Sonnet à mon ami l'humour (Pastiche sur F. Arvers)

PASTICHE SUR LE SONNET

« SONNET À MON AMI R... »
DE FELIX ARVERS

SONNET A MON AMI L’HUMOUR

J'avais toujours rêvé que dans mon personnage
Comme un fait où l'esprit y étant convoité,
Vint s'offrir chaque instant dans le pur badinage,
Un nouveau trait d'humour joliment mijoté.

Une muse excessive, en la force de l'âge,
Et deux petits lutins baignant dans la gaieté,
Formèrent avec moi burlesque aréopage :
Quatre joyeux lurons : une seule entité.

J'abandonnais souvent la strophe caressante,
Je désirais écrire à l'envie provocante,
Révélant, bien railleur, des vers qui seraient lus.

Mon mentor m'a donné du plaisir à revendre ;
L'entrain, par le narquois, ne manque à me détendre,
Et le charme vient là, que j'espérais le plus...

ANDRÉ
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Félix ARVERS (1806-1850)

SONNET A MON AMI R…

J'avais toujours rêvé le bonheur en ménage,
Comme un port où le cœur, trop longtemps agité,
Vient trouver, à la fin d'un long pèlerinage,
Un dernier jour de calme et de sérénité.

Une femme modeste, à peu près de mon âge
Et deux petits enfants jouant à son côté ;
Un cercle peu nombreux d'amis du voisinage,
Et de joyeux propos dans les beaux soirs d'été.

J'abandonnais l'amour à la jeunesse ardente
Je voulais une amie, une âme confidente,
Où cacher mes chagrins, qu'elle seule aurait lus ;

Le ciel m'a donné plus que je n'osais prétendre ;
L'amitié, par le temps, a pris un nom plus tendre,
Et l'amour arriva qu'on ne l'attendait plus.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Le poème de Félix Arvers t'a donné une bonne idée pour nous parler de ton humour, de tes calembours qui sont le reflet de ton personnage. C'est bien de pouvoir prendre et voir les moments drôles de la vie, de pouvoir s'en moquer gentiment...cela apaise les difficultés car cela permet d'en trouver plus calmement les solutions !
Non que l'on s'en moque, mais on relativise les problèmes et la patience en devient une amie pour les résoudre sans trop de d'énervement !
"L'entrain, par le narquois, ne manque à me détendre" voila la solution !!! sourir

Tes pensées sont écrites en de jolis vers ..et cela nous permet de mieux te connaitre ! clin2

Je trouve fort joli, le poème d'Arvers, on pourrait le mettre dans les poètes disparus !
Bonne journée André, restez au frais !
calinchat

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Sonnet à mon ami l'humour (Pastiche sur F. Arvers) 110108034927815720

Flamme a écrit:: Le poème de Félix Arvers t'a donné une bonne idée pour nous parler de ton humour, de tes calembours qui sont le reflet de ton personnage. C'est bien de pouvoir prendre et voir les moments drôles de la vie, de pouvoir s'en moquer gentiment...cela apaise les difficultés car cela permet d'en trouver plus calmement les solutions !
Non que l'on s'en moque, mais on relativise les problèmes et la patience en devient une amie pour les résoudre sans trop de d'énervement !
"L'entrain, par le narquois, ne manque à me détendre" voila la solution !!!
Tes pensées sont écrites en de jolis vers ..et cela nous permet de mieux te connaitre !

Je trouve fort joli, le poème d'Arvers, on pourrait le mettre dans les poètes disparus !
Bonne journée André, restez au frais !

Bonsoir FLAMME,

Il y a des auteurs dont le style et les poèmes se prêtent admirablement au pastiche ou à la parodie. On peut dire que Félix ARVERS, Pierre de MARBEUF et Gérard de NERVAL remportent la palme, tant certaines de leurs œuvres ont servi de cible à des poètes tout aussi illustres, de leur époque. Le "pastiche" pour être réussi, doit être tout en nuance malicieuse ou en raillerie spirituelle. La parodie, elle, est plus "caricaturale". Presque toujours le pastiche prend à contrepied le sujet de l'œuvre originale. Il doit être jubilatoire.

"Se moquer gentiment", comme tu dis, "apaise les difficultés". Ça devient une thérapie lorsqu'on ne se prend pas au sérieux soi-même. Je fais partie de ceux qui se réfèrent à cette citation : “Bienheureux celui qui a appris à rire de lui-même : il n’a pas fini de s’amuser !” Comme tu as pu le constater, chez moi, je ne m'en prive pas.

Je te remercie, FLAMME, pour cette bienveillante analyse. C'est toujours ainsi qu'on tire avantage des réflexions de ses lecteurs et qu'on apprend à mieux se connaitre soi-même.

BEAUCOUP et de CHALEUREUX DE NOUS 3.

Quelle chaleur !!! J'ai un peu réduit le temps que je passe devant l'ordinateur car dès 10 heures, et jusqu'à 20 heures, dans mon bureau, c'est l'étuve. Je reste plus souvent dans le séjour.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Rien de tel qu'une muse et quelques lutins pour donner le sourire à la rime. Cela vient un pastiche dont tu nous fais présent.
petitbis