Le train du désir
Qu’il est long le chemin s’enfonçant dans la brume
La locomotive n’y semble s’essouffler
A traverser les prés, ne cessant de siffler
Elle grimpe les monts, moins lourde qu’une plume
Car elle transporte, du moins je le présume
Quelques énamourés qui tentent d’insuffler
Un doux regain d’amour que l’autan vient souffler
Ou bien éparpiller sur le quai de bitume
Elle prend son élan montant vers le soleil
Réveillant les désirs glissant dans le sommeil
D’un très sombre horizon, d’un avenir morose
Ainsi ce joli train s’envole dans la nuit
Pour offrir aux âmes un souvenir plus rose
Et l’amour plein les yeux, le désarroi s’enfuit.
Lucienne le 02.10.2016