut, elle est si pleurnicheuse.

Avec ses oripeaux et sa lame trancheuse,
Elle me fait penser, surtout par son surnom
À une croquante qui n’aurait de prénom
Bien mieux attribué, pourquoi pas Empocheuse.

Elle ne sourit pas mais ricane souvent,
Arborant son rictus dès qu’elle a un vivant,
Quel que soit son statut, à se remplir en pogne.

Que puissions-nous faire pour changer son loisir
Afin de l’empêcher de tuer sans vergogne,
L’afficher en playmate ou alors Que Choisir ?

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On temporise... 110108034927815720

Que tu as mille fois raison André !
hélas, une fois de plus nous sommes menés en bateau mais, il n'y a pas de capitaine a bord!
Bravo pour ta belle manière de l'exprimer !
Amitié, Jean-Yves

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Il est Agréable d'être important, mais il est plus important d'être agréable !

On temporise... Jeanyv12

jeanyves53 a écrit:: Que tu as mille fois raison André !
hélas, une fois de plus nous sommes menés en bateau mais, il n'y a pas de capitaine a bord!
Bravo pour ta belle manière de l'exprimer !
Amitié, Jean-Yves

Nous allons bien voir, ce que le "capitaine" va nous dire ce soir. Ne nous leurrons pas, encore une fois dans l'urgence de la situation dont lui et son gouvernement sont les seuls responsables pour ne pas avoir écouté les appels sérieux et très inquiétants du corps médical unanime, il va flatter et défendre ses décisions téméraires. Il va nous refaire le coup du "sauveur" et, pour montrer qu'il est quand même attentif à la gravité de la situation, il va fermer probablement les écoles et décider, pour de nouvelles régions, un énième reconfinement.

S'il avait décrété cela plus tôt, au lieu de prendre le pari très risqué et perdu d'avance de tergiverser pensant que les mesures prises fin février seraient "suffisantes" pour connaître une "embellie" dans le courant du mois d'avril, nous n'en serions pas là. Car il y a URGENCE.

MERCI pour tes fidèles messages, Cher JEANYVES.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)