Réduire de moitié (poème d'humour)

RÉDUIRE DE MOITIÉ

Réduire de moitié le quart de nos soucis,
C’est déjà aux deux tiers en chasser les problèmes ;
Et, les trois quarts du temps, les mêmes stratagèmes
Plaident qu’au quart de tour on agisse, précis.

Mais, au quart rassuré, à demi indécis,
En ce moquant du tiers comme du quart, nous-mêmes
Entretenons, hélas, la moitié des extrêmes,
À mi-chemin du but, à demi endurcis.

D’un caractère entier, il n’est rien qui divise
Pour se tenir à quatre et que se réalise
En moitié moins de temps, sans faire demi-tour,

Les trois-quarts du chemin, et sans demi-mesure.
Ainsi sera réduit des tourments le pourtour,
En deux tiers de raison, et c’est de bonne augure !

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Invité

Au bout du compte, et malgré l’ambigüité du problème posé, force est d’admettre qu’on ne s’est pas ennuyé une fraction de seconde à lire l’énoncé.
Pas besoin de chercher de midi à quatorze heures heure

la solution est évidente : quoi qu’il arrive, surtout ne pas s’en laisser conter et bien calculer son coup avant le début des opérations !
lol!

Superbe sonnet rejetant demi-mesures
J'ai tout suivi au quart de tour, sans effractions,
Vu le quart du tiers de la moitié des fractions,
Constaté avec joie un respect des césures...

J'adore ces jeux de mots.

Bravo et merci ! poupouces

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Moi qui ai toujours eu, sinon une réelle aversion, tout du moins un blocage psychologique concernant les mathématiques, j'ai cru un moment frôler une crise de migraine chienquirit

Et puis je me suis laissée prendre au jeu (de mots bien sur) et suis arrivée au bout de la démonstration sans encombre....
grosbiz

Avant de s'engager dans de telles opérations, il vaut mieux se familiariser avec les fractions pour ne pas tomber dans des pièges les trois quart du temps !
On n'en arrive à la fin à avoir moins de souci qu'au début tellement on en a réduit le quart du tiers...
Tes jeux de mots sont toujours super et si l'on ne garde pas le fil conducteur, on en perd l'orientation ! oeil

Bonne soirée André et à demain !
bis

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Réduire de moitié (poème d'humour) 110108034927815720

Amarante a écrit:: Au bout du compte, et malgré l’ambigüité du problème posé, force est d’admettre qu’on ne s’est pas ennuyé une fraction de seconde à lire l’énoncé.
Pas besoin de chercher de midi à quatorze heures
la solution est évidente : quoi qu’il arrive, surtout ne pas s’en laisser conter et bien calculer son coup avant le début des opérations !

Bonjour AMARANTE,

Pour pas s'en laisser conter il faut calculer son existence par rapport au bonheur, et compter ses heures de joie dans nos années de vie. C'est, je pense, la vraie mesure des choses dans le calcul du nombre de nos moments d'enthousiasme. Le reste sera toujours plus facile à déduire, les faits laissant loin derrière eux l'approximation toute relative des chiffres.

Avec toute ma GRATITUDE et ma TRÈS CHALEUREUSE AMITIÉ.

Passe une excellente journée.

DE GROS CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

CLARI a écrit:: Superbe sonnet rejetant demi-mesures
J'ai tout suivi au quart de tour, sans effractions,
Vu le quart du tiers de la moitié des fractions,
Constaté avec joie un respect des césures...

J'adore ces jeux de mots.

Bravo et merci !

Bonjour Chère CLARI,

J'admire la facilité avec laquelle tu réponds à chacun de mes poèmes d'humour dans cette verve qui, en quatrains, vient donner un écho tout à fait approprié et une suite logique à mes petites élucubrations. Le sens de l'humour est inné chez toi, et j'apprécie particulièrement ce genre de réponse en vers qui condensent l'idée maîtresse de mes thèmes.

Tu ne peux savoir combien il m'est agréable de voir que la fantaisie, la légèreté, la malice et le calembour soient appréciés et pratiqués par nombre des membres du forum. Sur un site auquel j'appartenais, il y a quelques années (et où il faut l'avouer les adhérents étaient du genre plutôt "coincé"), je m'étais retrouvé assez isolé, devenant la cible de ces délicats cassandres puritains au teint jaune qui me reprochaient de "travestir" la poésie, celle-ci étant un genre sérieux, respectable et sage, affirmaient-ils. Presque si mes poèmes humoristiques devenaient des œuvres impies. Grand bien leur face, je les ai laissés dans leurs rimes austères et claustrales..

Toute ma reconnaissance et ma PLUS CHALEUREUSE AMITIÉ, Chère CLARI.

Passe une très bonne journée.

