Crépuscule

CRÉPUSCULE

Le ciel s’habille aux soins des couleurs vespérales,
Enflammant de son aile un jade forestier,
Où semblent se polir, tout au long du sentier,
Les troncs harmonieux des cortèges d’érables.

Les rameaux, alentour, que traverse la brise,
Se recueillent, courbés, dans un frisson d’espoir,
En offrant leur feuillage à cette douce emprise,
Caressant leur profil qui semble s’émouvoir.

Une paix inconnue, éperdue et craintive,
Recouvre l’horizon dans le parfum du soir,
Où l’écho attardé d’une effraie fugitive,
Se faufile depuis un vétuste manoir.

Le soleil baisse encor, s’épand le crépuscule,
Quand se lit le sommeil venant du firmament ;
Les champs et la forêt que la sombreur macule,
S’enveloppent de l’ombre au dernier rougeoiement.

… Et j’entends le bruit frais du ruisseau qui ondule,
Immuable et secret, s’égayant dans la nuit ;
L’étoile du Berger, au ciel, en majuscule,
Paraît suivre mes pas dans l’heure qui s’enfuit.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Très feutré, très limpide, on suit l'ombre qui s'épaissit dans la nuit qui s'installe...j'aime beaucoup ce poème André et ce crépuscule qui ne dérange pas du tout le ruisseau qui s'égaye dans le noir.
Je ne sais qui suit l'un ou l'autre, mais l'étoile du berger met une note de lumière qui apaise l'obscurité !
Très bel ensemble !
calinchat

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Crépuscule 110108034927815720

Une belle réponse à ceux qui penseraient le crépuscule dépourvu de couleurs. C'est la magie des lumières qui se grisent et s'estompent au fil de l'horizon sous l'égide de l'étoile du berger...
Cela donne envie de se poser et juste de profiter et d'écouter s'habiller le silence...
Belle journée. bisounours

Messages : 313 Date d'inscription : 24/01/2015 Age : 66 Localisation : Oise

André Laugier a écrit:: CRÉPUSCULE

Le ciel s’habille aux soins des couleurs vespérales,
Enflammant de son aile un jade forestier,
Où semblent se polir, tout au long du sentier,
Les troncs harmonieux des cortèges d’érables.

Les rameaux, alentour, que traverse la brise,
Se recueillent, courbés, dans un frisson d’espoir,
En offrant leur feuillage à cette douce emprise,
Caressant leur profil qui semble s’émouvoir.

Une paix inconnue, éperdue et craintive,
Recouvre l’horizon dans le parfum du soir,
Où l’écho attardé d’une effraie fugitive,
Se faufile depuis un vétuste manoir.

Le soleil baisse encor, s’épand le crépuscule,
Quand se lit le sommeil venant du firmament ;
Les champs et la forêt que la sombreur macule,
S’enveloppent de l’ombre au dernier rougeoiement.

… Et j’entends le bruit frais du ruisseau qui ondule,
Immuable et secret, s’égayant dans la nuit ;
L’étoile du Berger, au ciel, en majuscule,
Paraît suivre mes pas dans l’heure qui s’enfuit.

ANDRÉ

Je remercie toujours un poète qui me fait voyager, il y a une douceur dans ce poème qui ressemble à un voile que l'on déposerait sur la terre, un voile qui aurait la couleur de la nuit,MERCI!

amitie3

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poesi

ISABELLE

Flamme a écrit:: Très feutré, très limpide, on suit l'ombre qui s'épaissit dans la nuit qui s'installe...j'aime beaucoup ce poème André et ce crépuscule qui ne dérange pas du tout le ruisseau qui s'égaye dans le noir.
Je ne sais qui suit l'un ou l'autre, mais l'étoile du berger met une note de lumière qui apaise l'obscurité !
Très bel ensemble !

Bonsoir FLAMME,

Il est des moments de grâce qui mettent en relation avec le "mystère", des heures où la configuration du paysage, la lumière, les couleurs, les contours prennent un sens caché, en un mot, un empirisme du sensible. Le matin et le soir font état d'une "présence" confuse, voilée, fugitive, saisie par le sensation, et le cœur sans doute plus que l'intelligence. Tout s'égrène dans une forme de silence, de saisie impalpable des choses, d'une essence : un trouble qui traverse l'âme et que l'écriture, même poétique, effleure à peine.

UN GRAND MERCI pour tes mots de générosité, d'agrément et d'Amitié.

DE GROS de nous 3.

Passe une douce soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

fripou a écrit:: Une belle réponse à ceux qui penseraient le crépuscule dépourvu de couleurs. C'est la magie des lumières qui se grisent et s'estompent au fil de l'horizon sous l'égide de l'étoile du berger...
Cela donne envie de se poser et juste de profiter et d'écouter s'habiller le silence...
Belle journée.

Bonsoir FRIPOU,

Le crépuscule est certainement pour un observateur attentif (et donc pour le poète), ce moment privilégié qui met en situation de réceptivité et compose ce qu'on appelle cette nouvelle Trinité : Amour - Nature - Dieu.

N'est-ce pas LAMARTINE qui, dans ses poèmes, a le mieux évoqué ces moments sublimes de secrètes et sublimes correspondances qjui s'établissent dans une exigence herméneutique de déchiffrement de la Nature, quand il écrivait :

C'est l'heure où la nature, un moment recueillie,
Entre la nuit qui tombe et le jour qui s'enfuit,
S'élève au Créateur du jour et de la nuit,
Et semble offrir à Dieu, dans son brillant langage,
De la création le magnifique hommage.

UN GRAND MERCI pour tes mots d'appréciation et de partage.

Je te souhaite de passer une très agréable soirée.

