Rêverie dominicale

Dans le frais du matin, une ombre fanfaronne
Comme un reflet de nuit au hasard de l'instant,
Qui se lève engourdi dans un ciel cahotant,
Et voyage sans fin dans le jour qui frissonne.

Lentement un rayon, au soleil s'abandonne
Offrant à l'horizon un teint réconfortant.
Des larmes de rosée à l'écho repentant
Glissent nonchalamment sur le sol qui bourgeonne.

Les paupières de l'aube, éperdues de silence
S'entrouvrent doucement aux yeux de l'évidence
Inventant un nuage à l'ailleurs incertain.

Un oiseau promeneur égaie de son ramage
Des branches dénudées par un trait de fusain
Rêvant d'imaginer un verdoyant feuillage.

Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

Je reconnais bien là ta chère plume sur l'ATMOSPHERE d'un jardin, d'une odeur, d'un oiseau, d'une fin d hiver......Tu y mets toujours une sacrée émouvance...BISOUS, ma Chattoune...MERCI... peintre

Splendide sonnet sur ce printemps qui nous arrive. J'ai bien aimé la photo que tu as mise, quelle merveilleuse idée d'habiller ainsi de vieille chaussures.

bis

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 70 Localisation : LIMOUX

Superbe sonnet bucolique Fripou : j'aime beaucoup ta plume riche en mots choisis et pleine de douceur
Merci pour le partage de ces jolis mots printaniers

Bisous bis

Des mots de tous les jours, compris par nous tous, mais à la douceur et à la recherche des métaphores pour nous parler d'une ombre qui fanfaronne,d'un reflet de nuit qui apparait un instant, et comme une personne ce reflet ressent ce jour qui a froid et frissonne!!!
Les larmes de rosée, les paupières de l'aube remplies de silence ouvrent les yeux pour inventer un nuage, l'oiseau égaie les branches dénudées voulant colorier le feuillage !!!
Métaphore sur métaphore , un monde qui parle, qui se réveille, qui devient joyeux faisant admirer la beauté de la nature !
Sublime comme toujours !
bis

Invité

Très joli sonnet qui annonce ce printemps que l'on attend tous. Merci pour ces jolis mots.

MOMO13 a écrit:: Je reconnais bien là ta chère plume sur l'ATMOSPHERE d'un jardin, d'une odeur, d'un oiseau, d'une fin d hiver......Tu y mets toujours une sacrée émouvance...BISOUS, ma Chattoune...MERCI...

Juste une petite inspiration matinale. Il suffit de savoir regarder le monde qui nous entoure avec des yeux de poète... Plein de bisounours

à toi aussi.

Messages : 507 Date d'inscription : 06/01/2016 Age : 66 Localisation : NICE

" Un oiseau promeneur égaie de son ramage
Des branches dénudées par un trait de fusain
Rêvant de colorier un verdoyant feuillage.".........J'ai adoré ce tercet qui représente à lui seul la fin des mauvais jours et l'arrivée des couleurs printanières....

***DAN***... bis

Une image qui effleure ton regard, un mot qui s'allume dans ton âme et voilà comment naît un sonnet aussi beau.
Tu es devenue une championne des sonnets.
Celui-ci est magnifique et magique.
Belle journée à toi
Bisous à vous deux
bisounours

Messages : 539 Date d'inscription : 22/08/2012

Bonjour Fripou

un si beau et si fin sonnet filé en tendre ode pastorale annonçant les premiers charmes printaniers

Mille et une bises aux parfums printaniers Luthoriental

Claude3240 a écrit:: Splendide sonnet sur ce printemps qui nous arrive. J'ai bien aimé la photo que tu as mise, quelle merveilleuse idée d'habiller ainsi de vieille chaussures.

Oui j'ai trouvé cette photo amusante aussi et appropriée à mes pensées. Bonne journée. petitbis

Lucienne MARTEL a écrit:: Superbe sonnet bucolique Fripou : j'aime beaucoup ta plume riche en mots choisis et pleine de douceur
Merci pour le partage de ces jolis mots printaniers

Bisous

Juste une sortie matinale au jardin qui m'a inspiré ces quelques vers. Ravie que cela t'ai plu et merci de ta lecture. bisounours

Flamme a écrit:: Des mots de tous les jours, compris par nous tous, mais à la douceur et à la recherche des métaphores pour nous parler d'une ombre qui fanfaronne,d'un reflet de nuit qui apparait un instant, et comme une personne le reflet ressent ce jour qui a froid et frissonne!!!
Les larmes de rosée, les paupières de l'aube remplies de silence ouvrent les yeux pour inventer un nuage, l'oiseau égaie les branches dénudées voulant colorier le feuillage !!!
Métaphore sur métaphore , un monde qui parle, qui se réveille, qui devient joyeux faisant admirer la beauté de la nature !
Sublime comme toujours !

