Avril, avril mon cœur chancelle...
Quand le printemps enfin m'appelle,
Afin qu'en spectateur j'assiste, ô ! Bonheur,
A ton si doux réveil.
Que l’on soit bienséant au bord de l'océan,
En haut d'une montagne, au cœur d'une campagne,
Ou bien sur un sentier, méandre forestier,
Ou bien encore au pied du terril délaissé,
Noir et abandonné.
Quand la saison d'hiver a dégelé nos terres,
Afin qu'on oublia les rigueurs des grands froids,
La neige et le verglas.
Avril, avril tu nous appelles...
Tous les rameaux des arbres étaient comme de marbre.
Mais l'aube s'éveillant, sur l'horizon dansant,
Aux babils des oiseaux,
Montre leurs beaux atours, en bourgeons de velours.
Et quand vous volerez tous à midi sonné,
Sous cette symphonie, merveilleuse harmonie…
Ma plume de poète ira dans l'air de fête,
Au détour d'un nuage,
Attendre l'hirondelle venant à tire d'ailes,
Pour venir nous chanter la musique beauté,
Qui égaie le printemps.
Saison d'Avril que tu es belle...
En ce matin soleil, juste après mon réveil,
J'ai ouvert la croisée donnant au jardinet,
À l'appel des chansons des petits compagnons
Qui nous viennent du ciel.
Ne piaillant pas de peur, ils sifflaient de bonheur,
Car l'horizon en feu nous envoyait joyeux,
L'effluve printanière de fleurs ombellifères,
Et les versets rieurs calligraphiés bonheur,
De ta belle écriture, Nature !
Cette plume riante aux couleurs renaissantes…
Dans la cacophonie de ta photogénie,
Avril c'est vrai... Mon Dieu ! Que tu me plais !
Ecrit le 01 avril 2015