DE GROS de nous 3.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

pourquoipas a écrit:

André Laugier a écrit:: CRÉPUSCULE

Le ciel s’habille aux soins des couleurs vespérales,
Enflammant de son aile un jade forestier,
Où semblent se polir, tout au long du sentier,
Les troncs harmonieux des cortèges d’érables.

Les rameaux, alentour, que traverse la brise,
Se recueillent, courbés, dans un frisson d’espoir,
En offrant leur feuillage à cette douce emprise,
Caressant leur profil qui semble s’émouvoir.

Une paix inconnue, éperdue et craintive,
Recouvre l’horizon dans le parfum du soir,
Où l’écho attardé d’une effraie fugitive,
Se faufile depuis un vétuste manoir.

Le soleil baisse encor, s’épand le crépuscule,
Quand se lit le sommeil venant du firmament ;
Les champs et la forêt que la sombreur macule,
S’enveloppent de l’ombre au dernier rougeoiement.

… Et j’entends le bruit frais du ruisseau qui ondule,
Immuable et secret, s’égayant dans la nuit ;
L’étoile du Berger, au ciel, en majuscule,
Paraît suivre mes pas dans l’heure qui s’enfuit.

ANDRÉ

Je remercie toujours un poète qui me fait voyager, il y a une douceur dans ce poème qui ressemble à un voile que l'on déposerait sur la terre, un voile qui aurait la couleur de la nuit, MERCI!

amitie3

Toute MA CHALEUREUSE RECONNAISSANCE et mes VIFS REMERCIEMENTS, ISABELLE, pour ces mots d'assentiment, de partage et d'Amitié.

Mes moments privilégiés, pour l'observation de la Nature, sont les crépuscules, du soir et du matin. En effet, les paysages sont mis en relief par les ombres, les reliefs, les reflets marquant l'échange qui s'établit entre le monde intérieur et le monde extérieur. Il sen dégage une atmosphère appropriée à l'émotion. Il y transpire un décor de "vie intime" propice à ce romantisme qui élargit notre espace de signification.

Toute ma TRÈS CHALEUREUSE AMITIÉ

DE GROS du marseillais, et douce soirée à toi.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Messages : 108 Date d'inscription : 30/01/2015 Age : 69

André Laugier a écrit:: CRÉPUSCULE

Le ciel s’habille aux soins des couleurs vespérales,
Enflammant de son aile un jade forestier,
Où semblent se polir, tout au long du sentier,
Les troncs harmonieux des cortèges d’érables.

Les rameaux, alentour, que traverse la brise,
Se recueillent, courbés, dans un frisson d’espoir,
En offrant leur feuillage à cette douce emprise,
Caressant leur profil qui semble s’émouvoir.

Une paix inconnue, éperdue et craintive,
Recouvre l’horizon dans le parfum du soir,
Où l’écho attardé d’une effraie fugitive,
Se faufile depuis un vétuste manoir.

Le soleil baisse encor, s’épand le crépuscule,
Quand se lit le sommeil venant du firmament ;
Les champs et la forêt que la sombreur macule,
S’enveloppent de l’ombre au dernier rougeoiement.

… Et j’entends le bruit frais du ruisseau qui ondule,
Immuable et secret, s’égayant dans la nuit ;
L’étoile du Berger, au ciel, en majuscule,
Paraît suivre mes pas dans l’heure qui s’enfuit.

ANDRÉ

un poème qui nous transporte dans ce moment magique et mystérieux du crépuscule l'ambiance est parfaitement palpable et le tableau dépeint dans une admirable finesse poétique amitie3

danielle riou a écrit:

André Laugier a écrit:: CRÉPUSCULE

Le ciel s’habille aux soins des couleurs vespérales,
Enflammant de son aile un jade forestier,
Où semblent se polir, tout au long du sentier,
Les troncs harmonieux des cortèges d’érables.

Les rameaux, alentour, que traverse la brise,
Se recueillent, courbés, dans un frisson d’espoir,
En offrant leur feuillage à cette douce emprise,
Caressant leur profil qui semble s’émouvoir.

Une paix inconnue, éperdue et craintive,
Recouvre l’horizon dans le parfum du soir,
Où l’écho attardé d’une effraie fugitive,
Se faufile depuis un vétuste manoir.

Le soleil baisse encor, s’épand le crépuscule,
Quand se lit le sommeil venant du firmament ;
Les champs et la forêt que la sombreur macule,
S’enveloppent de l’ombre au dernier rougeoiement.

… Et j’entends le bruit frais du ruisseau qui ondule,
Immuable et secret, s’égayant dans la nuit ;
L’étoile du Berger, au ciel, en majuscule,
Paraît suivre mes pas dans l’heure qui s’enfuit.

ANDRÉ

un poème qui nous transporte dans ce moment magique et mystérieux du crépuscule l'ambiance est parfaitement palpable et le tableau dépeint dans une admirable finesse poétique amitie3

MERCI, DANIELLE, d'avoir mis en exergue mon poème et de m'adresser de tels compliments que je reçois avec un grand plaisir et avec mon humilité coutumière.

J'ai toujours privilégié dans ma poésie bucolique les "images" car la parole restera toujours insatisfaisante et en deçà de ce que l'écrivain veut dire. Les formes et les couleurs vont plus loin que les mots. Le poète doit essayer de peindre avec sa plume afin de donner cette impression de tableau pastoral mettant le Lecteur en situation de réceptivité. Cela doit être une sorte de "lever de rideau métaphorique" pour introduire le propos dans sa théâtralité et lui tenir lieu de tremplin.

MILLE REMERCIEMENTS pour cette exégèse d'Amitié et de considération, en espérant ne jamais te décevoir.

DE CHALEUREUX poétiques et une excellente fin de soirée.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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