Vive la bouteille ! (humour)

VIVE LA BOUTEILLE

Quand à portée de main une bonne bouteille
Offre un excellent vin, produit millésimé,
Ne laissez point souffrir, je vous le déconseille,
Ce nectar au flacon si longtemps inhumé.

Très amoureusement, avec grande tendresse,
Versez son contenu, au parfum délicat,
Dans le verre orphelin, et goûtez la richesse
Du breuvage béni de ce bon vieux muscat.

Le plaisir du palais sera la référence
De la saveur des sens au liquide ingéré ;
Mais ne buvez pas plus que veut la tolérance,
Ce bénéfique alcool doit être savouré.

Si vous l’associez d’un met qui s’accommode,
Bacchus en bénira votre décision,
Et vous accordera du haut de son Synode
Une pinte de plus pour cette occasion.

ANDRÉ

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 67 Localisation : Oise

Avec de si jolis vers on pourrait rendre alcoolique un chameau heureusement qu'ils ne savent pas lire.
Je devine un épicurien, c'est vrai que le bon vin est BON et nous sommes bien placés pour le savoir, mais sachons le déguster avec modération mais moi je reprendrai sans compter bien volontiers d'autres vers avec vous! à la votre!

calinchat

Le flacon inspire décidément ta plume ami André. Après Bacchus, voila le muscat prêt à envenimer le palais des lecteurs de passage, à se marier aux mets des mots...
Belle soirée. bisounours

Messages : 1155 Date d'inscription : 08/02/2015

Par Bacchus, le bon vin est de France, toujours,
On le sent, le déguste, c'est LUI qui crée l'amour...

Jolis vers...pour des verres...Bise.

Ton poème cher André m'a donné envie de te présenter la meilleure façon de le déguster.

Voici comment déguster, amuser, ravir votre palais des saveurs

Choisissez un bon vin naturel, rouge, blanc...

Le verre évidemment doit être bien choisi, adapté au produit en respectant les températures adéquates afin de laisser s’exprimer tous les précurseurs aromatiques du vin. Pour faire cette expérience, il faut très peu de vin et pas plus de chocolat : voilà l’apéritif économique, d’une quintessence surprenante qui met de bonne humeur.

Remuer délicatement en penchant le verre dans un rayon de soleil, et bien sentir le vin au départ, en humant profondément, les yeux presque fermés. L’expression aromatique ravit déjà vos papilles qui attendent, tandis que vos lobes olfactifs envoient leurs messages à la mémoire de votre hippocampe qu’on imagine contorsionné de plaisir. Les meilleures sensations en bouche vont suivre.

Au moment de la mise en bouche, groumez le vin, c’est-à-dire faites pénétrer un filet d’air dans la bouche. La petite gorgée de vin est enfin là, dans votre palais si bien préparé. Mâchez doucement, la salive va accroître votre bonheur gustatif, la muqueuse des joues vous dit sa “joue-hissance”. Vous amplifiez les arômes des fruits.

Les initiés développent rapidement les précurseurs de la sérotonine car leurs neurotransmetteurs fonctionnent correctement. Les neurones s’entretiennent ; c’est comme s’entraîner pour le sport. L’effet plaisir chauffe au niveau des tempes.

L’alcoolique, lui, ne peut pas capter la sérotonine, il boit trop vite et ses neurocapteurs fonctionnent mal. Il ne ressent ni satiété, ni plaisir de dégustation. Il est trompé de A à Z, le mauvais vin lui suffit.

C’est aux jeunes qu’il faut apprendre à déguster pour leur santé et à rejeter les habitudes funestes des soirées arrosées qui finissent souvent mal et conduisent à l’escalade des drogues.

Pour le chocolat, c’est très simple. Prendre un demi carré de chocolat Omégachoco [1] entre 22 et 24°C. C’est la température idéale pour développer tous les arômes naturels du chocolat. Bien le sentir, l’humer lui aussi, puis le mettre en bouche et le garder une bonne minute entre la joue et la gencive pour mieux saliver et préparer le grand mariage du vin et du chocolat. Vous l’amenez ensuite entre les dents antérieures afin de le mettre en pâte délicatement et vous prenez une petite gorgée de vin. Vous mélangez et pétrissez dans votre palais avec le chocolat. Les sensations sont inimitables, faisant sortir tous les arômes fruités. En même temps vous développez deux effets de chauffe sur les tempes de chaque coté. Vous avez capté la sérotonine rapide du vin et la plus lente du chocolat.

