NOUVEAUX EXERCICES

Je vous propose des thèmes sous forme de dicton, proverbe, ou forme à déchiffrer selon vos ressentiments.

"Bien dire fait rire
bien faire fait taire"

"À ton ami ne vends rien"

"Rien ne sert d'arroser la récolte de l'an passé "

"A chaque arbre sa feuille"

"Accoutumance de jeunesse, ne se perd point en vieillesse"

A vous de nous en parler en poèmes !

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Un ami c’est plus que ma famille
Il me répond toujours présent
Si devant mes soucis je l’appelle
Prêt pour me soutenir rapidement

Ami toujours fidèle à toi je donne
Ces choses dont je n’a plus besoin
Je ne le donnerai à aucune personne
D’autre car ta présence me fait du bien

Entre nous j’en ai fait le serment
Mon cœur pour toi éternellement
Battra toujours jusqu’à l’infini

Pour moi tu es plus qu’un frère
Nous sommes tous deux très unis
Comme chacun le devrait sur terre.

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Secret d’alcôve,

Ce que je vais dire doit rester top secret
Il n’est pas important aux yeux du profane
Pourtant je crois savoir au tréfonds de mon crâne
Que je peux me fier, vous resterez discret

Parler de belle femme a un effet concret
Sur ma virilité, je bégaie et j’ahane
Ne riez pas mon cher, c’est vrai j’ai la banane
Contre ce paroxysme il n’y a de décret

Si bien dire fait rire, lors bien faire fait taire
Car je rêve souvent d’un amour solitaire
Pour la gente dame qui ne fait que passer

Vous comprenez mon cher pourquoi je fais silence
Je ne sais que faire mis à part bavasser
Car mon cœur trop souvent se plaît dans l'indolence

Lucienne le 27.11.2015

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Sans rancune,
Qu’ai-je fait, qu’ai-je dit pour mériter rancune
Je t’aimais tellement presque à m’en oublier
Car vois-tu j’avais peur de ce noir sablier
Qui égrène le temps à chacun, à chacune

Notre chemin fut long, d’ires je n’eus aucune
Mais à mon encontre, ton cœur fut fablier
Me malmenant parfois à rendre tablier
Je me sentis très seule devant cette lacune

Ainsi je repartis le corps bien trop souffrant
A l’assaut de la vie en peine m’engouffrant
Et quelquefois encor d’oripeaux je m’endeuille

Le noir me va si bien mais tu me manques trop
Quand tu clamais si fort à chaque arbre sa feuille
Etait-ce de ton cru ou celui du bistrot ?
Lucienne le 27.11.2015
Défi de Babette

Messages : 3013 Date d'inscription : 14/10/2015 Age : 69 Localisation : LIMOUX

Dentelles de mots,

Depuis mon jeune âge, j’ai aimé les beaux mots
Non pas ceux qui flattent ni qui courtisent l’âme
Mais ceux qui font sourire en ravivant la flamme
Des cœurs trop torturés par d’indicibles maux

Et je prends bien garde à ce qu’ils restent optimaux
Afin de soulager et éviter l’infâme
Un mot de trop parfois peut provoquer un drame
Lors je pèse les miens, les veux subliminaux

C’est ainsi qu’aujourd’hui, je les préfère écrire
En jolis bouts rimés, j’adore les transcrire
Sur un petit carnet ou des pages vélin

Car pour moi cette accoutumance de jeunesse
Ne se perd point en vieillesse ni déclin
Je dis non aux blablas et aux mots sans finesse.

Lucienne le 28.11.2015

On s'amuse, on s'amuse... Voila de superbes exercices pour les neurones poétiques. Merci à vous de vos participations. Bonnes écritures et bon dimanche.

Bravo Claude, un exercice réussi, et j'avoue que j'aimerai avoir un ami si fiable, un frère sur qui tu peux compter et qui ne sera jamais blessé par tes propos ou actes envers lui !
Il le sait et aura confiance en toi comme tu es confiant en lui.
Ce sont des jolies pensées que tu nous offres et j'en suis contente et te remercie de participer à nos exercices, tu vas redonner vie à ce petit coin qui rassemble nos amis et de bons poètes. Il est vrai que nous avions des poètes qui aimaient bien tous les exercices que nous proposions, l'été les a dispersés et leurs occupations sont loin de nous !
Mais il nous reste les meilleurs.... sourir

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D'autres thèmes :
A l'heureux, heureux !
N'est heureux que qui croit l'être.
L'art est de cacher l'art !
On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.

Voici ma contribution.

À l’heureux, l’heureux

Au caractère heureux, la nature sourit
Le vent se change en brise, en de douces caresses
Le sol est radieux quand la pluie le nourrit
L’eau est source de vie offrant plein de richesses

Tout est beau tout est bien dès que l’aube apparait
Après le mauvais temps vient toujours une étoile
La nuit est un espoir quand le noir disparait
L’attente est un désir au ciel qui se dévoile

Mais il existe aussi, malheur au malheureux
Quand le vent est tempête en tuant son village
Ravageant sa maison, l’habillant tel un gueux
La misère en nos cœurs trouble le paysage

Fait-il être béat, admirer tout penseur
Marcher sur un chemin qu’importent ses virages
Bien fixer le soleil, aveuglé de bonheur
Alors que près de nous, la mort fait des ravages !

On va toujours trop loin lorsqu’on ne sait pas où l’on va.

Expliquez-moi la vie, expliquez-moi la mort
Pourquoi ce long chemin aux souffrances multiples
Incompréhensions, ont-ils tous vraiment tord ?
Pourquoi le bleu du ciel parcourt tant de périples

Trop de mots bafoués viennent d’être effacés
Respect, concession, vérité, tolérance
Au pays du mensonge, on est tous menacés
La peur du lendemain manque de confiance

Et sait-on où l’on va ? De vouloir toujours plus
Plus de pouvoir, d’argent, quitte à tout détruire
On coupe, on vole on tue, on désire le surplus
Et pourtant, le bonheur est facile à construire

Il est à votre porte, en de tout petits riens
En une fleur qui s’ouvre, au vol d’une hirondelle
Un regard de tendresse en caressant vos chiens
Le temps nous est compté, cueillez la chanterelle !

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