Prière.

PRIÈRE

Dans ma bénignité je cède à la prière,
Au velours des pensées implorant en mon cœur
Ce désir d’exprimer la profonde pudeur,
Ma foi, mon allégeance en Dieu et sa lumière.

Seigneur, votre bonté prodigue en ma mémoire
Cette félicité qui conduit vers la foi ;
Serais-je socinien, impie quelquefois,
Que la raison me prêche à l’acte expiatoire.

L’idéal impalpable à rien qui ne chérisse
Un monde au figuré pour que je le subisse ;
Je sustente mon sang aux sources des valeurs.

Que d’immortalité ma morale s’inspire,
Afin que mon esprit ne côtoie les douleurs :
Ma volonté triomphe, et au divin respire.

ANDRÉ

"Serais-je socinien, impie quelquefois,
Que la raison me prêche à l’acte expiatoire."

Un chemin toujours un peu difficile, la vie !
On prend les décisions, et se posent les questions plus tard !
Responsabilité, devoir, compassion, aide, etc...A-t-on fait selon le bien, ou son bien ! Peu de vivants peuvent répondre sans hésitation !
Je comprends ta prière André, espérons à l'amour qui triomphera.
bis

Flamme a écrit:: "Serais-je socinien, impie quelquefois,
Que la raison me prêche à l’acte expiatoire."

Un chemin toujours un peu difficile, la vie !
On prend les décisions, et se posent les questions plus tard !
Responsabilité, devoir, compassion, aide, etc...A-t-on fait selon le bien, ou son bien ! Peu de vivants peuvent répondre sans hésitation !
Je comprends ta prière André, espérons à l'amour qui triomphera.

Bonsoir, FLAMME,

Je te remercie beaucoup pour tes mots d'ouverture et de sincérité qui retiennent, chaque fois, toute mon attention. J'aime bien tes exégèses prolongeant le discours poétique et se muant en analyses pertinentes qui permettent de vrais échanges. C'est cela aussi qui donne un intérêt complémentaire sur l'exposé d'un thème en permettant les confrontations d'idées et nos propres réflexions.

Je suis croyant, certes, mais non pratiquant car pour moi, seule ma vie quotidienne est mon "temple" et ma "religion sacrée". Je pense avoir une assez grande ouverture d'esprit. La probité est ma seule croyance, car je crois qu’il n’y a aucun culte qui n’enseigne à guérir de l'orgueil et de la concupiscence chez l’être humain. Ma religion s'appelle "Amour", autrement dit, celle qui adhère à une éthique, à cette soif de sagesse et de réflexion qui est plutôt un acte de philosophie et d’humanité que de religion, et que cette dernière ne peut ni codifier, ni régler.

C'est en cela que j'adhère à tes propos : "Un chemin toujours un peu difficile, la vie !
On prend les décisions, et se posent les questions plus tard !"

Existe-t-il un Dieu ? Nous ne pouvons le savoir. Dieu, bien entendu, serait la réponse à la question de l'être, à la question du vrai, à la question du bien... et ces trois réponses n'en feraient qu'une. Mais l'être ne répond pas : c'est ce qu'on appelle le "monde". Le vrai ne répond pas, non plus : c'est ce qu'on appelle la "pensée". Quant au bien ? Il ne répond pas encore, et c'est ce qu'on appelle "l'espérance".

C'est ce que j'ai désiré exprimer dans ce sonnet à mi-chemin entre doute et l'espoir, entre le vrai et le faux, entre la foi et le leurre.

MERCI d'avoir compris toute l'intention du poème, Chère FLAMME, ainsi que pour tes mots de considération dont je te sais gré.

NOS TRÈS AFFECTUEUX

Agréable soirée à vous deux.

Il est parfois bon de plonger dans le jardin secret de la prière pour répondre à ses interrogations intérieures. La vérité d'un jour n'est pas toujours celle du lendemain alors nous cherchons des réponses dans l'invisible. bisounours

fripou a écrit:: Il est parfois bon de plonger dans le jardin secret de la prière pour répondre à ses interrogations intérieures. La vérité d'un jour n'est pas toujours celle du lendemain alors nous cherchons des réponses dans l'invisible.

Bonsoir FRIPOU,

Je pense qu' agir, c'est croire, mais croire ne correspond pas nécessairement à savoir. Ce qui est le plus intéressant, c'est de se poser d'abord les questions, car lorsqu'on apprend on croit, et quand on sait, on va un peu plus loin : on examine. La vérité est souvent accommodante, car on la fait coïncider avec l'aspect de nos propres convictions. D'ailleurs, existe-t-il une vérité absolue ? Qui peut se vanter de la détenir ? Elle est indépendante des faits. Je ne suis pas loin de penser que c'est dans notre instinct qu'est la seule vérité.

UN GRAND MERCI pour ta lecture, ton Amitié et ton commentaire.

Un tourbillon de

CARPE DIEM

(Le coureur des mots)

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