Ils sont les fantassins de la première ligne
Affrontant sans détour le virus assassin
Avec peu de moyens, ils défient leur destin
Pour apporter des soins, le cœur gros, mais si digne.
Héros du quotidien appliquant la consigne
Ils œuvrent sans relâche en attendant qu'enfin
Vienne le dénouement, s'efface le chagrin
De ne pouvoir guérir la maladie indigne.
Enseignants, éboueurs au courage infaillible
Caissiers, simples passants, qui rendez tout possible
Soyez remerciés de tant de dévouement.
Pour que nos lendemains n'oublient pas vos mérites
Quand s'en viendra le temps du déconfinement
Qu'au mur du souvenir, vos larmes soient inscrites.