Ergs

Ergs

Sable mouvant,
sable brûlant,
Sous les falaises,
Sable doré,
sable enchanté
En sol, en dièse

Dune infinie,
sable infini
Sur les vieux ergs,
Dune croulant,
dune chantant
L'air du désert

Traces de pas,
perdus là-bas
Sous les palmiers
Traces de vie,
fil d'infini
Sous les dattiers

Un air troublant,
un air dansant
Et c'est le vent,
Qui va, se perd
dans le désert
A l'Occident

Et je me plains
de mes chagrins
A cris perdus
Dans ce néant
vaste et pesant
A coeur perdu

Et je m'en vais
au vent mauvais
Vieux grain de sable
De ci, de là,
fatigué, las,
Et lamentable

Et je me perds
dans ce désert
Comme un remord
Comme un soupir,
dernier soupir
D'un arbre mort...

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""L'Art ne fait que des vers. Le coeur seul est poète.""
(André Chénier)

Avec mes amitiés

Alain

http://versamoi.free.fr

En 4 syllabes, tu arrives à montrer par un paysage désertique au vent mauvais, un état d'esprit dans un personnage fatigué, vieux et las de la vie ! On peut en effet se ressentir, en fin de vie, comme un grain de sable dans l'univers qui va dans l'inconnu chargé de regrets, peut-être de remords sans pouvoir rien y changer !
J'avoue ne pas aimer ces vers courts qui bien souvent demandent réflexions du lecteur pour en comprendre le sens ! Au moins avec toi, cher Alain, l'idée s'impose facilement clin2

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Ergs 110108034927815720

Flamme a écrit:: En 4 syllabes, tu arrives à montrer par un paysage désertique au vent mauvais, un état d'esprit dans un personnage fatigué, vieux et las de la vie ! On peut en effet se ressentir, en fin de vie, comme un grain de sable dans l'univers qui va dans l'inconnu chargé de regrets, peut-être de remords sans pouvoir rien y changer !
J'avoue ne pas aimer ces vers courts qui bien souvent demandent réflexions du lecteur pour en comprendre le sens ! Au moins avec toi, cher Alain, l'idée s'impose facilement

Merci Bernadette, bonne journée à toi.

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""L'Art ne fait que des vers. Le coeur seul est poète.""
(André Chénier)

Avec mes amitiés

Alain

http://versamoi.free.fr

Il n'est pas encore mort l'arbre et de toute façon l'hiver passé il renaîtra. La suite des stophes de quatre vers outre qu'elles offrent une musique qui n'a rien de désagréable et traduit le mouvement incessant du sable au vent qui l'emporte donnent une impression de durée qui rend bien l'éternité et l'étendue du désert.
Amitiés: Yvon.