Air des amours ( Balladette )
J’ai composé l’air des belles amours
Pour ta voix Nezha, soleil de mes jours
Soprano teintant la si fine trame
C’était en ces temps des profonds labours
On gaulait les noix. Sur les hautes tours
Les merles siffleurs variaient la gamme
Le pâtre soufflant sur son fin pipeau
Egayait agneau, docile chevreau
Nos rêveurs regards coulaient, tendre laisse
Le bleu songe fuit en mythique oiseau
La douce chanson suivit le cours d’eau
Laissant sur mon cœur des pans de tristesse
Et buvant des mains des vieux troubadours
Je repris le lai sur air de détresse
Les derniers rayons couvaient les faubourgs
Luthoriental : Le 8/12/2012