Le jour a revêtu ses teintes de tendresse
Une brume légère qui ondoie et caresse
Un soupçon de pudeur pour masquer d’invisible
La fragile opaline d’un monde inaccessible
La lumière du ciel prend couleur azurée
Les nuages en cortège viennent y affleurer
Un voyage onirique au bout de l’horizon
Poussés par le zéphyr d’une douce avalaison
Atmosphère diffuse de fleurs multicolores
De musc évanescent d’une flore d’aurore
Qui renaît à la vie après nuit d’insomnie
Pour embaumer la terre de parfums inédits
Le temps file ses heures en perles d’arc en ciel
Mouvant et incertain, jamais superficiel
Faisant de chaque instant un souvenir unique
Avant même de poindre, devenu agonique.