Dans le lit de Procuste

Dans le lit de Procuste

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Sur mon lit baldaquin, lorsque je m'y ennuie
J'ai pour me divertir : un maillet, un burin
Et j'y casse du vers, surtout l'alexandrin
Tout en sang, que j'essuie.

Je lui brise les os, que je réduis en cendre
Et ainsi raccourci plus d'une tête au moins,
Il reste des morceaux, les murs m'en sont témoins
Car je ne suis pas tendre.

Mon décasyllabe à contrario
Ne subit pas un tel scénario
je lui tire dessus, à fond, jusqu'à ce que.

Il s'allonge enfin, ce n'est pas trop tôt
Puis trempé dans l'huile alors par la queue
Amusant l'on obtient, un vers luisant tout chaud.

Le samedi 8 décembre 2018 Nathan Erdrek

Poème assez burlesque, avec un peu d'exaspération sur les contraintes de l'alexandrin, et du décasyllabe qui en a tout autant !!!
La fin est génial, on ne s'attend pas au vers luisant tout chaud, comme l'escargot de la souris verte !
Bien amusant !!!
Bon

Flamme a écrit:

Poème assez burlesque, avec un peu d'exaspération sur les contraintes de l'alexandrin, et du décasyllabe qui en a tout autant !!!
La fin est génial, on ne s'attend pas au vers luisant tout chaud, comme l'escargot de la souris verte !
Bien amusant !!!
Bon

Bonsoir Babette,

merci d'avoir aimé :)
c'est moins cruel que l'original
mais le parallèle m'avait amusé


Nathan