CARPE DIEM et de CHALEUREUX

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

fripou a écrit:: Moi qui ai toujours eu, sinon une réelle aversion, tout du moins un blocage psychologique concernant les mathématiques, j'ai cru un moment frôler une crise de migraine
Et puis je me suis laissée prendre au jeu (de mots bien sur) et suis arrivée au bout de la démonstration sans encombre....

Je dépassais rarement la note du 5 sur 10 (et même sur 20) dans les mathématiques. Je crois que nous pouvons, effectivement, nous serrer la main dans ce domaine. Je n'ai jamais été capable de distinguer aux chiffres et aux équations leurs mystérieuses vertus... Le jour où mes chiffres sortiront au loto, ce sera la seule fois où je les aurais aimés. Mais comme je ne joue pas, il n'y a que le zéro qui m'impressionne.

J'ai transformé les chiffres en mots parce qu'en homme de cœur et de bien j'ai pensé à tous ces gens comme toi et moi qui sont allergiques aux nombres et à l'arithmétique. Remplacer les "maux" par les "mots", et en plus les faire sourire, voilà un beau pied-de-nez à l'endroit de celles et ceux à qui ça pourrait comprimer la sensibilité et l'imagination.

Échec et math !

MILLE MERCIS pour ton appréciation, FRIPOU.

C'est toujours un grand plaisir de te lire et de partage ton Amitié.

DE GROS

Excellente journée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Flamme a écrit:: Avant de s'engager dans de telles opérations, il vaut mieux se familiariser avec les fractions pour ne pas tomber dans des pièges les trois quart du temps !
On n'en arrive à la fin à avoir moins de souci qu'au début tellement on en a réduit le quart du tiers...
Tes jeux de mots sont toujours super et si l'on ne garde pas le fil conducteur, on en perd l'orientation !
Bonne soirée André et à demain !

Bonjour FLAMME,

Éviter les pièges et saisir les occasions c'est souvent un jeu d'esprit et de calcul. Mais comme on dit, voir le piège n'empêche pas d'y tomber dedans.

Oui, j'aime bien m'amuser avec les mots, et ce n'est jamais perdre son temps que de les cultiver. Et puis, pour qui sait les apprivoiser (comme les poètes), ils sont de précieux auxiliaires des pensées et des sentiments car ils peuvent descendre vers les profondeurs de l'être humain.

La langue française nous apprend que les mots réservent souvent des surprises dans leur étymologie. Tiens, un exemple parmi tant d'autres. Qui se poserait la question que le mot "infarctus" est le seul mot irrégulier de la langue française ?

Et pourtant on dit : "un infarctus, des obsèques".

Ne serait-ce là qu'un échantillon de ce raffinement, quelle subtilité et quelle gamme riche et "mélodieuse" que notre langue !

Ton appréciation me fait honneur, FLAMME et je t'en REMERCIE VIVEMENT.

Passe une très bonne journée et mes plus CHALEUREUX

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Juste un petit bonsoir en passant, cher André.

Je conçois la poésie comme un passe-temps ludique et non comme un pensum ! J'ai passé l'âge de m'imposer des corvées...

J'adore l'humour, les calembours et tout ce qui donne de la légèreté à la vie. Les culs bénis et ceux qui ont avalé des balais rigides sont des gens que j'évite de toute urgence.

Quand un texte m'enthousiasme, ma muse se met à trépigner de plaisir et dirige derechef ma main. C'est un grand plaisir pour moi cette truculence des mots. C'est tellement agréable d'avoir du répondant qui mène à l'échange et à la créativité.

Gros bisous et grand sourire panda

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CLARI a écrit:: Juste un petit bonsoir en passant, cher André.

Je conçois la poésie comme un passe-temps ludique et non comme un pensum ! J'ai passé l'âge de m'imposer des corvées...

J'adore l'humour, les calembours et tout ce qui donne de la légèreté à la vie. Les culs bénis et ceux qui ont avalé des balais rigides sont des gens que j'évite de toute urgence.

Quand un texte m'enthousiasme, ma muse se met à trépigner de plaisir et dirige derechef ma main. C'est un grand plaisir pour moi cette truculence des mots. C'est tellement agréable d'avoir du répondant qui mène à l'échange et à la créativité.

Gros bisous et grand sourire

Tes mots sont ceux de la lucidité et de la sagesse, Chère CLARI. La poésie est un divertissement de l'esprit et une pure essence flottant sur toute chose. Elle ne peut être écrite que dans l'émotion et le plaisir car elle appartient à l'ordre du sentiment et de la ludique association des mots à jouer entre eux. À cela vient s'ajouter la distraction et le contentement que doit ressentir le lecteur. Elle est à la fois "délectation" et "plaisir affectif".

Quant à l'humour et au calembour, ils font partie intégrante de l'esprit en même temps qu'ils sont un exercice salutaire, puisque, en assemblant des mots que rien n'appelait à s'unir, on découvre la joie et l'enthousiasme d'un rire nouveau.

DE GROS et un très serein week-end.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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