Sans fard (Poème érotique)

He bien, Hé bien, Flamme, qu'est ce que ces expressions de poissonnières marseillaises.....MDR

ET VOILA le printemps qui agit sur la plume de Dédé le "baratineur de Marseille"....MDR..C'est toutefois dit avec une certaine classe poétique...MERCI...à Jeudi...

fripou a écrit:

On prend un coup de chaleur à la lecture de ce sonnet un rien égrillard mais surtout inspiré et énamouré.
Belle soirée alors

Bonsoir FRIPOU,

La poésie amoureuse, par définition, donne l'image pour suggérer le côté érotique ; elle doit faire appel à la sensualité en évitant bien entendu la grossièreté, et rester suggestive dans son évocation. Un peu comme à la manière des "blasons", manière délicate de rendre hommage à l'ivresse des sens. Elle doit tenir dans sa légèreté, je pense, et de la sincérité de l'émotion. C'est vrai que le final est un peu osé. Comme disait notre bon FONTENELLE : [i]"Il faut oser en tout genre ; et dans le délicat, oser avec sagesse.



Je te remercie vivement, FRIPOU, pour ton commentaire d'appréciation sur ce petit badinage léger qui flirte avec le libertinage.

Passe une excellente soirée.

DE GROS DE NOUS 3.

Flamme a écrit:

Une approche à petits pas pour séduire la dame...séduction d'une autre époque faisant partie des prémisses = le désir avant le plaisir !
Il est vrai que c'est un peu le chasseur qui prend plaisir avant de tirer son coup !
L'animal mort = plus d’intérêt, la dame soumise = fini le désir, passons à une autre !

Ton poème dit les choses avec délicatesse, cher André, pour arriver à ses fins ! Alors que cela dure très longtemps pour en avoir toujours le désir !
et bon  en famille.

L'âme n'a pas de secret que la conduite ne révèle, Chère FLAMME. Et je me suis laissé aller dans cette "conduite" légère des mots qui semble échapper à la raison quand seuls les sentiments disposent de nos émotions. "Le désir est une conduite d'envoûtement" disait notre Jean-Paul SARTRE national. Dans la passion amoureuse, la conduite nous mène souvent vers cet état d'oubli, tant il est vrai que l'idée même de poésie est liée intimement à l'expression de nos sentiments exacerbés.

Je te remercie vivement, pour ce très sympathique commentaire dont j'ai apprécié cette belle tirade : "Il est vrai que c'est un peu le chasseur qui prend plaisir avant de tirer son coup !" Superbe métaphore !




DE GROS DE NOUS 3.

Excellente soirée.

Amarante a écrit:

Que répondre à cette ardente supplication ?
Le programme offre un aperçu fort alléchant !
Il n'y a, dans cette joute, ni perdant ni gagnant
Disons simplement : "Monsieur, ensemble souffrons" !  


Et que le spectacle commence !

Mais tu y as très bien répondu, Chère AMARANTE !

"Que le spectacle commence", suggères-tu. Moi, je ne suis pas contre et je ne pense pas que je rencontrerai trop de difficulté à inscrire le second acte... mais il faudrait créer un salon "Interdit aux moins de 18 ans !



Ne dit-on pas que l'érotisme est l'une des bases de la connaissance de soi, aussi indispensable que la poésie ?

Superbement bien trouvé ton dernier quatrain : "Disons simplement : "Monsieur, ensemble souffrons" !

Comme disait MUSSET : " L'enthousiasme est frère de la souffrance". Souffrons !!!!



MILLE REMERCIEMENTS pour ta lecture ainsi que pour ce très aimable et gratifiant quatrain concocté sous forme d'impressions de ta part qui m'a beaucoup touché.

Excellente fin de soirée, Chère AMARANTE

Et de GROS

MOMO13 a écrit:

avant de tirer son coup ! rire
L'animal mort = plus d’intérêt, la dame soumise = fini le désir, passons à une autre !

He bien, Hé bien, Flamme, qu est ce que ces expressions de poissonnieres marseillaises.....MDR

ET VOILA le printemps qui agit sur la plume de Dédé le "baratineur de Marseille"....MDR..C est toutefois dit avec une certaine classe poetique...MERCI...à Jeudi...

Tu as vu MOMO, elle se met au langage marseillais notre Chère FLAMME. À Marseille, dans quelques jours, elle va avoir affaire à deux baratineurs d'exception. Ici, la tchatche c'est juste un peu d'exagération ; ce n'est pas un mensonge mais le prolongement de la vérité et l'omniprésence du "bagout". "Au commencement était le Verbe", dit le supposé Evangile du supposé Jean. Le Verbe, c'est à dire la parole. À Marseille on y a ajouté par la suite le baratin. C'est l'un des traits les plus caractéristiques de notre culture. Nous avons verbe haut et avec les gestes qu'il faut. Mais à côté de çà, nous avons aussi le cœur sur la main.

MOMO et DÉDÉ : c'est tout un poème !





À jeudi à la "Plaine", Cher MOMO. Je tiens à signaler que le quartier de la Plaine, à Marseille, est un endroit surélevé et non un endroit plat, comme le laisse supposer l'appellation. Ah ! ces marseillais, ils détournent même le sens étymologique des mots.

Très bonne fin de soirée.

Très CHALEUREUSE AMITIÉ du voisin du 5ème.

CLARI a écrit:

Bonjour cher André,


Quand le désir s'enflamme à l'amadou
Des merveilleux appâts de la Dame,
Brûler d'amour n'est certes pas un drame :
Devient pécheur même le pescadou !

Voilà un voluptueux sonnet d'un connaisseur...*

Il est vrai que les Marseillais  ne sont pas en mal de conter compter fleurette pour mieux émouvoir la fille d'Eve qui ne saurait rester insensible à tant d'engouement et de passion.

Momo fait bien partie également de ces pescadous qui savent ferrer avant le plaisir de la dégustation

Bonsoir Chère CLARI,

Les "vrais" marseillais ont autant le cœur sur la main et prompts à rendre service que ce qu'ils sont connus pour la galéjade. Leur langage est savoureux, fort à l'esprit ; il ressemble un peu à ses alcools parfumés aux fleurs de garrigues avec un goût dominant certes, mais aussi de nombreuses harmonies.

"Parler, chanter et vivre" sont dans cette ville indissociables, ma Chère CLARI. En résumé, le marseillais, c'est, à tout âge, de l'or dans la voix et de la poésie plein la tête... mais surtout, de l'Amitié plein le cœur.

Tous mes vifs remerciements pour ta lecture ainsi que ton très agréable commentaire.

DE GROS de la cité phocéenne.

CARPE DIEM