J'avais bien compris que la frontière entre la victime et son coupable était mince... Cela ne change d'ailleurs rien à ma philosophie. Tu écris
Le pardon .... En général :Implique la compassion pour le coupable et l'affront pour la victime .Je ne partage pas cette vision des choses (mais ce n'est bien sur que mon avis que nul n'est obligé de partager). Pardon et compassion ne vont pas forcément de pair. Pardonner n'est pas nier ou effacer la faute commise, c'est en faire comprendre la portée afin qu'elle ne soit pas reproduite.
Et pourquoi affront pour la victime ? Parce que seuls le châtiment et la vengeance du Talion sauraient comprendre la portée de ce qui a été enduré ? Nul n'est tout blanc ou tout noir et il est bien peu de saints idéaux autour de nous. J'ai du mal à m'arroger le droit de juger mon prochain sans tenter de comprendre le pourquoi du comment.
De plus, le pardon écourte ou dispense (de) la peine . Et le méfait suivant a un coupable et un complice (celui qui pardonna) .Cela sous-entend que le pardonné restera un éternel récidiviste et ne tirera jamais de leçons de ses erreurs passées... Le pardon est imparfait et peut aussi se tromper, c'est pourquoi il ne peut selon moi, être accordé qu'à ceux qui sauront en tirer une leçon.
Bonne soirée.