Ce train nommé gémir

Ce train nommé gémir

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J'ai raté le convoi qui menait à ce camp,
Disant prétendument que le travail rend libre,
Lorsqu'on a sur la tempe un inquiétant calibre,
Tout vous force à creuser vos tombes sur le champ.

La vie est belle autant que l'on entend les chants,
Les rires des enfants, et que notre cœur vibre
Tout cela n'a qu'un temps, son fragile équilibre
Se brise à l'heure où l'homme a de mauvais penchants.

A mesure qu'un cœur sous le coup d'armes blanches
Se vide en espérant encor des Arromanches,
Dans ce monde incertain qui voit tout se flétrir.

Rien ne sert de mourir même à brève échéance,
Il faut partir à point, on aura plus de chance
De ne jamais rater ce train nommé gémir.

Le lundi 22 octobre 2018 Nathan Erdrek

Tous les trains ne s’appellent pas "désir" ! Oui, il vaut mieux rater certains voyages où l'on risque de ne plus revenir !
L'espoir ne fait pas vivre longtemps et l'on comprend vite que certains humains sont féroces et n'aiment pas tout leur prochain !
Comment oublier un tel massacre !
Je suis allée voir le camp d’Auschwitz, il y a quelques années et l'on ne peut oublier ce que l'on a vu !
Des vers qui nous parlent d'un train qui n'aurait du jamais exister !

Flamme a écrit:

Tous les trains ne s’appellent pas "désir" ! Oui, il vaut mieux rater certains voyages où l'on risque de ne plus revenir !
L'espoir ne fait pas vivre longtemps et l'on comprend vite que certains humains sont féroces et n'aiment pas tout leur prochain !
Comment oublier un tel massacre !
Je suis allée voir le camp d’Auschwitz, il y a quelques années et l'on ne peut oublier ce que l'on a vu !
Des vers qui nous parlent d'un train qui n'aurait du jamais exister !

Merci d'être passée me lire
et pour ton écho à ce texte