Echos du large

Echos du large

Mon cœur ne danse plus sur le grand gouffre amer
Mon cœur ne vogue plus sur le vent ou la lame,
Et je n'ai plus de ris, mais j'ai du vague à l'âme,
Lorsque le vent du Nord fait hurler mon hiver.

Mon âme ne dort plus au port que fut hier,
Quand je fouettais le temps à grands coups de ma rame,
Sur un bateau fantôme où la sirène brame,
Sur les jetées mordues par les crocs de la mer.

Je suis resté debout comme une vigie morte
A guetter les signaux que le grand vent apporte,
A écouter pleurer les échos languissants.

J'ai entendu le flot lancinant et mystique
Chanter le souvenir de ceux qui sont absents
Comme une mélopée aux accents de cantique...

Nostalgie quand tu nous mènes sur tes chemins aux souvenirs avec ceux qui nous ont accompagnés pendant nos belles années !
Tu es le maître du passé Alain, et tes mots, en un beau poème, nous font repenser à notre jeunesse !
Toujours proches de ceux qui nous ont quittés, et qui nous aident à continuer nos vies.
calinchat

Tes yeux vont mieux cher poète ami ? Prends soin d'eux clin2

Bonjour Cher ALAIN,

"Les échos languissants" sont les représentations et l'inventaire de ces miroirs de la mémoire que le présent nous restitue avec ravissement. Ces réminiscences sont toujours un vaste exercice de nostalgie.

Il faut une plume sensible et émérite pour communiquer et faire ressentir la générosité et le foisonnement de tous ces sentiments objectivés. La vocation de la poésie est de jouer sur cette fibre du sensible pour nous faire "entendre" ce chant "intérieur" et de nous saisir, en y associant des émotions les plus agréables;

Tout cela est merveilleusement condensé et mis en exergue dans ces "Échos du large".

Très bonne journée à toi, Cher ALAIN.

CARPE DIEM

Merci Bernadette, merci André. Très touché.

Oui Alain le large nous appelle en silence et nous nous sentirions seul pour affronter l'ultime navigation si les souvenirs du passé ne nous accompagnaient pas. Les absents qui nous ont devancés ne nous ont pas abandonné puisqu'ils occupent toujours notre mémoire.
Amitiés: Yvon.

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