À l'autel de mes sens

À L’AUTEL DE MES SENS

Dans les bois dépouillés aux frimas de l’automne,
Quand le chagrin du vent murmure sa douleur,
Tout est mélancolie, et la feuille frissonne
A la morsure hostile oxydant sa couleur.

Sous le ciel nébuleux, où le stratus plafonne,
Quand semble s’endormir la languide rumeur,
La forêt tout entière au regret s’abandonne
En un ultime hommage à la dernière fleur.

Mon âme et puis mon cœur à ces gouttes d’extase,
En recueillent le rêve et, dans les mots, l’emphase
Qui consigne à mes vers leurs sentiments de foi.

A l’autel de mes sens des fleurs d’amour, ô charme !
Parfument tendrement ce plaisir qui m’échoit,
Et qui, innocemment, me conquiert d’une larme.

ANDRÉ

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Nous y sommes dans cet automne ou le vent fait entendre sa douleur et la feuille qui frissonne, se plissant sur elle-même en changeant de couleur !
Le ciel est rempli de nuages, la mélancolie vient sur la forêt, qui abandonne ses feuilles, pour attendre le froid de l'hiver.
Et toi, en tant que poète aimant cette nature, tu en dévoiles tous ses sentiments...tu y mets ton coeur, ton âme et ta foi ! et en tant que lecteur, nous te suivons pour en ressentir toute cette beauté !
Bravo André, c'est une fort joli promenade sous cette forêt qui se prépare à sa nouvelle saison.
calinchat

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À l'autel de mes sens 110108034927815720

Depuis que je me suis affublé d'un pseudo oriental, mon cher André, je suis ravi de retrouver sous ta plume, un excellent sonnet bien français !

L'automne a ses charmes. Malgré son dénuement et sa mélancolie, la nature n'est qu'endormie attendant des heures meilleures pour libérer toute sa beauté.
bisounours

et belle fin de journée à vous trois.

Flamme a écrit:: Nous y sommes dans cet automne ou le vent fait entendre sa douleur et la feuille qui frissonne, se plissant sur elle-même en changeant de couleur !
Le ciel est rempli de nuages, la mélancolie vient sur la forêt, qui abandonne ses feuilles, pour attendre le froid de l'hiver.
Et toi, en tant que poète aimant cette nature, tu en dévoiles tous ses sentiments...tu y mets ton coeur, ton âme et ta foi ! et en tant que lecteur, nous te suivons pour en ressentir toute cette beauté !
Bravo André, c'est une fort joli promenade sous cette forêt qui se prépare à sa nouvelle saison.

Bonsoir FLAMME,

Je te sais gré de ces mots de partage, d'Amitié et de sagesse que tu me témoignes. Je les reçois avec l'humilité qui a toujours été mienne. C'est vrai que je suis un poète de la "Nature", car j'écris beaucoup dans le bucolique. La Nature ritualise l'univers du poète. Le paysage est à la fois un cadre et un état d'âme. J'essaie le plus possible de donner des images à ma plume pour en approcher le tableau.

Le paysage nous permet d'élargir notre espace de signification. Nous y cherchons, bien souvent je crois, cette douceur, ce rêve allant presque jusqu'au symbole, et nous en tirons des effets réflexifs tout autant qu'esthétiques dans nos évocations.

Mes plus vifs remerciements, et un nuage de de nous trois.

CARPE DIEM

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

Sansef Alafin a écrit:: Depuis que je me suis affublé d'un pseudo oriental, mon cher André, je suis ravi de retrouver sous ta plume, un excellent sonnet bien français !

Oh ! quel plaisir, Cher ALAIN, de te retrouver dans ce lieu de sérénité au pays étrange et merveilleux des mots. Des évènements malheureux nous avaient éloignés, mais heureusement que les Dieux et les Muses, à un moment ou un autre, dans leur bénignité, font toujours se retrouver les personnes qui s'estiment et à l'endroit desquelles nous conservons un souvenir indéfectible.

Ce sera un GRAND PLAISIR que de venir commenter tes œuvres, mon Cher ALAIN. Tu sais combien je suis sincère et combien l'Amitié n'a jamais été un vain mot pour ton Ami de plume ANDRÉ.

MERCI pour ces favorables impressions que tu viens de m'adresser.

Très bonne soirée à toi, et toute l'assurance de mon estime.

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

fripou a écrit:: L'automne a ses charmes. Malgré son dénuement et sa mélancolie, la nature n'est qu'endormie attendant des heures meilleures pour libérer toute sa beauté.
et belle fin de journée à vous trois.

Bonjour FRIPOU,

Comme le renouveau que nous offre le printemps avec ses fleurs, ses insectes et toutes les couleurs dans les prés et les champs, l'automne propose aussi une riche palette de coloris en forêt. Ce mélange de teintes nous parviennent comme l'ultime parade d'une nature qui va se mettre en sommeil.

UN GRAND MERCI pour ta lecture ainsi que pour ton appréciation.

Excellent début de semaine.

CARPE DIEM et de CHALEUREUX

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La poésie se nourrit aux sources de la prose et s'embellit au concerto des mots. (André Laugier)

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