La fin d'un rêve

La fin d'un rêve


Ma vie va prendre fin
Et Leila encor lointaine,
Mes pieds pleurent le chemin
Qui nous menait à la fontaine...

Je ne savais pas, je ne savais pas
Que le Temps qui presse
Se presse au fil de tes pas
Il m'écarte, et tu me délaisses

Le Temps et toi en êtes les vainqueurs
Vous buvez en s'échangeant de verre
Puis vous brisez la coupe, le cœur
Et vous en allez de travers.

Et l'oubli, votre fidèle complice
Dans mes pleurs, trempe l'éponge
D'une aile furtive, y glisse
Et l'amour se meurt en songe.

Et le Néant, au creux de ma main
Danse et rit à me voir peiné
Et j'attendais le vain lendemain
Pour glaner l'épi égrainé

Ma vie va prendre fin
Et Leila encor lointaine,
Mes pieds pleurent le chemin
Qui nous menait à la fontaine...


Luthoriental

Bien triste, bien triste que ce amour qui n'est pas payé de retour. Le rêve s'est transformé en cauchemar en somme.

la fin d'un amour est toujours triste et ton poème est pareil à ce sentiment douloureux
merci LUTH pour la lecture
Amitiés

Un amour à sens unique dans ce poème triste, bien écrit et agréable à lire.