Complicité

COMPLICITÉ

J’ai lu en ton regard comme on lit un poème,
Fasciné par les mots, ivre de passion,
Tel un fervent lecteur dans le roman qu’il aime,
Sensible au sens du verbe, à la perception.

J’ai lu en ton regard à livre grand ouvert,
Dénudant tes pensées parmi les plus secrètes,
Et comme le poète imaginant un vers,
Mon esprit s’aventure en rêveries discrètes.

J’ai lu en ton regard ce mot divin : amour,
Facile à deviner, attitudes complices,
Tu m’observais aussi, et mieux qu’un long discours,
Nos pensées, de concert, étaient révélatrices.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

C'est peut-être dans le regard d'admiration de Marie Louise que tu as pu lire le mot "amour" André !
Vos pensées se sont retrouvées autant dans vos lieux de magie que dans le repos après le spectacle !
La complicité sont des mots silencieux qui unissent les coeurs amoureux !
bibi2

à vous deux !

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Flamme a écrit:: C'est peut-être dans le regard d'admiration de Marie Louise que tu as pu lire le mot "amour" André !
Vos pensées se sont retrouvées autant dans vos lieux de magie que dans le repos après le spectacle !
La complicité sont des mots silencieux qui unissent les coeurs amoureux !
à vous deux !

Tu as vu juste, ma Chère FLAMME. Ce poème a été écrit il y a plus de cinquante ans à l'intention de MARIE-LOUISE, et à une époque où je ne m'intéressais que vaguement à la poésie. Conservant la trame, je l'ai par la suite repris car, tu t'en doutes, ne connaissant aucune règle de versification à ce moment là, ce n'était pas un chef d'œuvre de prosodie. Mais il y avait le cœur à défaut de technique. Et les sentiments, eux, n'ont pas pris une ride !

UN GRAND pour ta lecture et pour tes mots de douceur en plein accord avec l'essence de cette écriture.

DE NOUS TROIS

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Superbe et très touchant, cet amour complice André. Beaucoup de tendresse dans ce poème qui, semble-t-il, n'a pas pris une ride. Pour ma part, je reprends aussi mes vieux écrits que j'ai du mal à appeler "poème" tant les vers sont boiteux. J'en garde quand même le fond et je remanie la forme. Ainsi, je peux voir mon évolution en prosodie. Bisous

Lucienne MARTEL a écrit:: Superbe et très touchant, cet amour complice André. Beaucoup de tendresse dans ce poème qui, semble-t-il, n'a pas pris une ride. Pour ma part, je reprends aussi mes vieux écrits que j'ai du mal à appeler "poème" tant les vers sont boiteux. J'en garde quand même le fond et je remanie la forme. Ainsi, je peux voir mon évolution en prosodie. Bisous

C'est certainement ce que nous faisons tous, après avoir acquis une certaine expérience en prosodie. Il est bon de se replonger dans ces anciens écrits et de les peaufiner en considérant les progrès que nous avons fait au fil des années de patience et de désir pour corriger nos lacunes.

Le langage est au poète ce que le pinceau est au peintre : c’est l’instrument qui lui permet de modéliser ce qu’il veut, c’est pourquoi beaucoup de poètes accordent une grande importance à la forme de leurs création. La poésie est cet outil "mnémotechnique" qui permet d'accéder aux émotions, à l'expérience, à la connaissance en faisant naître le sentiment de la beauté des choses. Elle est ce plaisir "esthétique" de l'objet bien fait. Victor HUGO disait : ""Elle n'est pas un ornement, mais un instrument".

BEAUCOUP pour tes mots de partage et de gentillesse, LUCIENNE.

Passe une douce soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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