Votre palais est alors à son apogée, il est boosté par le chocolat qui permet de reconnaître le bon vin, de refuser le mauvais, même si l’on n’est pas initié.

L’Omégachoco amplifie et déstructure les arômes mieux qu’un biochimiste. Vous découvrez que votre palais est un véritable laboratoire. Il vous reste encore à approfondir toutes les nuances des goûts. Plaisirs surajoutés !

La dernière petite gorgée de vin est là. En passant bien le vin en bouche de haut en bas et sur les côtés afin de mieux apprécier les arômes naturels, puisque votre palais est au top de sa forme et de sa perception, vous ne pouvez plus le tromper !

Cette explosion en bouche est du jamais vu et les sensations resteront très longtemps. Douce mémoire plus forte que celle de la madeleine de Proust.

La satiété est conquise, l’envie d’en prendre et reprendre disparaît… c’est l’apothéose !

Vous avez stimulé vos papilles qui se renouvellent tous les 10 jours et votre odorat tous les 3 mois. Quel bonheur pour votre cerveau, pour votre moral ! Si vous n’abusez pas, expliquez-le à vos enfants. À 15 ans ils sont capables de comprendre, d’appliquer et d’expliquer à leurs amis sans tomber dans les excès.

Point besoin de coca, soda, redbull… et autres boissons publicitaires qui les anesthésient, les trompent et les abîment.

Vous comprenez pourquoi vous pouvez renouveler l’expérience au moins 4 fois par an. C’est le chemin de la santé.

Bonne dégustation

Professeur Henri Joyeux verrevin

pourquoipas a écrit:: Avec de si jolis vers on pourrait rendre alcoolique un chameau heureusement qu'ils ne savent pas lire.
Je devine un épicurien, c'est vrai que le bon vin est BON et nous sommes bien placés pour le savoir, mais sachons le déguster avec modération mais moi je reprendrai sans compter bien volontiers d'autres vers avec vous! à la votre!

Et moi, ISABELLE, avec un pareil poème, je risque de me créer une réputation de dipsomane.

Certes, un bon vin de terroir pendant un repas agréable en famille ou entre amis doit être apprécié. Et tu as bien raison d'ajouter, bu avec modération. En fait, c'est pour les besoins du poème et pour lui conférer ce caractère humoristique, que j'ai un peu exagéré la "dose" car, je ne suis qu'un buveur occasionnel de vin. Qui l'aurait cru en lisant ces vers ? Le privilège du Poète est de pouvoir être à l'aise aussi bien dans la description du concret que dans l'extrapolation lui permettant d'imaginer à sa guise.

En tout cas, ton commentaire est très appréciable à lire, et je te remercie infiniment pour tes mots de gentillesse et de considération qui ont retenu toute mon attention.

Avec ma plus CHALEUREUSE AMITIÉ, je te souhaite de passer une très agréable fin de soirée.

du marseillais.

fripou a écrit:: Le flacon inspire décidément ta plume ami André. Après Bacchus, voila le muscat prêt à envenimer le palais des lecteurs de passage, à se marier aux mets des mots...
Belle soirée.

Je serais tenté de répondre comme MUSSET : "Qu'importe le flacon, pourvu qu'on ait l'ivresse", FRIPOU. En fait, je me rends compte qu'il faut que je rétablisse vite la situation car on doit penser que le marseillais à un penchant pour le verre.

Pour être sincère, disons que ce sont plus les vers que le verre qui m'attirent. Mais comme j'adore le style Alphonse ALLAIS ou encore Raoul PONCHON, je me trouve dans l'obligation de travestir la réalité pour, dans mes extrapolations poétiques, donner du "degré" à mes élucubrations. Il y en aura d'autres dans le même genre puisque le vin et la gastronomie ont toujours eu une place de choix dans la poésie "gourmande", et que je pense avoir assez d'imagination dans ce domaine pour laisser libre cours à ma fantaisie.

