Dans les matins grisants (Le Garlaban)

DANS LES MATINS GRISANTS

(Le Garlaban)

SONNET SANS « O » et SANS « U »

J’ai gravi ce sentier, marchant émerveillé,
Regards pétris de charme et de tendre allégresse,
Dans les matins grisants, matins chargés d’ivresse,
Parmi le thym épais, si bien éparpillé.

Le silence en répand ce vert estampillé
Des grands pins s’élevant dans l’infinie sagesse,
Amènes, dédiant l’essence enchanteresse,
Ayant le Garlaban de prestige habillé.

Peintre paysagiste empressé d’agrément,
Je vis d’identité, et j’ai le sentiment
De saisie impalpable en cet instant de grâce.

Le printemps est paisible, et à jamais galant ;
Ma Lyre interprétant ce charme étincelant,
Inspiré, cristallin, s’égaillant dans l’espace.

ANDRÉ

On oublie rapidement la contrainte des voyelles absentes pour s'intéresser à cette montagne, à la nature environnante, aux odeurs, aux sons. Tout semble paisible et sauvage. Un vrai bonheur de promenade.
Douce soirée à vous trois. bisounours

Comme le dit si bien Fripou, on ne ressent pas la contrainte de l'absence des deux voyelles, tant ce sonnet chante avec douceur la beauté de ces paysages.

Cependant, je sais bien que ce n'est pas évident du tout de sélectionner le vocabulaire issu d'un ressenti, après un tri difficile.

Encore une belle performance que je salue bien bas.

merc6

cher André.

beau

Il est certain que pour faire un si joli poème en supprimant 2 voyelles, il faut beaucoup de vocabulaire !!!
C'est une réussite quand on n'en ressent aucun manque et que tout coule sans accroc... Que de beaux vers qui enchantent !
Cette promenade avec l'odeur du thym est comme tu le dis, un instant de grâce ! pouce

Bravo, mots simples qui rendent encore plus doux ce paysage !
bisbis

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 67 Localisation : Oise

Vous êtes un poète généreux car vous partagez avec bonheur vos instants de solitude ou presque... des moments particuliers ou le "seul au monde" ne dérange pas car le paysage qui s'offre à nous, les parfums, les couleurs, les silences et les bruits nous comblent totalement, je suis sous le charme.

app

fripou a écrit:: On oublie rapidement la contrainte des voyelles absentes pour s'intéresser à cette montagne, à la nature environnante, aux odeurs, aux sons. Tout semble paisible et sauvage. Un vrai bonheur de promenade.
Douce soirée à vous trois.

Bonsoir FRIPOU

Mon petit truc, chaque fois que j'écris un poème "lipogramme", et afin de ne pas passer de longs moments sur chaque vers pour trouver les mots sans les voyelles ne devant pas figurer dans l'écriture, c'est de composer un poème normal. Cela me dispense de la contrainte et de la difficulté pour conserver un sens complet au sujet.

Ce n'est qu'une fois le poème terminé que je note les mots qui vont devoir être remplacés par d'autres ne comportant pas les voyelles qui doivent être éliminées.

C'est nettement plus facile et moins fastidieux à imaginer.

Je suis heureux de savoir que la "contrainte" passe pratiquement inaperçue et que tes impressions favorables concernent la linéarité de cette poésie champêtre.

pour cette très agréable appréciation.

Passe une très agréable soirée, FRIPOU.

MES TRES CHALEUREUX

CLARI a écrit:: Comme le dit si bien Fripou, on ne ressent pas la contrainte de l'absence des deux voyelles, tant ce sonnet chante avec douceur la beauté de ces paysages.

Cependant, je sais bien que ce n'est pas évident du tout de sélectionner le vocabulaire issu d'un ressenti, après un tri difficile.

Encore une belle performance que je salue bien bas.

cher André.

Bonsoir Chère CLARI,

J'ai indiqué, ci-dessus, à FRIPOU, comment je procédais pour mener à bien ces petits exercices, sans me préoccuper, au départ, de la contrainte du lipogramme. Il est possible aussi, par exemple, de se livrer à cet exercice en prenant l'un de nos poèmes déjà écrit pour le "retravailler" en tenant compte des voyelles qui devront être supprimées, et en remplaçant ainsi les mots par d'autres, similaires.

C'est beaucoup plus facile que d'avoir à tenir compte de ces "restrictions" au fur et à mesure de la composition du poème.

Je te sais gré pour ces chaleureuses impressions qui me donnent à penser que, pour un non-initié qui lirait cette poésie, il lui serait sans doute impossible de remarquer ce défi de la contrainte.

Je suis très flatté par tes mots de gentillesse et d'Amitié. C'est un bonheur de lire un tel commentaire.

et de GROS du marseillais.

CARPE DIEM. Excellente soirée.

Flamme a écrit:: Il est certain que pour faire un si joli poème en supprimant 2 voyelles, il faut beaucoup de vocabulaire !!!
C'est une réussite quand on n'en ressent aucun manque et que tout coule sans accroc... Que de beaux vers qui enchantent !
Cette promenade avec l'odeur du thym est comme tu le dis, un instant de grâce !
Bravo, mots simples qui rendent encore plus doux ce paysage !

Bonsoir FLAMME,

Comme je l'ai exprimé ci-dessus pour FRIPOU et pour CLARI, lorsque je me livre à l'exercice du "lipogramme", j'occulte TOTALEMENT sa pratique, SAUF POUR LES DERNIERS MOTS de chaque vers qui forment la rime, afin de ne pas avoir à les reprendre par la suite. Je compose donc un poème tout à fait classique, et ce n'est que par la suite, une fois celui-ci terminé, que je remplace les mots ne devant pas contenir les voyelles ciblées par d'autres. J'ai ainsi l'atmosphère du poème dont les vers s'enchainement harmonieusement. Il faut que tout reste "musical" et que les vers s'enchainent en conservant le sens fluide jusqu'au point final.

C'est du moins ce que je me suis efforcé de faire, et je suis très heureux de savoir qu'à la lecture tout semble normal et "coulé", comme tu le dis. En procédant de cette manière, il est possible de prendre un de nos anciens poèmes pour le modifier quelque peu.

BEAUCOUP, FLAMME, pour tes mots de gentillesse et d'agrément. Je t'en suis TRÈS RECONNAISSANT.

Passe une douce soirée. DE GROS

CARPE DIEM

pourquoipas a écrit:: Vous êtes un poète généreux car vous partagez avec bonheur vos instants de solitude ou presque... des moments particuliers ou le "seul au monde" ne dérange pas car le paysage qui s'offre à nous, les parfums, les couleurs, les silences et les bruits nous comblent totalement, je suis sous le charme.

Bonsoir ISABELLE,

Je suis d'abord, comme nous le sommes TOUS, un poète qui écrit avec son cœur, avec ses sentiments, avec l'acuité des regards que je porte sur les moindres détails des paysages pour exacerber ma sensibilité de plume. La "technique" (en poésie classique), est bien entendu importante pour donner de la musicalité aux vers, marquant ainsi la "respiration" de la poésie. Mais comme toute "technique", elle doit rester en retrait et ne jamais prendre le dessus sur la fluidité et "l'ambiance" du sujet. L'art consiste à cacher l'art, comme disent les puristes.

Voilà des impressions très honorifiques que je goûte avec GRAND PLAISIR en même temps qu'avec humilité, ISABELLE. De tels mots constituent la plus belle récompense pour un poète, et je t'en REMERCIE CHALEUREUSEMENT.

Douce soirée à toi et de GROS de Marseille sous un beau soleil printanier.

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