Dans les ors du couchant.

DANS LES ORS DU COUCHANT

Le soleil fléchissant couvre de vermillon
Les nobles éperons des crêtes qui dominent
Les alpages et prés, lyrique échantillon,
D’une nature rude aux couleurs qui déclinent.

Les ombres s’allongent, le dernier oisillon
Se réfugie aux bois quand aux nues se dessinent
Les astres scintillants, dardant leur aiguillon,
En veilleurs de la nuit que les cieux entérinent.

Dans l’azur immuable aux douces litanies
Qui murmurent, feutrées, leurs notes d’harmonie,
La lune nostalgique invite à méditer.

Un vent léger s’infiltre à travers les feuillées,
Bien soyeuses senteurs qui viennent exciter
Dans les ors du couchant mes pensées égayées.

ANDRÉ

Ami André !

amitie3

jeanyves53 a écrit:: Ami André !

Ton passage et ton commentaire m'ont fait un grand plaisir, Cher JEANYVES. Tu sais que tu es le BIENVENU ici. Moi, j'adore ce forum, car bien que nous ne soyons pas nombreux, nous entretenons une GRANDE place pour l'Amitié, et nous commentons bien volontiers dans le détail tous les poèmes. Et puis, il y a des gens sympathiques ainsi qu'une ambiance conviviale qui ne peut laisser indifférent.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ.

Passe une EXCELLENTE FIN DE SOIRÉE.

CARPE DIEM et, je l'espère, à bientôt. Il y a longtemps qu'on ne t'a pas lu.

Merci André, cela bien longtemps, trop, que ma muse m'a lâchement abandonné en emportant avec elle l'envie de lire des poèmes!!! mais, j'ai bon espoir qu'elle me revienne !en attendant, je ressort de temps a autre quelques vieilleries !

Amitié, Jean-yves amitie3

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Bonjour André. Superbe sonnet comme à ton habitude dès lors que tu peins la nature avec tes jolis mots.J'adore bien sûr et j'ai retenu quelques mots qui pourraient m'aider dans mes poésies érotiques pour qu'elles soient plus feutrées. Belle journée et gros bisus

jeanyves53 a écrit:: Merci André, cela bien longtemps, trop, que ma muse m'a lâchement abandonné en emportant avec elle l'envie de lire des poèmes!!! mais, j'ai bon espoir qu'elle me revienne !en attendant, je ressort de temps a autre quelques vieilleries !

Amitié, Jean-yves

Un grand merci pour ta prompte réponse, JEANYVES. On ne peut pas forcer l'inspiration, sinon cela serait systématique. La création est le mouvement de l'âme, et il faut laisser l'imagination se manifester. En poésie, il n'y a pas état d'urgence, la poésie doit s'écrire librement et sans contrainte. Ce doit être l'émotion et nos sentiments qui gèrent la passion de l'envie d'écrire. Ne t'inquiète pas, je connais cela moi aussi, et dans ces cas-là, je reprends d'anciens poèmes, comme toi, en attendant que le désir de reprendre la plume se manifeste.

Tôt ou tard, le besoin se manifeste car une passion ne se perd pas, elle demeure en nous latente, jusqu'au moment propice où elle vient à nouveau nous chatouiller.

Très BONNE SOIRÉE, JEANYVES, et TOUTE L'ASSURANCE DE MA BIEN CHALEUREUSE AMITIÉ.

CARPE DIEM

Lucienne MARTEL a écrit:: Bonjour André. Superbe sonnet comme à ton habitude dès lors que tu peins la nature avec tes jolis mots.J'adore bien sûr et j'ai retenu quelques mots qui pourraient m'aider dans mes poésies érotiques pour qu'elles soient plus feutrées. Belle journée et gros bisus

Bonsoir LUCIENNE,

Les mots sont en quelque sorte les vêtements sur mesure de nos pensées. Ils "habillent" nos vers et nos sentiments, car ils donnent de l'élégance à notre plume, tout en étant le tissu de notre personnalité. Nos regards sont la plus belle salle de "rendez-vous" pour y concentrer la sensibilité ambiante.

La poésie bucolique s'offre comme un ultime rempart pour les poètes amoureux de la Nature, face à la transformation de plus en plus accélérée de la société rurale en société urbaine. Écrire en vers sur la Nature a toujours été l'esquisse d'une poésie "romantique", élégante et chargée d'harmonie. Vivifiante, elle s'épanouit dans une vive émotion où la pensée n'est jamais réduite en suivant l'ordre naturel de ses idées et de ses impressions. C'est pourquoi j'adore cette poésie qui découle de l'observation et qui aboutit à l'initiation.

MILLE pour tes mots si agréables à lire et à recevoir, Chère LUCIENNE.

DOUCE SOIRÉE ET UN TOURBILLON DE

» Soleil couchant
» LE NEZ DANS LE RUISSEAU
» Dans le lit de Procuste
» Dans les choux
» Dans mon rêve elle rit la vie.