"Les mets des mots", dis-tu : c'est aussi l'aimer des mots.

UN GRAND MERCI pour ta lecture ainsi que pour cette très appréciée impression.

Je te souhaite une excellente fin de soirée.

DE GROS de nous 3.

Flamme a écrit:: Ton poème cher André m'a donné envie de te présenter la meilleure façon de le déguster.

Voici comment déguster, amuser, ravir votre palais des saveurs

Choisissez un bon vin naturel, rouge, blanc...

Le verre évidemment doit être bien choisi, adapté au produit en respectant les températures adéquates afin de laisser s’exprimer tous les précurseurs aromatiques du vin. Pour faire cette expérience, il faut très peu de vin et pas plus de chocolat : voilà l’apéritif économique, d’une quintessence surprenante qui met de bonne humeur.

Remuer délicatement en penchant le verre dans un rayon de soleil, et bien sentir le vin au départ, en humant profondément, les yeux presque fermés. L’expression aromatique ravit déjà vos papilles qui attendent, tandis que vos lobes olfactifs envoient leurs messages à la mémoire de votre hippocampe qu’on imagine contorsionné de plaisir. Les meilleures sensations en bouche vont suivre.

Au moment de la mise en bouche, groumez le vin, c’est-à-dire faites pénétrer un filet d’air dans la bouche. La petite gorgée de vin est enfin là, dans votre palais si bien préparé. Mâchez doucement, la salive va accroître votre bonheur gustatif, la muqueuse des joues vous dit sa “joue-hissance”. Vous amplifiez les arômes des fruits.

Les initiés développent rapidement les précurseurs de la sérotonine car leurs neurotransmetteurs fonctionnent correctement. Les neurones s’entretiennent ; c’est comme s’entraîner pour le sport. L’effet plaisir chauffe au niveau des tempes.

L’alcoolique, lui, ne peut pas capter la sérotonine, il boit trop vite et ses neurocapteurs fonctionnent mal. Il ne ressent ni satiété, ni plaisir de dégustation. Il est trompé de A à Z, le mauvais vin lui suffit.

C’est aux jeunes qu’il faut apprendre à déguster pour leur santé et à rejeter les habitudes funestes des soirées arrosées qui finissent souvent mal et conduisent à l’escalade des drogues.

Pour le chocolat, c’est très simple. Prendre un demi carré de chocolat Omégachoco [1] entre 22 et 24°C. C’est la température idéale pour développer tous les arômes naturels du chocolat. Bien le sentir, l’humer lui aussi, puis le mettre en bouche et le garder une bonne minute entre la joue et la gencive pour mieux saliver et préparer le grand mariage du vin et du chocolat. Vous l’amenez ensuite entre les dents antérieures afin de le mettre en pâte délicatement et vous prenez une petite gorgée de vin. Vous mélangez et pétrissez dans votre palais avec le chocolat. Les sensations sont inimitables, faisant sortir tous les arômes fruités. En même temps vous développez deux effets de chauffe sur les tempes de chaque coté. Vous avez capté la sérotonine rapide du vin et la plus lente du chocolat.

Votre palais est alors à son apogée, il est boosté par le chocolat qui permet de reconnaître le bon vin, de refuser le mauvais, même si l’on n’est pas initié.

L’Omégachoco amplifie et déstructure les arômes mieux qu’un biochimiste. Vous découvrez que votre palais est un véritable laboratoire. Il vous reste encore à approfondir toutes les nuances des goûts. Plaisirs surajoutés !

La dernière petite gorgée de vin est là. En passant bien le vin en bouche de haut en bas et sur les côtés afin de mieux apprécier les arômes naturels, puisque votre palais est au top de sa forme et de sa perception, vous ne pouvez plus le tromper !

Cette explosion en bouche est du jamais vu et les sensations resteront très longtemps. Douce mémoire plus forte que celle de la madeleine de Proust.

La satiété est conquise, l’envie d’en prendre et reprendre disparaît… c’est l’apothéose !

