Virgile aurait aimé...

VIRGILE AURAIT AIMÉ...

Quand, dès le point du jour, doucement embrassés
Par les frémissements d'Éole en la ramée,
Mille lis et œillets, au printemps fiancés :
Tout se fait litanie à l'aurore entamée.

Virgile aurait aimé en ces layons épars,
Au soleil safrané louer la providence ;
Courtiser le bonheur et flatter ses regards
À l'aura de la sylve et de son pur silence.

Rien de plus beau et doux, aux peintures sans fards,
Près de l'eau qui murmure à l'amène étiage,
Quand sous l'ombrage frais des imposants fayards*,
La nature se meut, égayant son feuillage.

Rustique liberté nourrie d'un lit d'amour,
Sous le calme instauré quand la nuit se dérobe,
Que les larmes du jour dévoilent leur entour,
Et font chanter l'oiseau dès les lueurs de l'aube.

* Fayard = hêtre.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Il n'y a surement pas que Virgile qui aurait aimé ce paysage apaisant et enchanteur. petitbis

Belle nature qui s'éveille quel enchantement de mots pour décrire ce bonheur.

app

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claud3

fripou a écrit:: Il n'y a surement pas que Virgile qui aurait aimé ce paysage apaisant et enchanteur.

Bonjour FRIPOU,

Je te sais gré de tes mots de gentillesse et d'appréciation. Il est toujours très agréable de lire des commentaires positifs et de savoir qu'un poème a suscité l'intérêt de la part de ses pairs.

Mille excuses si depuis le début de la semaine je suis moins présent. MARIE-LOUISE, FABRICE et MOI avons attrapé une sorte de gastro qui nous a mis complètement à plat. J'ai fait en sorte de venir quand même sur le Forum, mais sans pouvoir tenir le même rythme que lorsque je suis en pleine forme. Et, si ça va mieux, aujourd'hui, par contre le contrecoup se traduit par un énorme coup de pompe. Nous nous trainons, tous les trois, sans avoir envie de faire quoi que ce soit, si ce n'est que d'aller d'un fauteuil à l'autre. Très peu d'appétit et grosse fatigue. Mais je pense que d'ici lundi la forme devrait revenir.

Juste demain, en plus, nous sommes invités à passer la journée chez nos Amis à Sannes, dans le Vaucluse, au pied du Lubéron. Nous ne pouvons pas faire autrement car ils ont préparé le repas, mais il faut dire que ce ne sont pas les meilleures conditions pour se déplacer... Qui plus est, la météo annonce de la pluie pour toute la journée. Mais comme j'ai l'habitude de dire : "CARPE DIEM". Et on fera avec.

DE GROS DE NOUS 3, Chère FRIPOU.

Excellente journée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 507 Date d'inscription : 06/01/2016 Age : 65 Localisation : NICE

Sans avoir des "oeillets" dans les yeux, c'est un petit "des lys"....

***DAN***... Virgile aurait aimé... 9k=

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Superbe nature que tu sais faire vibrer et qui nous enchante à la lecture : on s'y croirait André et Virgile ne sera pas le seul à aimer tes paysages bucoliques exprimés avec toute ta passion et des mots fort bien choisis et très recherchés
Merci pour ton agréable écriture
Belle soirée et remets-toi bien
Bisous bis

Lucienne MARTEL a écrit:: Superbe nature que tu sais faire vibrer et qui nous enchante à la lecture : on s'y croirait André et Virgile ne sera pas le seul à aimer tes paysages bucoliques exprimés avec toute ta passion et des mots fort bien choisis et très recherchés
Merci pour ton agréable écriture
Belle soirée et remets-toi bien
Bisous

Bonsoir Chère LUCIENNE,

Aimer la nature c'est aimer la vie, tout simplement, je pense. Dans un aphorisme très actuel, HÉRACLITE écrivait : " La nature aime les contraires ; c’est avec elle qu’elle produit l’harmonie". Pour la plupart d'entre nous, contemporains, dont les jours s’écoulent dans l’univers artificiel des villes, il est souvent difficile de percevoir, au-delà du béton, du verre, de l’acier, des voitures et de la luminosité électrique, que la nature, en dépit de son absence visible, continue de nous englober et de dessiner les lignes de force de notre existence. La Nature est divine, et celui qui l'aime et sait la regarder, la voit avec révérence.

