Une graine de vent (Image de Mai)

Une graine de vent semée par le hasard
A inventé la vie aux rives de la lande
Un arbre dénudé danse la sarabande
En rêvant de partir vers l'horizon blafard.

Dans son désert d'herbage éperdu et sans fard
Il courbe sa ramure au ciel de contrebande
Étreignant le néant sans une réprimande
Poursuivant son destin aux yeux de son regard.

Son monde semble éteint au pied du paysage
Mais son espoir survit aux barreaux de sa cage
Enfin devenir libre et se jouer du temps.

Ses jours glissent sans bruit inventant l'aventure
Il sait qu'un jour prochain, demain ou au printemps
Il s'enfuira là-bas derrière sa clôture...

Que dire....c'est toujours magnifique ! Cet arbre bien seul, ne baisse pas ses branches et espère sortir de sa solitude pour s'enfuir en se jouant du temps ! pouce

Flamme a écrit:: Que dire....c'est toujours magnifique ! Cet arbre bien seul, ne baisse pas ses branches et espère sortir de sa solitude pour s'enfuir en se jouant du temps !

Il se sent d'autant plus seul que nos amis poètes se font rares pour participer aux jeux de mots ces jours ci... Tant pis j'ai ma lectrice préférée est fidèle au rendez-vous et cela suffit à mon bonheur.
bisounours

Toujours soucieuse du détail comme de la représentation de l'image, FRIPOU. La qualité du sonnet n'en prend que plus de relief, sensibilisant le lecteur à ce rapport métaphorique du langage avec l'état de rêve et de contemplation.

Je l'ai souvent dit, dans mes exégèses, L'ARBRE est un des éléments emblématiques récurrents de la pensée poétique. Dans sa "verticalité" (la verticalité est significative de l'espèce humaine, ne l'oublions pas), il est le noble compagnon protecteur du poète assis à son ombrage. Comment ne pas se rappeler l'évocation de LAMARTINE "à l'ombre du vieux chêne", dans "L'Isolement". L'arbre implique, me semble-t-il, une "présence familière" vécue dans une expérience de proximité. L'arbre est noble, royal, majestueux. Il est aussi l'image de la force vulnérable tenant lieu de témoin et de paradigme en même temps que de "miroir", puisqu'il permet au Poète de faire une lecture de la fugacité de toutes choses et d'affronter son propre destin.

Pour résumer : j'ai adoré !!! Une superbe page de poésie écologique.

Entre le sonnet et toi c'est un mariage d'Amour et de complicité.

DE GROS

CARPE DIEM

Bonjour les amis,

Merci Fripou pour ce magnifique sonnet sur image.
Belle imagination ! J'aime beaucoup l'idée de l'arbre rêvant liberté.

J'étais très occupée ces jours-ci. Mais j'ai mis de côté l'image et les mots du mois, correspondant bien à mon décor habituel où j'ai vaqué en y pensant...

Gros bisous et patience... le mois de mai est propice aux évasions.

chienquirit

André Laugier a écrit:: Toujours soucieuse du détail comme de la représentation de l'image, FRIPOU. La qualité du sonnet n'en prend que plus de relief, sensibilisant le lecteur à ce rapport métaphorique du langage avec l'état de rêve et de contemplation.

Je l'ai souvent dit, dans mes exégèses, L'ARBRE est un des éléments emblématiques récurrents de la pensée poétique. Dans sa "verticalité" (la verticalité est significative de l'espèce humaine, ne l'oublions pas), il est le noble compagnon protecteur du poète assis à son ombrage. Comment ne pas se rappeler l'évocation de LAMARTINE "à l'ombre du vieux chêne", dans "L'Isolement". L'arbre implique, me semble-t-il, une "présence familière" vécue dans une expérience de proximité. L'arbre est noble, royal, majestueux. Il est aussi l'image de la force vulnérable tenant lieu de témoin et de paradigme en même temps que de "miroir", puisqu'il permet au Poète de faire une lecture de la fugacité de toutes choses et d'affronter son propre destin.

Pour résumer : j'ai adoré !!! Une superbe page de poésie écologique.

Entre le sonnet et toi c'est un mariage d'Amour et de complicité.

