Face au terrorisme islamiste : LA MORT… AU NOM DE DIEU – par José CASTANO
TERRORISME
«
Quoi qu’il en soit, l’homme de la tolérance sera assassiné au nom du fanatisme par des gens qui continuent de regretter l’absence d’un unanimisme religieux. » (Max GALLO)
Profondément apatrides, ils n’ont eu de cesse de s’enorgueillir en diffusant dans une orgie de clips d’égorgements, décapitations et mutilations multiples, leurs mœurs barbares. Sur ce point, la chaîne d’information BFMTV nous avait livré un aperçu de leur bestialité en diffusant les images de ces « jeunes Français désœuvrés » traînant derrière un pick-up aux cris d’« Allah Akbar ! » des cadavres de soldats de l’armée régulière syrienne. Images glaçantes et terrifiantes.
Il y a aussi les femmes françaises converties à l’islam, parties se faire sauter –non à l’explosif !- mais par une multitude de djihadistes (il fallait bien les divertir et leur permettre de se reproduire…) Du fruit de « leurs passions », des enfants sont nés… la plupart de pères différents. Alors, dans un épanchement de tendresse infinie, les voici suppliantes, pour que l’on rapatrie au plus vite ces enfants en France. «
C’est dur de les voir souffrir ! » s’exclame, l’une d’elles, à France Info en novembre 2017.
Les terroristes ne risquent pas grand-chose
Aujourd’hui, sachant ce qu’ils encourent s’ils étaient jugés sur les lieux de leurs forfaits, tous se souviennent subitement d’« être français » et comptant sur la mansuétude de nos juges, réclament d’être traduits devant une juridiction française.
Le tribunal en France : une rigolade pour les terroristes.
Et puis, il y a les autres… tous les autres ! Les islamistes radicaux qui, basés dans notre pays, attendent de fondre sur leurs proies avec, au bout du voyage la mort qu’ils recherchent car il est écrit que « quiconque meurt au cours du djihad entrera au Paradis et deviendra un martyr » et que «
les délices du Paradis consistent principalement dans les voluptés sensuelles »… Paradis où «
70 vierges attendent chaque martyr »….
Pas étonnant que bon nombre de Musulmans veuillent mourir en « martyr » !... Seulement, comme disait Chateaubriand, «
on n’apprend pas à mourir en tuant les autres ». Alors, que faire ?... Quelles sanctions infliger à ces irréductibles, ennemis de tout humanisme ?... De toute civilisation ?...
À la lumière des actions criminelles qui ont terrorisé les principales villes européennes, faute de solution appropriée, on est désormais en droit de se poser la question du rétablissement de la peine de mort.
Que faire face à tant de cruauté… de barbarie… d’inhumanité ?... Et les partisans de la peine capitale, de se faire plus pressants après chaque attentat : «
Il faut terroriser les criminels ! Il faut qu’ils sachent qu’en tuant, ils seront tués. C’est la seule solution ! »
Lors d'une interview, il fut demandé au Général Schwartzkopf, commandant en chef de la coalition de l'opération « Desert Storm » (Tempête du désert) en Irak : «
Le pardon est-il envisageable pour ceux qui ont aidé les terroristes ayant perpétré l'attaque contre les États-Unis le 11 septembre 2001 ? » Sa réponse : «
Je crois que c'est le rôle de Dieu de leur pardonner… Notre boulot, c'est d'organiser la rencontre ! ». On ne peut être plus clair !...
Oui, mais voilà !... En France, c’est le genre de déclaration que refuseraient la « bien-pensance », le « politiquement correct », les « moralistes à la conscience pure », les « humanistes », qui, choqués par cette « inhumanité » que représente la peine de mort, s’élèveraient avec force contre l’organisation d’une telle « rencontre »…
Vouloir, c’est pouvoir
Et pourtant, Saint Thomas d’Aquin légitimait, sous certaines conditions, le tyrannicide (action de tuer un tyran) en ces termes : «
Nul n’a la droit d’ôter la vie à quiconque sauf au tyran ! ». Il considérait la sédition (terrorisme/guerre civile) comme péché contre les effets de la charité (c’est-à-dire la paix) et justifiait que tuer un tyran n'était pas séditieux, que cette action pouvait être donc un acte de charité envers la multitude. Et de se conformer au texte biblique : «
Celui qui frappe un homme à mort sera lui-même puni de mort » (exode 21 : 12-14).
