Le langage des yeux par Isangrin

J’ai vu des yeux si clairs que s’y mirait une âme,
Brillant comme once d’or au soleil de midi ;
J’ai cru y déceler les secrets d’une femme,
Parce qu’on y lisait ses pudiques non-dits.

J’ai vu des yeux si purs qu’ils étaient transparence,
Limpides comme un fleuve à l’estuaire du ciel ;
J’ai cru y discerner l’Idée de l’innocence,
Tel Platon scrutant le reflet de l’Eternel.

J’ai vu des yeux si verts qu’ils étaient espérance,
Contemplant l’infini par-delà l’horizon ;
J’ai cru y découvrir l’Eden d’avant l’errance,
L’image d’un ailleurs d’au-delà des saisons.

J’ai vu des yeux si noirs qu’on dormait à leur ombre,
Que la nuit pâlissait d’opprobre à côté d’eux,
Que le néant jaloux en paraissait moins sombre ;
J’ai vu des yeux si noirs qu’ils éteignaient le feu.

J’ai vu des yeux si bleus qu’ils étaient transcendance,
Que l’azur rougissait comme un prince déchu,
Que la mer blêmissait tombée en déshérence ;
J’ai vu des yeux si bleus qu’à leur source j’ai bu.

J’ai vu des yeux si beaux que les plus grands poètes
Y virent l’absolu qu’ils croyaient côtoyer,
Que les chercheurs du Graal mirent fin à leur quête ;
J’ai vu des yeux si beaux que je m’y suis noyé.

isangrin a écrit:

J’ai vu des yeux si clairs que s’y mirait une âme,
Brillant comme once d’or au soleil de midi ;
J’ai cru y déceler les secrets d’une femme,
Parce qu’on y lisait ses pudiques non-dits.

J’ai vu des yeux si purs qu’ils étaient transparence,
Limpides comme un fleuve à l’estuaire du ciel ;
J’ai cru y discerner l’Idée de l’innocence,
Tel Platon scrutant le reflet de l’Eternel.

J’ai vu des yeux si verts qu’ils étaient espérance,
Contemplant l’infini par-delà l’horizon ;
J’ai cru y découvrir l’Eden d’avant l’errance,
L’image d’un ailleurs d’au-delà des saisons.

J’ai vu des yeux si noirs qu’on dormait à leur ombre,
Que la nuit pâlissait d’opprobre à côté d’eux,
Que le néant jaloux en paraissait moins sombre ;
J’ai vu des yeux si noirs qu’ils éteignaient le feu.

J’ai vu des yeux si bleus qu’ils étaient transcendance,
Que l’azur rougissait comme un prince déchu,
Que la mer blêmissait tombée en déshérence ;
J’ai vu des yeux si bleus qu’à leur source j’ai bu.

J’ai vu des yeux si beaux que les plus grands poètes
Y virent l’absolu qu’ils croyaient côtoyer,
Que les chercheurs du Graal mirent fin à leur quête ;
J’ai vu des yeux si beaux que je m’y suis noyé.

Ce sont mes yeux qui se sont éclaircis en lisant ton poème Jacky, ils n'ont pas quitté un seul instant tes vers, merci Poète
bises
Isabelle.

Jacky, c'est un poème merveilleux !!!
Les larmes aux yeux en le lisant tellement... doux, tendre, d'une beauté poétique à ne plus respirer pour ne pas effrayer le poète pour qu'il continue encore et encore....

Tu es un poète complet comme le dit Momo , tu peux nous faire rire aux larmes, et pleurer de tristesse ou de beauté...avec toi il faut toujours se munir d'un mouchoir !!!

J'adore tes écrits, et de pouvoir nous mettre un peu de ton coeur ou un brin de ton esprit si pétillant est un cadeau pour ceux qui peuvent te recevoir !

Il parait donc que tu viens de l'écrire...vient de me dire Fripou, ton écrit est de plus en plus beau !!!!
Un immense Merci pour ton passage toujours attendu avec grand plaisir !

Une belle ode au yeux qui mérite une relecture assidue. Ce défilé de couleurs est de bon aloi.

Bravo, ami poète.

On voit tant de choses dans les yeux... et les tiens nous parlent. De toutes les couleurs, de toutes les émotions, de tant de paysage...
Ce poème est superbe alors merci Isangrin d'être venu nous l'offrir en cadeau.

pourquoipas a écrit:

isangrin a écrit:

J’ai vu des yeux si clairs que s’y mirait une âme,
Brillant comme once d’or au soleil de midi ;
J’ai cru y déceler les secrets d’une femme,
Parce qu’on y lisait ses pudiques non-dits.

J’ai vu des yeux si purs qu’ils étaient transparence,
Limpides comme un fleuve à l’estuaire du ciel ;
J’ai cru y discerner l’Idée de l’innocence,
Tel Platon scrutant le reflet de l’Eternel.

J’ai vu des yeux si verts qu’ils étaient espérance,
Contemplant l’infini par-delà l’horizon ;
J’ai cru y découvrir l’Eden d’avant l’errance,
L’image d’un ailleurs d’au-delà des saisons.

J’ai vu des yeux si noirs qu’on dormait à leur ombre,
Que la nuit pâlissait d’opprobre à côté d’eux,
Que le néant jaloux en paraissait moins sombre ;
J’ai vu des yeux si noirs qu’ils éteignaient le feu.

J’ai vu des yeux si bleus qu’ils étaient transcendance,
Que l’azur rougissait comme un prince déchu,
Que la mer blêmissait tombée en déshérence ;
J’ai vu des yeux si bleus qu’à leur source j’ai bu.

J’ai vu des yeux si beaux que les plus grands poètes
Y virent l’absolu qu’ils croyaient côtoyer,
Que les chercheurs du Graal mirent fin à leur quête ;
J’ai vu des yeux si beaux que je m’y suis noyé.

Ce sont mes yeux qui se sont éclaircis en lisant ton poème Jacky, ils n'ont pas quitté un seul instant tes vers, merci Poète
bises
Isabelle.

alors merci de la fidélité de tes yeux à mes vers Isa; bisous

J'ai lu des vers si beaux que leur chant nous transporte
J'ai vu des yeux profonds où noyer sa souffrance
J'ai lu avec mon coeur dans le plus grand silence
Tes mots simples et doux en une tendre escorte.

Merci mon tarbais.
Bisous