DE GROS

CARPE DIEM

Je ne connaissais point le paradigme mais je vais tacher de le replacer chienquirit

. Concernant le sonnet, je viens de terminer mon premier recueil dédié "On ne vous a pas sonnets" qui est à l'édition et que je te ferais découvrir sous peu. Et puis de toute façon tout est de ta faute et de celle d'Alain qui m'avez initiée à cette prosodie à laquelle j'ai longtemps été réfractaire...
Belle soirée bibi2

CLARI a écrit:: Bonjour les amis,

Merci Fripou pour ce magnifique sonnet sur image.
Belle imagination ! J'aime beaucoup l'idée de l'arbre rêvant liberté.

J'étais très occupée ces jours-ci. Mais j'ai mis de côté l'image et les mots du mois, correspondant bien à mon décor habituel où j'ai vaqué en y pensant...

Gros bisous et patience... le mois de mai est propice aux évasions.

Pour moi un arbre est toujours libre et il est symbole de vie.
J'attends avec impatience ta version de l'image car il me plait de découvrir la façon dont chacun ressent à sa manière une même image.
Belle soirée et gare aux courbatures !!!
bisounours

fripou a écrit:

André Laugier a écrit:: Toujours soucieuse du détail comme de la représentation de l'image, FRIPOU. La qualité du sonnet n'en prend que plus de relief, sensibilisant le lecteur à ce rapport métaphorique du langage avec l'état de rêve et de contemplation.

Je l'ai souvent dit, dans mes exégèses, L'ARBRE est un des éléments emblématiques récurrents de la pensée poétique. Dans sa "verticalité" (la verticalité est significative de l'espèce humaine, ne l'oublions pas), il est le noble compagnon protecteur du poète assis à son ombrage. Comment ne pas se rappeler l'évocation de LAMARTINE "à l'ombre du vieux chêne", dans "L'Isolement". L'arbre implique, me semble-t-il, une "présence familière" vécue dans une expérience de proximité. L'arbre est noble, royal, majestueux. Il est aussi l'image de la force vulnérable tenant lieu de témoin et de paradigme en même temps que de "miroir", puisqu'il permet au Poète de faire une lecture de la fugacité de toutes choses et d'affronter son propre destin.

Pour résumer : j'ai adoré !!! Une superbe page de poésie écologique.

Entre le sonnet et toi c'est un mariage d'Amour et de complicité.

DE GROS

CARPE DIEM

Je ne connaissais point le paradigme mais je vais tacher de le replacer chienquirit

. Concernant le sonnet, je viens de terminer mon premier recueil dédié "On ne vous a pas sonnets" qui est à l'édition et que je te ferais découvrir sous peu. Et puis de toute façon tout est de ta faute et de celle d'Alain qui m'avez initiée à cette prosodie à laquelle j'ai longtemps été réfractaire...
Belle soirée bibi2

Mais cela aurait été une plus lourde faute de rester réfractaire à une forme de poésie qui te procure une aussi grande satisfaction personnelle au point d'y avoir consacré un ouvrage qui doit t'occasionner une grande satisfaction. ALAIN doit être aussi heureux que moi de savoir que tu nous as "supportés" tout au long de cette initiation. Tout le mérite te revient car combien abandonnent en cours de route... Comme disait Oscar WILDE : "Un poète peut survivre à tout sauf à une faute d'impression."

DE GROS DE NOUS 3.

Douce fin de soirée, FRIPOU.

Citation :: Mais cela aurait été une plus lourde faute de rester réfractaire à une forme de poésie qui te procure une aussi grande satisfaction personnelle au point d'y avoir consacré un ouvrage qui doit t'occasionner une grande satisfaction. ALAIN doit être aussi heureux que moi de savoir que tu nous as "supportés" tout au long de cette initiation. Tout le mérite te revient car combien abandonnent en cours de route... Comme disait Oscar WILDE : "Un poète peut survivre à tout sauf à une faute d'impression."

DE GROS DE NOUS 3.

Douce fin de soirée, FRIPOU.

Supportés n'est certainement pas le mot chienquirit

J'ai d'abord observé et nourri de séreux complexes face à vos talents et puis j'ai usé et abusé de vos conseils pour arriver, contre toute attente, à la rédaction d'un recueil classique, ce que je n'aurais jamais cru possible.
Donc encore merci à vous deux pour votre patience et votre disponibilité. grosbiz

» Dans un grand vent d'oiseaux (sur l'image de décembre)
» Puisque la graine éclot...
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» Vent du Nord,
» La complainte du vent