Je m'égare en sous-bois.

JE M'ÉGARE EN SOUS-BOIS…

Je m’égare en sous-bois au bienfait de l’ombrage,
Promenant mon regard au flanc d’un coudrier ;
Dans les champs la couleur, l’envoûtant paysage
Offre un bouquet guindé, que l’œil vient marier.

Le vent est parfumé de l’essence suave
De fines fleurs des bois, arômes familiers,
Et, tout autour de moi, se module l’octave
Du chant pur et vernal des graciles verdiers.

Aux vergers attenants, bordés par les treillages,
Un ralliement de pies semble tenir conseil,
Prêtes à marauder les drupes en sommeil,
Jacassant bruyamment juste avant leurs pillages.

Prairies, forêts, ruisseaux, vous m’offrez la peinture
De ces carnations ourdies par un décor
Sculpté jalousement au Temps dont le support,
Se charge en volupté, et en créé la parure.

Silencieusement, d’une oreille discrète,
J’écoute la forêt dont je suis l’invité ;
La Muse me murmure, en sa veine secrète,
Des vers harmonieux pleins de suavité.

En générosité je m'enivre longtemps
Aux suaves senteurs d'une aura qui m'emmure,
Et j'écoute cette ode où mon âme murmure
La complainte amoureuse où je vis à plein temps.

Pommeraies et bosquets, riches terres propices,
Brodant leurs éclats d'or au soleil rutilant ;
Répandent l'effluence, en cet instant galant,
Où se mêlent les chants des mésanges complices.

Écoute ô ma pensée, sois discrète longtemps,
Fredonne ce refrain qui s’épanche à la gloire
De la nymphe et du breuil où, dans l’incantatoire,
S'infiltrent des refrains sublimées entre-temps.

Je suis l’acteur témoin au regard juvénile
Qui goûte de l'instant, qui se charme au rondeau
D'une nature en fleur, édénique tableau
Musical de lumière, où j’élis domicile.

ANDRÉ

J'ai pris grand plaisir à m'égarer sur les sentes vernales de ta merveilleuse poésie.

Un régal qui me donne envie d'aller me promener afin de m'enivrer des douces senteurs, sous un timide soleil printanier.

Je me sens légère et euphorique après ma lecture.
Vocabulaire choisi, rimes riches pour de somptueux alexandrins dont tu as le secret.

app

CLARI a écrit:: J'ai pris grand plaisir à m'égarer sur les sentes vernales de ta merveilleuse poésie.

Un régal qui me donne envie d'aller me promener afin de m'enivrer des douces senteurs, sous un timide soleil printanier.

Je me sens légère et euphorique après ma lecture.
Vocabulaire choisi, rimes riches pour de somptueux alexandrins dont tu as le secret.

Bonjour Chère CLARI,

Bien que je m'intéresse un peu à tous les sujets, la poésie sur les paysages demeure ma préférée. Je m'exprime totalement, sans doute parce que j'ai vécu ces moments évoqués, et qu'avec le souvenir la nostalgie est exacerbée. Je veille toujours à ce que les mots donnent le plus d'images possibles afin de restituer le plus fidèlement possible les formes et les couleurs.

Mes plus CHALEUREUX REMERCIEMENTS pour ce commentaire d'Amitié et de considération.

Passe un très bon dimanche, Chère CLARI.

AMITIÉ TRÈ SINCÉRE de l'ami marseillais.

DE GROS

J'ai beaucoup apprécié cette riche promenade poétique !
Comme l'a si bien commentée Clari, les rimes sont belles en des termes finement choisis.
Les alexandrins superbes complètent ce tableau et la cadence impeccable de leurs pieds m'a entraînée dans un beau tourbillon.
Je retournerai dans votre forêt, cher André, c'est certain!

