LES ASSAUTS DE L'HIVER

Les assauts de l'hiver ourlent le ciel de glace
Quand le vent se lamente en hurlant sa douleur
De voir la feuille morte éteindre sa lueur
Au hasard d'un chemin ayant perdu sa trace.

Le temps se fige alors dans une ombre fugace
Égaré dans la brume aux airs d'apesanteur
Flottant dans un silence à l'écho bredouilleur
Se rappelant l'hier au soleil plein d'audace.

Un froid foulard de givre aux teintes vagabondes
Habille les saisons perdues entre deux mondes
A l'heure où les frimas font frissonner les jours.

Une touche de blanc repeint le paysage
Recouvrant le décor et tous ses alentours
Quand la lune s'endort loin du bois de chauffage.

Magnifique poème où le froid remplace les jolies feuilles du printemps par du givre blanc !
La couleur devient chaude par les grosses buches dans la cheminée, alors laissons la lune s'endormir loin de nous et profitons de nos douces soirées !
Des vers poétiques qui laissent l'hiver, le temps et le froid dehors dans le frisson des mauvais jours !
bibi2

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LES ASSAUTS DE L'HIVER 110108034927815720

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Superbe Fripou§l . Ton paysage d'hiver est juste magnifique et très doux à la lecture comme peut l'être le flocon de neige qui recouvre les toits et les mansardes. Un bon petit feu de cheminée s'impose quand dehors, le frimas givre les fenêtres. Une véritable peinture de mots, ce poème qu'il m'a plu de découvrir. Bisous et bonne journée

Flamme a écrit:: Magnifique poème où le froid remplace les jolies feuilles du printemps par du givre blanc !
La couleur devient chaude par les grosses buches dans la cheminée, alors laissons la lune s'endormir loin de nous et profitons de nos douces soirées !
Des vers poétiques qui laissent l'hiver, le temps et le froid dehors dans le frisson des mauvais jours !

Heureusement la cheminée invente les couleurs de la chaleur perdue du dehors... bisounours

Lucienne MARTEL a écrit:: Superbe Fripou . Ton paysage d'hiver est juste magnifique et très doux à la lecture comme peut l'être le flocon de neige qui recouvre les toits et les mansardes. Un bon petit feu de cheminée s'impose quand dehors, le frimas givre les fenêtres. Une véritable peinture de mots, ce poème qu'il m'a plu de découvrir. Bisous et bonne journée

La neige n'est pas arrivée jusqu'à nos villages girondins mais les frimas sont bien en avance par rapport aux années passées et même si les paysages d'hiver sont superbes nous avons hâte de retrouver un peu de chaleur. Heureusement celle de l'amitié réchauffe tous les coeurs frigorifiés. calinchat

fripou a écrit:: Les assauts de l'hiver ourlent le ciel de glace
Quand le vent se lamente en hurlant sa douleur
De voir la feuille morte éteindre sa lueur
Au hasard d'un chemin ayant perdu sa trace.

Le temps se fige alors dans une ombre fugace
Égaré dans la brume aux airs d'apesanteur
Flottant dans un silence à l'écho bredouilleur
Se rappelant l'hier au soleil plein d'audace.

Un froid foulard de givre aux teintes vagabondes
Habille les saisons perdues entre deux mondes
A l'heure où les frimas font frissonner les jours.

Une touche de blanc repeint le paysage
Recouvrant le décor et tous ses alentours
Quand la lune s'endort loin du bois de chauffage.

Que c'est agréable de retrouver ta fine plume après quelques mois de silence !

On retrouve LUCIENNE, on retrouve FRIPOU, après avoir eu l'heureuse surprise de lire récemment ANNIE et ALAIN.

Serait-ce la "magie" de Noël qui redonne cette tonique animation et "vie" au forum qui nous manquait tant.

Je suis d'autant plus réjoui que les poèmes postés par TOUS sont d'excellente facture et dignes de figurer parmi les œuvres qui constituent et perpétuent la VRAIE et la BELLE poésie. Celle qui sait toucher le lecteur par le raffinement de fines plumes et conquérir l'esprit émotionnellement.

C'est un VÉRITABLE TABLEAU que tu nous offres avec ces paysages d'hiver. Ta sensibilité et tes regards y sont exacerbés, FRIPOU.

On ne peut qu'être en ADMIRATION devant tant d'images peintes au pinceau de ta plume.

EXCELLENT !!!

DE DE NOUS TROIS, et douce fin de soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Ma plume est encore bien engourdie... Le départ soudain d'êtres chers a éteint la flamme de l'écriture durant de longues semaines. Aujourd'hui les mots reviennent par instant sans retrouver encore leur verve d'antan. Il faut laisser le temps au temps. bis

à vous trois.

fripou a écrit:: Ma plume est encore bien engourdie... Le départ soudain d'êtres chers a éteint la flamme de l'écriture durant de longues semaines. Aujourd'hui les mots reviennent par instant sans retrouver encore leur verve d'antan. Il faut laisser le temps au temps. à vous trois.

Le temps est la matière première la plus importante qui soit. L'écriture, de son côté, c'est comme la pratique de la prestidigitation. On peut la mettre en sommeil durant une longue période, mais le fait d'en avoir acquis au préalable la maîtrise, n'en efface ni les connaissances ni l'expérience. Et puis, il a une autre qualité le temps : il confirme l'amitié !

Bientôt, et lorsque la douleur des êtres chers qui t'ont quitté deviendra le souvenir indissoluble des heureux moments partagés avec eux, tu retrouveras bien vite tes automatismes d'écriture pour nous faire partager l'exigence de ta plume et les regards lucides et chaleureux que tu portes sur les choses de la vie, Chère VIRGINIE.

DE GROS DE NOUS TROIS.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)