Sur cette terre où l'ombre....

Distique de Victor HUGO:
"Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête."
...........

Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour
Respecte le silence et sa juste conquête.
Ne pars plus dans l’encombre où la foi nuit au jour,
Échappe à cette danse effrénée et bébête.
Tes valeurs d’humaniste ont toujours eu bon cours,
Alors laisse le pieu se planter par la tête.
Abandonne la piste et change ton discours
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.

Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour
Il est fort peu de monde à jour, quant à sa dette.
Le bonheur est bien sombre en dessous du vautour
Qui s’attaque à la ronde où il crâne en vedette.
Regarde l’autarcie avec un œil velours
Puis dis enfin adieu à toute autre galette.
Sur ta peau endurcie on lit ces mots trop lourds :
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.

Sur cette terre où l'ombre et l'aurore ont leur tour,
Quand arrive le vent ne sois plus girouette,
Je sais que l’on dénombre ici en cette cour
Pas mal de paravents pour dire sa sornette.
A toi de conserver le cap qui mène au bourg
Pour déguster, pardieu, le produit de ta quête,
Sans mettre un handicap au peuple bien trop sourd.
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.

Sur cette terre où l’ombre et l'aurore ont leur tour,
Il est quelques muets qui taillent leur bavette,
Pour faire en la pénombre entendre leur discours
Sur tous les menuets dansés à la sauvette.
Donne nous pour exemple un procès sans recours
Qui défende l’odieux sans donner de courbette
Mais déserte le temple où se meurt le secours.
Sois l'intendant de Dieu, mais l'intendant honnête.
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Un poème qui énonce les parts d'ombre et l'espoir de lumière présents en chacun de nous sans doute. Tu as superbement su développer le distique initial pour enrichir l'analyse.
Belle journée.

Par cette belle pensée de V.Hugo tu as su Tonin nous montrer ce qu'un dirigeant devrait se poser comme questions pour aboutir par de saines réponses au bien de la société.
Au bout de chaque conflit résolu, le silence apaise les esprits échauffés et met un point final à toute revendication. Savoir le faire respecter.
La religion n'est pas faite pour disperser et agir selon différents critères selon des rites, des différentes lois des pays, cela provoque guerres et tueries.
Savoir reconnaitre si l'on doit s'opposer à celui qui harangue la foule et foncer comme la plupart des inconscients.

Sa dette envers son prochain, envers ce que l'on délaisse, envers ses responsabilités, il est vrai que nous en avons tous et que si nous cherchons la paix, ce n'est qu'en prenant conscience de nos dettes.
Le vautour ami Tonin...plutôt les vautours qui assombrissent nos vies. Les multinationales commandent nos gouverneurs, et que ce soit de n'importe quel bord, ils ont l'argent donc le pouvoir !
Je pense qu'apprendre à des acteurs économiques de pouvoir se suffire à tous leurs besoins et vivre seulement de leurs propres ressources seraient une bonne chose que de faire partir à l'étranger des produits qui nous reviennent taxés et plus chers...C'est aberrant !

Cher Tonin, je m'arrête, car c'est juste pour te dire ce que j'ai ressenti sur une partie de ton très agréable écrit qui m'a semblé juste et honnête.
Poème en 2 rimes beaucoup plus difficile, mais dont chaque quatrain pourrait être développé... en plusieurs thèmes.
Bravo, c'est bien réel !

Flamme a écrit:

Par cette belle pensée de V.Hugo tu as su Tonin nous montrer ce qu'un dirigeant devrait se poser comme questions pour aboutir par de saines réponses au bien de la société.
Au bout de chaque conflit résolu, le silence apaise les esprits échauffés et met un point final à toute revendication. Savoir le faire respecter.
La religion n'est pas faite pour disperser et agir selon différents critères selon des rites, des différentes lois des pays, cela provoque guerres et tueries.
Savoir reconnaitre si l'on doit s'opposer à celui qui harangue la foule et foncer comme la plupart des inconscients.

Sa dette envers son prochain, envers ce que l'on délaisse, envers ses responsabilités, il est vrai que nous en avons tous et que si nous cherchons la paix, ce n'est qu'en prenant conscience de nos dettes.
Le vautour ami Tonin...plutôt les vautours qui assombrissent nos vies. Les multinationales commandent nos gouverneurs, et que ce soit de n'importe quel bord, ils ont l'argent donc le pouvoir !
Je pense qu'apprendre à des acteurs économiques de pouvoir se suffire à tous leurs besoins et vivre seulement de leurs propres ressources seraient une bonne chose que de faire partir à l'étranger des produits qui nous reviennent taxés et plus chers...C'est aberrant !

Cher Tonin, je m'arrête, car c'est juste pour te dire ce que j'ai ressenti sur une partie de ton très agréable écrit qui m'a semblé juste et honnête.
Poème en 2 rimes beaucoup plus difficile, mais dont chaque quatrain pourrait être développé... en plusieurs thèmes.
Bravo, c'est bien réel !

Dure, dure la vie ...dur, dur l'avis aussi...

bien résumé flamme
Tonin

Si les dirigeants de ce monde et ceux qui prônent plus ou moins les religions pouvaient te suivre, le monde serait enfin ce qu'il doit être, un modèle dans l'Univers. Tu es comme tous les poètes, un utopiste mais tu gardes le cap.
Beau développement d'un distique du grand Hugo avec en prime une prosodie impeccable et des rimes léonines.
Je reviendrai te lire, sois en sûr.

pierrot-lunaire a écrit:

Si les dirigeants de ce monde et ceux qui prônent plus ou moins les religions pouvaient te suivre, le monde serait enfin ce qu'il doit être, un modèle dans l'Univers. Tu es comme tous les poètes, un utopiste mais tu gardes le cap.
Beau développement d'un distique du grand Hugo avec en prime une prosodie impeccable et des rimes léonines.
Je reviendrai te lire, sois en sûr.

On peut toujours rêver d'un monde sage et cohérent....la réalité nous montre que lorsqu'on gratte le vernis apparaissent toujours les mauvais traits...

Les miroirs n'envoient pas toujours la bonne image...

Salut à toi PL
Tonin

Je me garderai bien de donner dans l'aphorisme...

Je me contente simplement de faire ce que je dis et dire ce que je fais..

pas d’esbroufe...en quelque sorte..

Tu as une philosophie qui me plaît

Merci Momo
Tonin

D'hommage en hommage...l'homme âgé se souvient