A la recherche de l'étang perdu

A la recherche de l'étang perdu  

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Vagues souvenirs de lorsque j'étais ados,
Nous passions nos étés tout près de Biscarrosse,
J'avais toujours ma mère ou presque sur le dos,
J'ai connu d'autres fées mieux que la Carabosse.

Ne roulant pas sur l'or, sans être des clodos
La voiture non plus, n'était pas un carrosse
Les valises bouclées on partait rapidos,
Ô surtout pour frimer et jouer le bogosse.

Côté filles en fleurs je n'ai jamais lu Proust,
Mais pour ma libido, c'était le coup de boost
On court tout azimut, blindé, jeter sa gourme.

La rage d'être à jeun et d'avoir le sang chaud,
On ne s'arrête plus, tant qu'on n'a pas pécho*
Sauf quand derrière soi,  vient le garde chiourme.

Le lundi 29 juillet 2019   Nathan Erdrek
* verlan

André Laugier a écrit:

Bonsoir ERDREK,

En évoquant les souvenirs, certains ne voient que la vase au fond de l'étang, d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau avec ses pétales purs comme du jade.

De ces réminiscences ta mémoire à conservé les images essentielles d'une vie peut-être modeste mais bienséante et harmonieuse, toutefois. Tes évocations sont passionnées, palpitantes, et en même temps très sensibles, ce qui met en relief le côté émotionnel de ce sonnet.

Comme disait Léo FERRÉ : "Un jour nous nous embarquerons sur l'étang de nos souvenirs
Et referons pour le plaisir
Le voyage doux de la vie."

On peut parfois fermer les yeux sur la réalité des choses, mais pas sur les souvenirs qui sont la bibliothèque du cœur.

Passe une bien agréable soirée, ERDREK. Toute ma chaleureuse et sincère Amitié.

Bonsoir André,

merci d'avoir apprécié
et le fond et la forme qui peut sembler déroutante
assez brutale dans l'expression,
je peux affirmer que je me suis fait tout seul,
ou construit d'une certaine manière

toute ma chaleureuse amitié également