Au bal du mois d'avril

La pluie s'est invitée au bal du mois d'avril
Et le muguet timide agite ses clochettes
En repeignant de blanc les douces collerettes
D'un anthemis en fleurs au parfum volatil.

En attendant que mai se découvre d'un fil
Un escargot divague entre deux gouttelettes
La limace se cache au pied des violettes
Et s'embrume le ciel de larmes de grésil.

Les feuilles d'un lupin se noient aux eaux de l'onde
Quand soudain un rayon à l'humeur vagabonde
Se perd un court instant sur l'envers du décor.

L'horizon délavé lève son chapeau claque
Offrant à son écho une voix de ténor
Pour chanter le bonheur aux rives d'une flaque.

De superbes métaphores pour ce conte de fées offert par notre si belle nature !Un magnifique poème pour un monde plein de beauté où l'on aimerait y vivre et y rêver ! Bravo et mille mercis pour ce moment d'ailleurs !
calinchat

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Au bal du mois d'avril 110108034927815720

Très beau sonnet bien ficelé avec des métaphores bien choisie. La nature en Avril
n'est pas encore prête à fêter le muguet.

bis

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claud3

Flamme a écrit:: De superbes métaphores pour ce conte de fées offert par notre si belle nature !Un magnifique poème pour un monde plein de beauté où l'on aimerait y vivre et y rêver ! Bravo et mille mercis pour ce moment d'ailleurs !

Il suffit de se poser un instant et de laisser vagabonder sa plume pour que la nature en fasse un poème. La beauté est partout, parfois au milieu des immondices. Reste à savoir la dénicher. bisounours

Bonjour FRIPOU,

"Il suffit de se poser un instant et de laisser vagabonder sa plume pour que la nature en fasse un poème", dis-tu. C'est exact ! Mais si la Nature est capable d'une telle prouesse, il lui faut le concours d'une plume hautement émérite pour donner la réplique avec autant de fidélité et d'esthétisme.

Comment ne pas être emporté par la séduction d'un sonnet aussi artistiquement commis ?! JE SUIS ADMIRATIF, confondu par tant d'élégance devant l'exigence et le raffinement d'une telle écriture. Ce n'est pas la flagornerie qui guide mes propos, mais bien cette réflexion devant l'excellence du fond et de la forme qui me font applaudir à la performance. Et tu connais mon côté "pointilleux" à l'endroit du sonnet.

DE GROS

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Claude3240 a écrit:: Très beau sonnet bien ficelé avec des métaphores bien choisies. La nature en Avril n'est pas encore prête à fêter le muguet.

Détrompe toi ami Claude. Le muguet est déjà en fleurs et seules quelques clochettes n'ont pas encore totalement revêtu leur robe blanche. Bon dimanche. petitbis

André Laugier a écrit:: Bonjour FRIPOU,

"Il suffit de se poser un instant et de laisser vagabonder sa plume pour que la nature en fasse un poème", dis-tu. C'est exact ! Mais si la Nature est capable d'une telle prouesse, il lui faut le concours d'une plume hautement émérite pour donner la réplique avec autant de fidélité et d'esthétisme.

Comment ne pas être emporté par la séduction d'un sonnet aussi artistiquement commis ?! JE SUIS ADMIRATIF, confondu par tant d'élégance devant l'exigence et le raffinement d'une telle écriture. Ce n'est pas la flagornerie qui guide mes propos, mais bien cette réflexion devant l'excellence du fond et de la forme qui me font applaudir à la performance. Et tu connais mon côté "pointilleux" à l'endroit du sonnet.

DE GROS

CARPE DIEM

C'est pourtant la nature qui fait l'essentiel du travail... Elle parade et s'exhibe . Il ne reste plus qu'à tremper sa plume dans un simple flaque d'eau se reflétant dans un rayon pour que la rime s'invente. Mon seul mérite est peut être de savoir encore m'émouvoir des choses simples et originelles que nous offre la nature.
Bon dimanche à vous trois. bisounours

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