Unité (Centon sur poème de V. Hugo)

Victor HUGO (Poème d'origine)

UNITÉ

Par-dessus l'horizon aux collines brunies,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant ;
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Blanche épanouissait sa candide auréole ;
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j'ai des rayons aussi !» lui disait-elle.
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UNITÉ

« Centon », d’après le poème
de Victor HUGO

Océan de verdure où se noient mes regards,
Par-dessus l'horizon aux collines brunies,
Dans les lueurs du soir semant leurs derniers fards,
Le soleil, cette fleur des splendeurs infinies,
Se penchait sur la terre à l'heure du couchant.
Orpheline et fragile en la paix vespérale,
Une humble marguerite, éclose au bord d'un champ,
Bravait l’ampleur du temps, vision pastorale.
Isolée, frissonnante, à l’orée de la nuit,
Sur un mur gris, croulant parmi l'avoine folle,
Elle offrait son soyeux. Dans le jour qui s’enfuit,
Blanche, épanouissait sa candide auréole.
Et la petite fleur, par-dessus le vieux mur,
Timidement tandis que s’enfuit hélianthe,
Regardait fixement, dans l'éternel azur,
Ses corolles lustrées de prestance arrogante,
Le grand astre épanchant sa lumière immortelle.
«Et, moi, j'ai des rayons aussi !» lui disait-elle.

ANDRÉ

Je viens d'aller lire les conditions de l'exercice. Il est intéressant d'enrichir un poème en y parsemant les vers d'un auteur célèbre ou de plusieurs pour enjoliver les mots.
Belle journée. bisounours

Tous ces vers d'Hugo et les tiens font un très bel ensemble...on ne sait plus lesquels appartiennent à Hugo ou à toi !
Une belle réussite en duo !
Bravo André, un amusement super agréable à lire !
petitbis

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