Vous avez stimulé vos papilles qui se renouvellent tous les 10 jours et votre odorat tous les 3 mois. Quel bonheur pour votre cerveau, pour votre moral ! Si vous n’abusez pas, expliquez-le à vos enfants. À 15 ans ils sont capables de comprendre, d’appliquer et d’expliquer à leurs amis sans tomber dans les excès.

Point besoin de coca, soda, redbull… et autres boissons publicitaires qui les anesthésient, les trompent et les abîment.

Vous comprenez pourquoi vous pouvez renouveler l’expérience au moins 4 fois par an. C’est le chemin de la santé.

Bonne dégustation

Professeur Henri Joyeux

Je vois que j'ai affaire à une fine connaisseuse en ta personne, Chère FLAMME. Je comprends maintenant pourquoi PLATON affirmait : "Le vin est le lait des vieillards." J'ajouterai qu'il est peut-être préférable de commencer plus jeune pour bien s'y habituer.

Même si je ne suis pas un adepte de la dive bouteille, je pense qu'il est agréable de se sentir jeune comme un Beaujolais, et de vieillir comme un estimé Bourgogne. Qu'en penses-tu ?

C'est une superbe leçon d'éducation de sommellerie que tu nous offres là. De quoi avoir envie de dire : Quand mon verre est plein je le vide, quand il est vide, je le plains, Chère FLAMME. Comme disait PAGNOL : " Quand le vin est tiré, il faut le boire, surtout s'il est bon". Autrement dit, et pour respecter cette marge de modération et de dégustation que tu évoques si bien dans cette exégèse dont JE ME SUIS RÉGALÉ, gardons l'eau pour la peau et le vin pour la vitalité.

MILLE REMERCIEMENTS, Chère FLAMME.

Douce fin de soirée et de GROS de toute la famille.

MOMO DE MASSILIA a écrit:: Par Bacchus, le bon vin est de France, toujours,
On le sent, le déguste, c'est LUI qui crée l'amour...

Jolis vers...pour des verres...Bise.

Bonsoir Cher MOMO,

Tu as très bien été inspiré de nous offrir ce "Chant du Glaive" qui constitue un superbe écho et parachève joliment dans la bonne humeur mon poème bachique.

Par Bacchus, comme tu dis, l'ivresse de la jeunesse est plus forte que l'ivresse du vin. Voilà pour quoi nos cœurs, même septuagénaire, savent rester adolescents, MOMO. Moi, je ne retomberai jamais dans l'enfance, j'y suis toujours resté !

Un GRAND MERCI pour ta lecture ainsi que pour cette vidéo !

Allez ! je lève le verbe à ta santé !

Très bonne fin de soirée.

Que diriez-vous d'un rosé de Bandol ou de Cassis bien frais, dégusté sous une tonnelle, face au bleu de la mer qui miroite le soleil?
Avec modération mais surtout avec André et Momo, quelques doux moments à savourer entre amis.
Et que Bacchus soit loué.
Belle journée
Bisous de la voisine.

verrevin

AnnieB a écrit:: Que diriez-vous d'un rosé de Bandol ou de Cassis bien frais, dégusté sous une tonnelle, face au bleu de la mer qui miroite le soleil?
Avec modération mais surtout avec André et Momo, quelques doux moments à savourer entre amis.
Et que Bacchus soit loué.
Belle journée
Bisous de la voisine.

Mon petit doigt me dit que sans doute bientôt et autour d'une table conviviale de restaurant (sous la tonnelle si le ciel est clément), nous aurons l'occasion de déguster, avec quelques Ami(e)s du forum, ce bon Bandol ou Cassis en y ajoutant le plaisir de la rencontre autre que virtuelle, cette fois-ci.

Bacchus sera loué, en même temps que les Muses de la Poésie et de l'Éloquence pour y partager notre Amitié ainsi que cette disposition de bonne humeur qui ne peut que s'établir entre des personnes qui s'estiment.

UN GRAND MERCI pour ton message très positif, Chère ANNIE.

Le voisin qui t'envoie de CHALEUREUX de quelques encablures.

CARPE DIEM

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