►Et Napoléon Bonaparte de justifier également ce tyrannicide en ces termes : «
Celui qui lutte pour la survie de sa nation ne transgresse aucun droit ».
Dostoïevski écrivait déjà, dans la « légende du Grand Inquisiteur » : «
Qui aime trop l’humanité en général est en grande partie incapable d’aimer l’homme en particulier. Qui plaint trop le malfaiteur est fort souvent incapable de plaindre la victime ». Et le drame actuel c’est que nos sociétés vieillottes s’interdisent tout moyen coercitif. Elles ont lentement accumulé pendant une longue procession de siècles, les règles, les précautions et les interdits destinés à protéger l’idée qu’elles se faisaient de la civilisation.
Elles ont imaginé couler la sagesse dans des lois… codifier l’indulgence et la mesure, pour défendre l’homme contre lui-même. Préoccupées d’exorciser la violence qui bouillonne toujours confusément dans des instincts mal maîtrisés, elles ont naturellement été conduites à s’interdire la seule forme de violence sur laquelle elles pouvaient peser : la cruelle mais indispensable gamme des châtiments qui prétendent moins punir le crime, que décourager le criminel.
Négligeant cette suprême mise en garde d’Aristote « Tolérance et apathie sont les dernières vertus d'une société mourante », elles ont inventé un arsenal de répression humain conçu à l’exacte mesure de coupables considérés comme des « égarés » ou des « déséquilibrés ». Or, on ne combat pas des terroristes avec de tels jugements… On doit adopter une riposte appropriée afin de les stopper dans leur folie meurtrière ; agir sans oublier la foi formulée par Engels : «
Ne jamais jouer avec l’insurrection armée et, quand on la commence, la mener jusqu’au bout ».
Assez de préjugés !
Dès lors, la France -confrontée à l’un des plus graves périls de son histoire- ne doit pas s’embarrasser de préjugés pour prendre les mesures appropriées afin d’assurer sa propre survie. «
Celui qui s’incline devant des règles établies par l’ennemi ne vaincra jamais », soutenait Léon Trotski.
Une solution radicale, ferme et définitive.
Mais, empêtrée dans ses règles, ses décrets et ses scrupules, voilà notre civilisation chrétienne paralysée par les dogmes qui la fondent et les lois qui la défendent qu’elle ne peut transgresser sans se renier. Et voici les barbares, forts de cette assurance (en tuant, ils savent qu’ils ne seront pas tués !) qui frappent dans nos villes… les peuples loups qui grondent aux frontières. Pressés de courir à leur tour la grande aventure de la civilisation et exaltés par la présomptueuse conviction qu’ils détiennent des recettes miraculeuses, ils négligent les trésors de l’héritage… Ils veulent tout détruire, tout raser pour tout recommencer sur les décombres d’un passé qu’ils haïssent parce qu’ils ne le comprennent pas. Et ils tentent d’imposer leur loi par l’assassinat et la terreur à des sociétés qui ont su dissiper ces cauchemars depuis si longtemps qu’elles n’en imaginent plus l’éventuel retour. Voici qu’enchaînées par les règles qu’elles ont accumulées pour se prémunir contre les excès de leur propre colère, les sociétés stupéfaites s’abandonnent aux coups que leur portent des colères inconnues…
Et voici que s’écroule la civilisation parce que les barbares puisent dans son raffinement, ses complications et son indulgence, la seule force qui rend leurs débordements irrésistibles. Ils retrouvent brutalement le plaisir d’égorger sachant combien timide sera la répression. Jamais les passions déchaînées et la haine n’ont fait autant de ravages… semé autant de morts… Jamais on n’a assassiné autant d’hommes au nom du bonheur de l’humanité…
►Jamais le mot de Malaparte n’a été plus juste :
« Jamais on n’a couché autant de Christs dans les charniers du monde ».José CASTANO