Voila mon fan club préféré chienquirit

Tu sais lire les mots murmurés et voir le fil de mes pensées. grosbiz

julien06 a écrit:: Très joli sonnet qui annonce ce printemps que l'on attend tous. Merci pour ces jolis mots.

On ne sait s'il arrive mais rien n'empêche de l'imaginer . Merci de ton passage. petitbis

La Craie d'Ardoise a écrit:: " Un oiseau promeneur égaie de son ramage
Des branches dénudées par un trait de fusain
Rêvant de colorier un verdoyant feuillage.".........J'ai adoré ce tercet qui représente à lui seul la fin des mauvais jours et l'arrivée des couleurs printanières....

***DAN***...

Quelques crayons de couleur et l'hiver s'égare au milieu de la palette qui réinvente les saisons. Bonne journée. petitbis

AnnieB a écrit:: Une image qui effleure ton regard, un mot qui s'allume dans ton âme et voilà comment naît un sonnet aussi beau.
Tu es devenue une championne des sonnets.
Celui-ci est magnifique et magique.
Belle journée à toi
Bisous à vous deux

Championne je ne sais pas mais je commence à maîtriser la technique et les rimes viennent plus naturellement. Et quand ces quelques rimes égaient les yeux des lecteurs amicaux cela me ravit. bisounours

Luthoriental a écrit:: Bonjour Fripou

un si beau et si fin sonnet filé en tendre ode pastorale annonçant les premiers charmes printaniers

Mille et une bises aux parfums printaniers Luthoriental

Je ne sais pourquoi la poésie est souvent séduite par le printemps. Alors laissons la faire. bisounours

fripou a écrit:: Dans le frais du matin, une ombre fanfaronne
Comme un reflet de nuit au hasard de l'instant,
Qui se lève engourdi dans un ciel cahotant,
Et voyage sans fin dans le jour qui frissonne.

Lentement un rayon, au soleil s'abandonne
Offrant à l'horizon un teint réconfortant.
Des larmes de rosée à l'écho repentant
Glissent nonchalamment sur le sol qui bourgeonne.

Les paupières de l'aube, éperdues de silence
S'entrouvrent doucement aux yeux de l'évidence
Inventant un nuage à l'ailleurs incertain.

Un oiseau promeneur égaie de son ramage
Des branches dénudées par un trait de fusain
Rêvant de colorier un verdoyant feuillage.

Bonsoir FRIPOU,

Comment un amoureux gourmand tel que moi de la poésie pastorale pourrait ne pas saluer avec ADMIRATION tout le lyrisme qui transpire de ce sonnet ? !

C'est de la GRANDE ET DISTINGUÉE poésie. Je le dis et je le pense sans aucune once de flatterie : tout simplement parce que c'est MÉRITÉ.

Tu veux que je te dise exactement ce que j'ai ressenti en lisant cette "Reverie dominicale" ? J'avais l'impression de lire un poème de mon Père, tant il y a de simplicité dans tes mots et ÉNORMÉMENT d'intensité dans les images que tu donnes à voir et à savourer.

C'est un tableau de la Nature ! Avec ses "ombres", ses "reflets" et la grandeur des métaphores qui en soulignent tout ce que l'œil voluptueux peut saisir. (Des larmes de rosée" ; "Les paupières de l'aube" ; "Des branches dénudées par un trait de fusain". Que voilà de SUPERBES représentations !

Peut-être une seule toute petite remarque, mais qui se situe au niveau de la prosodie seulement, dans le dernier vers : le mot "colorier" se prononce en diérèse : co/lo/ri/er/ (4 syllabes).

Mais que suis-je aller dire ! c'est tellement minime par rapport à cette talentueuse écriture qui t'a fait rentrer dans la cour restreinte des sonnettistes de talent.

AFFECTUEUX DE NOUS TROIS.

Voila un compliment qui me touche et m'émeut. Me comparer à ton père et à ses vers ciselés à la perfection est un hommage immense. Ta remarque concernant le dernier vers est on ne peut plus justifiée. je vais de ce pas corriger cette petite bévue. Mille mercis pour ton compliment et gros bisounours

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