JE TE REMERCIE INFINIMENT pour tes mots de gentillesse et d'estime que je reçois avec un grand plaisir et avec toujours avec autant d'humilité.

Je te prie de bien vouloir m'excuser si ces 5 derniers jours je n'ai pas commenté tes propres œuvres (ainsi que celles de mes Ami(e)s du forum, mais depuis le début de la semaine, ce n'est pas la pleine forme. Mon épouse, notre fils et moi-même nous nous traînons, suite à une sorte de gastro qui nous a mis complètement à plat. J'ai fait le maximum pour venir quand même sur le forum poster quelques articles et poèmes, mais je n'ai pas du tout l'énergie nécessaire pour passer le temps voulu à commenter. Bien que ça aille nettement mieux, c'est à présent un fort coup de fatigue consécutif à cela que je ressens. Encore le week-end pour bien nous remettre, et, de mon côté, je serai à même de reprendre mes activités normales après cette baisse de régime bien involontaire.

Je profite, néanmoins, pour te dire que j'ai eu l'occasion de lire (pas encore tout) tes écrits en prose sur "L'INSPECTEUR REPREND DU SERVICE". Quelle BELLE et SIGNIFICATIVE PLUME tu possèdes, également, dans l'art de la Nouvelle, ma Chère LUCIENNE. Tu as de réels TALENTS de conteuse. Il faudra que je surveille davantage ce Salon. Ces histoires sont non seulement très bien imaginées, mais le climat et le suspense que tu y distilles sont EXCELLENTS.

Je m'accordes encore le week-end pour me rétablir totalement, et je viendrai déposer mes positives impressions sur cette œuvre d'excellente facture.

MES PLUS CHALEUREUX et un BIEN AGRÉABLE WEEK-END À TOI.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Claude3240 a écrit:: Belle nature qui s'éveille quel enchantement de mots pour décrire ce bonheur.

Bonsoir CLAUDE,

Que dire devant la spontanéité et cette délicate attention que tu me témoignes, une nouvelle fois, avec ces mots de gentillesse et d'Amitié, concernant mon énième poème sur la Nature et toute l'inspiration qu'elle me procure. Je t'en suis VIVEMENT RECONNAISSANT.

Cette semaine, tour à tour, mon épouse, notre fils et moi-même avons connu une baisse de régime car nous avons dû attraper une sorte de gastro qui nous a mis complètement à plat. D'où mon activité nettement moins importante sur le forum, qu'il s'agisse de mes poèmes ou de mes commentaires que, suite à un état de lassitude bien désagréable, je n'ai pu venir déposer avec assiduité comme je le fais habituellement.

Je m'accorde encore le week-end pour retrouver la forme parfaite, et c'est avec grand plaisir que la semaine prochaine, dans une motivation retrouvée, je viendrai, à mon tour, laisser mes exégèses sur les œuvres de tous mes Ami(e)s du forum.

Je te souhaite de passer UN EXCELLENT WEEK-END.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Lagantoise a écrit:: Sans avoir des "oeillets" dans les yeux, c'est un petit "des lys"....

***DAN***...

Bonsoir DAN,

Je te sais gré, une nouvelle fois, de ta gentillesse ainsi que pour cet apprécié commentaire d'estime que tu viens de m'adresser. J'ai adoré le jeu de mots, en espérant mériter ces impressions bien favorables à mon endroit.

Cette semaine n'a pas été la super forme car j'ai été "patraque" suite, je pense, à une sorte de gastro, à laquelle ni mon épouse ni notre fils n'ont échappé, eux également. Difficile, dans des conditions de fatigue et où l'on aspire à rien d'autre que de se reposer que de faire le forcing pour venir quand même un peu sur le forum, et surtout sans la forme ni inspiration.

Je pense que le week-end, fort bienvenu, va ma permettre de récupérer entièrement pour être d'attaque dès lundi prochain et pour pouvoir, à mon tour, venir commenter tous mes Ami(e)s, ce que j'ai négligé cette semaine, et bien indépendamment de ma volonté.

Passe un excellent week-end.

TOUTE MA CHALEUREUSE AMITIÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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