Merci pour ce joli moment

Bellysa

ahhhhhhh voila de sublimes quatrains !!! Avec les nombreux oiseaux habitants ce sous-bois ! Arbres, bosquets, vergers, prairies, forêts...tout est ravissant, vivant et admirable !
Tu es le roi de la Nature, celui qui la respecte, tout en l'aimant. Tu te sens son invité, et tu sais l'honorer de tes plus beaux poèmes !
J'aime être à tes côtés dans ces merveilleuses promenades, où rien ne t'échappe, pas le moindre bruit d'un ruisseau, le cri de la pie, de la douce mésange...
Les odeurs suaves et changeantes viennent par moments te donner le parfum de la terre, du vent, des fines fleurs des bois !
Comment ne pas aimer cette Nature offrant ce qu'elle a de plus beau !
Tu sais nous transporter dans un autre monde pour oublier les villes,ses bruits et son odeur de fumée et de poussière.

Merci pour cet enchantement !
bibi2

Bellysa a écrit:: J'ai beaucoup apprécié cette riche promenade poétique !
Comme l'a si bien commentée Clari, les rimes sont belles en des termes finement choisis.
Les alexandrins superbes complètent ce tableau et la cadence impeccable de leurs pieds m'a entraînée dans un beau tourbillon.
Je retournerai dans votre forêt, cher André, c'est certain!

Merci pour ce joli moment

Bellysa

Bonsoir BELLYSIA,

La Nature est à la fois un cadre et un état d'âme. Tous les poètes excellent en le décrivant. Pour qui sait la regarder, la comprendre, elle devient un asile de méditation. Nous ne pouvons la réduire à des énumérations très générales, et avec une palette pauvre. Elle nous offre tout ce dont nous avons besoin et que nous pouvons trouver auprès d'elle : l'inspiration et l'imagination.

Mes remerciements les plus CHALEUREUX pour ces mots de sympathie et de réelle Amitié, BELLYSIA.

Avec ma PLUS SINCÈRE CORDIALITÉ et RECONNAISSANCE.

Excellente fin d'après-midi et douce soirée.

CARPE DIEM

Flamme a écrit:: ahhhhhhh voila de sublimes quatrains !!! Avec les nombreux oiseaux habitants ce sous-bois ! Arbres, bosquets, vergers, prairies, forêts...tout est ravissant, vivant et admirable !
Tu es le roi de la Nature, celui qui la respecte, tout en l'aimant. Tu te sens son invité, et tu sais l'honorer de tes plus beaux poèmes !
J'aime être à tes côtés dans ces merveilleuses promenades, où rien ne t'échappe, pas le moindre bruit d'un ruisseau, le cri de la pie, de la douce mésange...
Les odeurs suaves et changeantes viennent par moments te donner le parfum de la terre, du vent, des fines fleurs des bois !
Comment ne pas aimer cette Nature offrant ce qu'elle a de plus beau !
Tu sais nous transporter dans un autre monde pour oublier les villes,ses bruits et son odeur de fumée et de poussière.

Merci pour cet enchantement !

Tu vois, Chère FLAMME, j'ai tenu compte de tes attentes lorsque tu me dis que tu aimes lorsque dans mes poèmes, je ne me soucie que de la féerie de l'environnement et que j'essaie de peindre les couleurs, les formes, les reliefs, tout en donnant de la lumière et de l'intensité à mes ressentis bucoliques. PAPA et LAMARTINE n'y sont pas étrangers, eux qui ont si bien su me faire percevoir dans leurs vers, tout ce sensualisme, symbole de la vie, et dont la Nature est garante d'une divinité qui n'offre pas d'autres prises et n'a pas d'autre exigence que sa pure beauté. Visible et invisible sont réunis, construits sur le mode optatif dans le désir d'un message de paix des choses pérennisant le souvenir et l'authenticité des regards.

MILLE REMERCIEMENTS pour ces mots de bonheur que tu viens de m'adresser, et qui sont la plus belle récompense qu'un poète puisse espérer.

DE CHALEUREUX DE NOUS 3.

Douce soirée à toi.

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