Au large.

AU LARGE

Le Soleil au zénith se reflète sur l’onde,
Y sature à dessein paillettes argentées,
Qui semblent se mouvoir sur la houle profonde,
En courant les ressacs glissant vers les jetées.

Les graciles voiliers qui dansent sur les lames,
Emportés par le vent, glissent à l’horizon
En un noble ballet, hochant leurs oriflammes
Au gré des alizés et de leur flottaison.

La sublime beauté des îles littorales
Aquarelles surgies d’un cristallin haut-fond,
Forme tout un décor de splendeurs sans égales
Donnant force relief à un calme profond..

Une frange d'écume - instables bandelettes -,
Habille, immaculée, le long contour saillant
Des îlots dispersés, et au large égayant
Cette mer courtisée de rares goélettes.

Tout près du bord de l’eau où expire la houle,
Le clapotis grisant devient un bruit discret,
Son écho familier vers le large refoule
Une vague légère emportée en secret.

Je suis comme l’aède au seuil de l’Unité,
Visage caressé par la lutine brise ;
Fleurissant mes pensées en toute humilité,
Le regard fasciné à l’intangible emprise.

Surgi du firmament un grand vol de mouettes
Surveille l’océan côtoyant les courants,
Disparaît peu à peu comme des silhouettes
Dont l’horizon soustrait leurs voyages errants.

Une barque légère à mes yeux se dérobe,
Glissant sur l'onde pure, et semblant chevaucher
Les flots d'un bleu saphir où viennent se cacher
Quelques oiseaux du large et que l'azur englobe.

Comme une broderie ciselant le satin,
Dont les bords dentelés fardent un pur ouvrage,
Les criques découpées, asservies à l'outrage
Des marées et des vents, s'érodent au destin.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Quel beau paysage tu nous décris André...les bruits discrets des vagues, les clapotis de l'eau, le passage des mouettes ...le magnifique tableau de ces voiliers laissant à leur passage une frange d'écume...les moindres détails sont présents et donnent le vivant à chacun de tes vers !
Une très belle poésie André que l'on aimerait vivre pour admirer chacun de tes mots ! sourir

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Au large. 110108034927815720

Le spectacle des ondes est inépuisable. On pourrait penser ne voir qu'une vaste étendue d'eau et puis... arrivent les mouettes, les barques, le ballet des vagues... Un bonheur océanique en somme.
Belle soirée bisounours

Prendre le large, voguer sur la vague au gré du vent, tout un rêve.
Merci de ce beau voyage imaginaire.
bisounours

de la voisine

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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Flamme a écrit:: Quel beau paysage tu nous décris André...les bruits discrets des vagues, les clapotis de l'eau, le passage des mouettes ...le magnifique tableau de ces voiliers laissant à leur passage une frange d'écume...les moindres détails sont présents et donnent le vivant à chacun de tes vers !
Une très belle poésie André que l'on aimerait vivre pour admirer chacun de tes mots !

Bonsoir FLAMME,

Rien n'est plus propice à la pensée poétique qu'une vue imprenable sur la mer qui isole de tout sauf de l'inspiration. Lorsqu'on regarde son horizon, et dans l'infini de son mouvement, on a l'impression de contempler son âme.

Que de gentillesse, d'Amitié et de considération dans tes commentaires si agréables de partage, FLAMME.

Sous un ciel étoilé, agréablement caressé par un léger mistral, je dépose à mon tour à ton endroit un grand nombre de qui font route vers toi.

UN GRAND MERCI !

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

fripou a écrit:: Le spectacle des ondes est inépuisable. On pourrait penser ne voir qu'une vaste étendue d'eau et puis... arrivent les mouettes, les barques, le ballet des vagues... Un bonheur océanique en somme.
Belle soirée

Bonsoir FRIPOU,

Comme la rime, le bruit feutré de la houle est cet élément de correspondance sonore qui invite à la nostalgie, au rêve et à l'imagination. La mer, par son horizon infini, nous plonge dans l'ampleur de sa "respiration". Elle n'est pas un décor quelconque, mais la présence complémentaire à la terre et à l'illimité. Qu'il est agréable en effet, de goûter à cette sérénité en écoutant sa "parole d'eau" qui devient le tissu du poème dans le déroulement de son flux immuable.

Je te sais gré de tes mots si apaisants, eux aussi, dans le partage d'une vision d'harmonie et de quiétude, FRIPOU.

UN NUAGE DE DE NOUS 3.

Douce soirée et MERCI !

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

AnnieB a écrit:: Prendre le large, voguer sur la vague au gré du vent, tout un rêve.
Merci de ce beau voyage imaginaire.
de la voisine

Bonsoir Chère ANNIE et voisine,

La mer, c'est comme les rimes en poésie. Elle rythme les vagues, le flux et le reflux ; elle est ce mouvement perpétuel, tandis que les vers ont ce même effet de sonorité qui revient en "vagues successives" pour nous bercer de sa musicalité.

MERCI BEAUCOUP pour ces très positives impressions qui me laissent penser que j'ai mis assez de sérénité dans ces mètres afin de leur donner "la magie" du mouvement pour en appréhender ce lien avec la limpidité de l'eau, et l'apaisement dû à la rêverie poétique.

DE TRES CHALEUREUX et une agréable fin de soirée à ton époux et à toi.

PS - J'espère que tu as bien reçu mon livre. Je t'en souhaite bonne lecture. Mais tu y trouveras la plupart des poèmes postés dans le forum.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Bonsoir André

J'ai bien reçu ton livre et je t'en remercie ainsi que pour ton amicale dédicace.
J'ai lu déjà quelques beaux morceaux. Je feuillette et lis celui qui tombe sous mes yeux. Un vrai plaisir de ne pas suivre page après page, de me laisser porter par le hasard.
Merci pour ces jolis moments que tu m'offres. Même si j'en ai lus quelques uns, les relire est un plaisir.
Belle fin de soirée.
bisounours

de la voisine.
annie

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"Écrire, c'est ne pas parler. C'est se taire. C'est hurler sans bruit."
Marguerite Duras

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Annie

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