Au petit bois, un arbre
Au petit bois charmant, des fleurs priaient pour l’arbre
Un beau centenaire qui était très grincheux
Il était encerclé d’arachnides faucheux
Qui chatouillaient ses pieds, il n’était pas de marbre
Mais il avait un don, il cultivait de l’ambre
Qu’il récoltait la nuit de ses bras pelucheux
Et qu’il offrait à l’aube aux cœurs coquelucheux
Sa sève panacée était seule antichambre
Pour les corps éperdus qui cherchaient médecin
Sa voix très puissante vibrait tel clavecin
Au petit bois joli pour soulager les âmes
Mais l’eau vint à manquer et l’arbre se mourut
Alors le frais bouquet de délicates dames
L’arrosa de ses pleurs et l’arbre secourut.
Lucienne le 05.01.2016