L'éloge paradoxal

L'éloge paradoxal *        

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Si le capitalisme est l'exploitation
De l'homme par un autre, alors le communisme
A coup sûr c'est l'inverse et bonjour le cynisme,
L'humain fait juste de la figuration.

Pourquoi n'aurions nous pas alors la dictature,
Puisque dans la pratique on ne décide rien,
Un des points négatifs, c'est bien sûr la torture
Tout régime n'est pas bon pour le plébéien.

Notre démocratie a été confisquée,
Par quelques bien-pensants, une élite friquée
Qui manie en réseau les informations.

Distillant avec soin des formes de censure,
Sous les futilités aux peuples en pâture,
Tous infantilisés et sans réactions.

Le lundi 28 janvier 2019 Nathan Erdrek

* défendre l'indéfendable

André Laugier a écrit:

SUPERBE factum, ERDREK. Ta plume est grinçante, éclaire et inspire. La poésie parfois, des hauteurs du Parnasse, descend dans l'arène et se mêle aux luttes ou aux débats de l'actualité.

Avec cet "Éloge paradoxal", ce poème engagé "parle" en témoin de son temps, et tu y exprimes la plénitude de tes convictions. On imaginerait presque le poète des "Châtiments".

Remarquable et imposant ce tercet :

"Notre démocratie a été confisquée,
Par quelques bien-pesants, une élite friquée
Qui manie en réseau les informations."

C'est bien cela, l'indignation contre les abus et l'injustice et la révolte citoyenne contre l'exagération et le débauche du pouvoir.

UNE BIEN BELLE ET PERTINENTE ÉCRITURE !

Excellente journée et TOUTE MON AMITIÉ DE PLUME.

Bonjour André,

Merci de ta lecture ravi que ce sonnet te plaise,

C'est très rare que je m'attèle à ce genre de sujet
toujours délicat à aborder, la censure est partout
et il vaut mieux parfois tenir sa langue, ou le traiter
d'une façon indirecte, tant il est vrai qu'il y a
des dictatures convenables, comme en Égypte,
alors qu'elle semble insupportable en Syrie,
mais c''est un trop long sujet à aborder...

Infiniment merci de ton chaleureux commentaire
ma plume est loin de celle d'un Hugo

tout mon amitié
Nathan

Bonjour Nathan. En effet une superbe diatribe à l'encontre de ce pouvoir en place et de son président si captieux. J'approuve entièrement ta colère sur ces actions malsaines pour notre peuple jusqu'à censurer nos réseaux sociaux. Par contre, j'ai remarqué un néologisme, à moins que ce ne soit une faute de frappe : "bien-pesants". Merci pour le courage d'afficher ces convictions que je partage et que j'assume et advienne ce que pourra.
Bonne journée
Amitiés

Lucienne MARTEL a écrit:

Bonjour Nathan. En effet une superbe diatribe à l'encontre de ce pouvoir en place et de son président si captieux. J'approuve entièrement ta colère sur ces actions malsaines pour notre peuple jusqu'à censurer nos réseaux sociaux. Par contre, j'ai remarqué un néologisme, à moins que ce ne soit une faute de frappe : "bien-pesants". Merci pour le courage d'afficher ces convictions que je partage et que j'assume et advienne ce que pourra.
Bonne journée
Amitiés

Bonjour Lucienne, ce n'est pas un néologisme
seulement une faute de frappe il faut lire "biens-pensants"
je viens de corriger merci de ta remarque
bonne journée
cordialement
Nathan

Vraiment ce que l'on pense !!!
Je trouve que bien pesants peut très bien aller sur ces riches qui deviennent de + en + lourds accumulant une énorme partie de la richesse du monde !
Tout est bien pensé et exposé dans ton poème ErdreK !

Flamme a écrit:

Vraiment ce que l'on pense !!!
Je trouve que bien pesants peut très bien aller sur ces riches qui deviennent de + en + lourds accumulant une énorme partie de la richesse du monde !
Tout est bien pensé et exposé dans ton poème ErdreK !  

Merci de ton commentaire ravi de partager,
pesant ou pensant, oui le résultat est le même
ça vaut toujours son pesant d'or