Les mots de mars

Le cumulus capricieux
A l’ECLAIRCIE du ciel, mon cœur se fait POETE
Quand mes pas me portent sur un joli SENTIER
Auprès d’une FONTAINE où mon regard altier
Se met à VOYAGER et à rêver de fête

C’est alors qu’en azur, un CUMULUS s’apprête
A PLEURER tout son saoul sur un arbre fruitier
Il est triste et bien seul, presque primesautier
A ne penser qu’à lui, ce nuage m’embête

Alors je m’ABRITE sous de beaux sauvageons*
M’offrant un grand couvert de leurs jeunes BOURGEONS
En songeant au soleil qu’il veuille bien paraître

Mais la nue ne veut pas s’éloigner aussi loin
Ainsi mon cœur meurtri recherche une FENETRE
Pour essuyer l’azur qui pleure dans ce coin
Lucienne le 17.03.2016

Harmonie
Nul CUMULUS en vue en ce jour de printemps
Le soleil radieux s’infiltre à ma FENETRE
Il s’invite gaiement pour m’offrir un mieux-être
De mon cœur fragile PLEURANT tout le temps

Mon corps est enchanté, il danse à contretemps
Sur le petit SENTIER où je vois apparaître
De splendides BOURGEONS sur les branches du hêtre
Planté avec amour, il y a très longtemps

Mes pas m’amènent ainsi au bord de la FONTAINE
En ECLAIRCIE du jour, je chante turlutaine
Et l’esprit POETE se met à VOYAGER

En contrées lointaines, d’immaculées montagnes
Sous lesquelles je m’ABRITE pour pouvoir arpéger
Le doux chant de la vie de ces vertes campagnes
Lucienne le 19.03.2016

Monologue avec un nuage
Ô vilain CUMULUS que fais-tu en ce jour
A cacher le soleil, tu es désagréable
Aujourd’hui est printemps dans le pré, sur le sable
Offre-moi l’ECLAIRCIE pour faire un beau séjour

Près de la FONTAINE qui réclame l’amour
Ainsi que le SENTIER qui conduit à l’étable
Laisse-toi VOYAGER, ne sois pas détestable
Aussi sans m’ABRITER, je te dirai l’humour

Cesse donc de PLEURER devant chaque FENETRE
Car je les croiserai sauf si l’astre pénètre
Inondant la maison de son rayon chauffant

Pour aimer ton crachin, Il faut être POETE
Mais les BOURGEONS sont las du vent ébouriffant
A n’éclore jamais, ton eau les inquiète
Lucienne le 20.03.2016

Extases printanières
L’énorme CUMULUS VOYAGEANT dans les cieux
Fait de l’ombre à l’astre qui ne peut apparaître
Mais le printemps s’en vient à ouvrir la FENETRE
Pour faire entrer l’air doux du vent capricieux

Soudain une ECLAIRCIE dans l’air silencieux
Vient S’ABRITER à l’huis pour éclairer peut-être
Mon âme et mon esprit d’un grand désir champêtre
Pour profiter enfin du zéphyr gracieux

Là-haut sur le SENTIER près de la belle FONTAINE
Croit la renoncule très fière et hautaine
En de frais boutons d’or qui n’osent pas PLEURER

Le temps est versatile en ces tendres pétales
Mais un soyeux BOURGEON commence à enfleurer
Mon cœur de POETE d’extases végétales
                                  Lucienne le 24.03.2016

Un nuage grincheux
Près de la FONTAINE, j’allais me promener
Son eau était fraîche à m’y tremper la bouche
Quelque peu desséchée par le vent trop farouche
Qui soufflait sans arrêt au point de me gêner

Dans l’ECLAIRCIE du ciel semblait se démener
Un très gros CUMULUS à me paraître louche
Qui se mit à PLEURER comme sainte -nitouche
Sur les BOURGEONS fleuris à fort les malmener

Aussi sur le sentier, j’escaladai la marche
Jusqu’au petit ruisseau et sa superbe arche
Pour m’ABRITER des pleurs de ce nuage fou

Il n’était point POETE en haut de sa FENETRE
A ne cesser de geindre en cet azur moins flou
Et cacher le soleil qui venait d’apparaître
Lucienne le 27.03.2016