L’hiver s’en vient,
Plus vif souffle l’autan, ce soir sur quelque mont
Il se plaint et gémit à siffler dans les branches
Ecoutez donc l’écho de ses bourrasques franches
Embrassé par le gel, il semble rodomont
Ce vent s’ébroue si fort de l’aval en amont
Que la neige s’écroule en vives avalanches
Et quand il s’engouffre sur les montagnes blanches
Tressaillent les âmes de France au Piémont
En ce froid glacial, les fenêtres sont closes
Les bouches sont fermées et les esprits moroses
Les cœurs sont affamés de plus douces chaleurs
Lucienne le 24.12.2017
Le givre de la nuit blanchoie tendre verdure
Les hommes secoués sont perclus de douleurs
Lorsque s’en vient l’hiver et que sourd sa froidure