Un, deux, trois : poème

Un, deux, trois : poème

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Un premier vers donne le ''La''
Et un deuxième pour la rime
Ni deux, ni une, à trois je trime
Ô le beau quatrain que voilà.

Pour le cinquième c'est facile
Il faut six mètres de madras
Sept autres lés de taffetas
Huit plis par bandes de textile.

C'est mieux de tout acheter neuf
A dix sous dans les friperies
Onze autres pour les broderies.

Douze heures ce n'est pas du bluff
Ou treize pour vous mettre à l'aise
- Quatorze ? Ah non ! Pourquoi pas seize.

Le jeudi 4 octobre 2018 Nathan Erdrek

André Laugier a écrit:

Bonjour NATHAN

Une manière bien ludique de rappeler que le sonnet se définit d'abord par sa concision, et qu'il demeure un travail de mémorisation. C'est l'écriture de la brièveté et, à certains égards, sa composition est une construction mathématique. Tu le rappelles et l'illustres tout au long de ces 14 vers divertissants usant adroitement de la métaphore.

Du bien beau travail de plume qui demande, pour obtenir une telle aisance, de maîtriser totalement les règles de la versification et les traits spécifiques du langage poétique.
Excellente journée, NATHAN.

Bien cordialement.

Bonsoir André,

merci d'avoir apprécié ce modeste poème
qu'il faut prendre comme un divertissement
toute ma chaleureuse amitié de plume

agréable soirée
Nathan